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 messy (grace)

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Egon Huysmans
Egon Huysmans
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MessageSujet: messy (grace)   messy (grace) EmptyLun 16 Nov - 22:04

l'eau ruissèle derrière la porte close de la salle de bain contre laquelle il est appuyé, oreille tendue. qu'elle profite. qu'elle savoure. l'agenda savamment étudié lui a appris que la fenêtre du jour était une occasion trop belle pour être manquée : ses frères qui d'ici moins d'une heure seront au grand complet dans le salon. et ça compte pour grace ce genre d'obligation. il l'a vu, cette autre version d'elle qui n'est guère plus qu'une petite fille docile face à la horde de testostérone. et cette fois, il est bien décidé à lui donner un coup de pouce pour être le centre de l'attention de l'après-midi. il récupère un sac de voyage dans le dressing et entreprend d'y faire disparaître la moindre fringue qui lui appartient. robes, jupes, chemisiers, dentelle, tout y passe, que ça soit sur un cintre, dans un tiroir ou que ça jonche le sol c'est amené à être happé par la bouche béante du sac. jamais eu une âme de maniaque du rangement, mais pour une fois c'est jouissif de tout faire disparaître. plus de soutien-gorge qui traîne sur sa table de nuit, plus de culotte pendue à un tiroir entrouvert. plus de nuisette, de porte-jartelle, plus d'étoffes précieuses, il retrouve rapidement sa chambre telle qu'elle existait avant que la reine du chaos ne s'étale. plus de veste, gilet, pull, rien qui ne lui appartienne dans le dressing. l'oeil embrasse une dernière fois la pièce vidée avant de quitter la chambre, la satisfaction qui fend les lèvres d'un sourire qu'elle aurait sans doute envie de lui arracher avec les ongles si elle savait. elle doit payer grace, d'être aussi sulfureuse, d'être cette cristallisation du désir frustrant. elle doit payer pour sa chemise qu'il a enfilé, enlevé, parce qu'elle avait apposé son rouge à lèvres dessus par provocation. elle doit payer pour toutes les fois où elle s'est offerte à ses yeux et juste ses yeux. combien de fois il l'a trouvé dans les draps, la position lascive, à jouer avec l'ourlet de sa nuisette juste pour que ses yeux caressent ses cuisses ? combien de fois elle a tourné cent ans en sous-vêtements dans la chambre pendant qu'il y lisait péniblement le journal. espérer échapper aux parents en se réfugiant dans la chambre et se voir pris au piège avec l'image de la luxure qui se la joue prude. impossible de l'approcher. impossible de glorifier ce corps qui échappe rarement à la pupille acérée. alors pour une fois, les cartes vont lui appartenir. toutes. au creux de sa main. et il est presque déçu de ne pas pouvoir voir sa tête, l'autre qu'elle sortira de la salle de bain, tiède, bien disposée, prête à hésiter milles ans entre toutes ses tenues, et qu'elle ne trouvera rien à se mettre. divine. l'idée est grandiose, la réalisation parfaite. la porte délicatement refermée il descend s'abandonner dans un canapé, satisfait d'avoir à ses pieds l'ensemble des habits de grace. il jubile egon, et il ne cache rien de son sourire que sa mère prend pour une bonne humeur naïve qui n'a jamais été dans ses prérequis. oh grace. tout caractère surprenant de l'entreprise réside dans l'absence de méchanceté dans la manoeuvre. il répond à l'immaturité par l'immaturité, joue avec ses fringues parce qu'elle en fait de même. le téléphone dégainé d'un geste désinvolte, il pousse le vice jusqu'à lui faire un texto je t'ai fait de la place dans le dressing quand ses frères arrivent. il maitrise egon, l'attitude du type faussement placide, qui a passé l'après-midi à siroter sagement du thé. ses frères, il compte ni s'en faire des alliés, ni des ennemis. distant tant qu'il n'a pas à intervenir, aujourd'hui il est plus présent pour voir comment elle va se débrouiller que pour tisser des liens entre les deux familles, alors quand la conversation a fait le tour des banalités d'usage, il s'excuse en prétextant aller voir ce qu'elle fait mais se contente de monter quelques marches dans l'escalier. mettre un pied dans la chambre serait stupide, elle serait capable d'avoir trouvé une paire de ciseaux et de l'attendre pour l'égorger. "grace ! tes frères. tu te dépêches ?" et il ne peut pas s'empêcher d'en rire en pianotant impatiemment sur la rampe parfaitement lustré. ce mariage, il en veut pas. cette fille, il en veut pas. mais ça commencerait presque à devenir amusant. grisant.
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Grace Cox
Grace Cox
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MessageSujet: Re: messy (grace)   messy (grace) EmptyMar 17 Nov - 19:10

elle ne se doute de rien, grace. apaisée, le sourire aux lèvres, elle prend sa douche comme à son habitude : en tirant trop d’eau, en passant quasiment deux heures dans la salle de bains et en oubliant qu’elle est attendue. elle traine, la cox. parce-que le temps est plus appréciable quand il est étiré. elle flâne, elle paresse, elle ose bailler à la table du petit déjeuner alors que l’ensemble de la maison est réveillé depuis plus de quatre heures. elle est de celles qui ont la vie facile, celles qui estiment qu’aucun rendez-vous n’est essentiel, que rien n’est impératif. encore moins tout cet agenda qu’on lui impose à base d’essayage, de décoration et papeterie. rien. à. foutre. tout ce qui l’intéresse dans ce cirque grandeur nature se tient à son annulaire droit et à sa gauche, les sourcils froncés, quand elle se couche le soir. rentrée tard, réveillée tard. grace surprend à être une éternelle adolescente, que ce soit sur le rythme de vie mais également sur la nervosité dans le creux de son ventre. angoissée par le repas de ce midi, par ses frères qui débarquent, par egon qui sera là. et ces deux mondes vont se percuter violemment, sous ses yeux, sans qu’elle puisse sauver sa peau. elle ne maitrise pas, elle ne pourra pas contrôler et ça la frustre. se retrouver entre l’image insupportable et indépendante qu’elle renvoie chaque seconde à son fiancé et l’image calme et silencieuse que connaissent ses frères. docile en famille, elle est indomptable en amour. et depuis les fiançailles, les griffes sont sorties, la lingerie s’étale et la provocation est maitresse. serviette enroulée autour de sa taille, grace finit les derniers détails devant le miroir en se passant du lait sur le corps. les doigts pianotent sur le meuble, étale un peu plus ses affaires à elle du côté du fiancé. il ne dira rien. probablement un grognement supplémentaire. elle peut survivre à un grognement, c’est ce qu’elle fait depuis deux mois, rien de scandaleux. pas pressée, pas inquiète, ses frères finiront par comprendre qu’elle n’a pas changé ses habitudes en même temps qu’elle a changé d’adresse. qu’ils osent faire une remarque, elle… fera rien, ne dira rien, se contentera d’un simple sourire discret et hypocrite alors que son corps leur criera d’aller se faire voir. le corps luisant de crème, elle fait les quelques pas qui séparent la salle de bains de la chambre. le geste est coupé en plein élan quand elle se retrouve face à un vide. elle s’arrête, fouille ses chemises et toutes ses vestes à lui. rien. aucune de ses robes. et c’est seulement à ce moment-là qu’elle se retourne pour inspecter la chambre, pas de lingerie à elle. nulle part. pas de rouge sur la chaise, pas de noir sur le lit, pas de rose devant la porte. elle a l’impression de découvrir les lieux comme la première fois. et elle avait été prise de court par cette chambre qui n’avait rien d’accueillant, comme si même les quatre murs avaient été eux aussi pris de court par l’annonce des fiançailles. impersonnelle, vide, un brin adolescente. plus aucune trace de son passage. la chambre est vidée de toute marque de la cox. et avant même de la paniquer, ça la rend folle. de redevenir transparente, de se sentir de trop, de pas être à sa place. parce-que c’est ce qu’elle ressent depuis qu’elle a débarqué. impossible de se sentir chez elle. elle est juste la plus one, l’invitée qui doit s’adapter mais à qui on ne demande pas son avis. en dehors de ses provocations quotidiennes à base de lingerie fine pour egon, grace voulait juste faire de sa chambre  leur chambre. la bouche s’ouvre, prête à appeler son cher et tendre d’une voix sèche mais son téléphone s’allume avec un message. elle va le tuer. la colère bouillonne dans les veines, grace se voit déjà déchirer chacune de ses chemises une à une sous ses yeux ou mettre le feu à son ordinateur. les idées se bousculent, le choix est compliqué. et les festivités s’ouvrent avec une réponse par message connard, j’espère que t’as dit adieu à tes chemises. depuis quand il se décide de répondre ? depuis quand il se contente pas de la déshabiller du regard ? depuis quand il préparait son coup ? elle fulmine, grace. chaque tiroir est ouvert. la main sauvage vient fouiller dans l’espoir de trouver des sous-vêtements à elle parmi ses fringues à lui. mais rien. elle se mord la lèvre d’avoir mis un point d’honneur à tout séparer. rien, rien à elle. nulle part. juste une serviette autour de sa taille qui ne couvre quasiment rien. alors elle ravage tout avec rage et frustration. il veut jouer, elle part en guerre. qu’il baisse les armes, il a plus à perdre qu’elle. pourtant quand grace entend son prénom sortir de sa bouche, elle se rappelle que ses frères sont dans l’entrée. les yeux s’ouvrent en orbite. paniquée. pas foutue de savoir quoi faire. incapable de trouver une combine où elle s’en sort indemne, sans se montrer dénudée et en ravalant sa fierté. alors elle l’appelle, elle crie son nom d’une voix mielleuse en espérant qu’il monte les escaliers pour offrir sa gorge en offrande. ce connard ne daigne pas bouger alors elle fera. soupir étiré, elle relève la tête vers le plafond, fait un doigt au mec là-haut qui est censé la remercier de son dévouement hebdomadaire. que dalle. trop occupé à faire la quête pour l’aider dans un moment de détresse. tous des connards, Lui y compris. le poing serré, le regard levé, elle s’assure que sa serviette ne laisse rien transparaitre sous ses fesses. et bordel, bien la première fois dans cette maison qu’elle vérifie sa tenue avant de descendre les escaliers. sourire placardé sur le visage, elle tente de faire bonne figure alors qu’elle voit déjà le regard de ses frères changer face à sa tenue. pas prête à subir les remarques sur sa nudité clairement apparente et l’image qu’elle renvoie, elle se tourne directement vers le coupable. ses yeux crient vengeance et connard en même temps. les dents grincent alors qu’elle vient pianoter ses doigts sur sa main posée sur la rampe.  "love…" je vais te tuer. t’arracher tes fringues pour y foutre le feu. ton ordinateur va se noyer sous un litre de vodka.  "tu viens ?" jamais le j'ai besoin de toi sortira de sa bouche, plutôt crever pour qu'il l'entende. elle joue sur l'implicite, sur la légère grimace vers ses frères.  "problème de robe." qu'elle justifie dans un souffle. putain de robe qui n'est plus là, volatilisée par les mains traitresses du fiancé. elle va l'enterrer vivant s'il ne la suit pas dans la seconde. elle jure même qu'il s'étouffera avec un trop plein de terre. un dernier geste pour tirer un peu plus la robe sous ses fesses, elle est morte de honte de s'afficher de cette manière devant ses frères. elle attrape sa main, enfonce ses ongles manucurés dans sa paume et l'embarque avec elle à l'étage. à chaque marche franchie, son esprit est assez vif pour lui proposer une nouvelle torture. d'une main brusque, elle le pousse dans la chambre avant de claquer la porte. courant d'air qu'elle clamera. le doigt inquisiteur sur son torse, la langue claque sur le palais.  "tu joues à quoi ? tu crois que c'est le moment ?" la voix est sèche, elle le tuerait du regard si elle pouvait. et quand il se retrouve dos au lit, elle le pousse pour qu'il tombe dessus. changement de tactique. elle n'en tirera rien avec la colère, elle le sait. ses mains viennent caresser sa serviette alors qu'elle se rapproche de ses genoux.  "ça te faisait chier de me voir en sous-vêtements ? c'est ta manière de me réclamer moins habillée ?" mauvais jour, egon.  "c'est ton délire les plans chelous avec la famille ?" ses frères en bas, c'est forcément le pire qu'il ait pu faire. l'emmerder, elle peut l'encaisser. l'humilier devant eux, c'est la ligne à ne pas franchir.  "c'est pas de cette façon que tu pourras me toucher, connard. où sont mes fringues ? on a pas le temps." elle s'impatiente, grace. de son air de princesse insatisfaite, elle le regarde sans même tourner la tête. il ne gagnera pas à ce jeu-là. s'il faut qu'elle se découvre une grippe dans les trois secondes pour échapper au repas familial, elle le fera. et en bonus, elle accusera egon de ne pas savoir s'occuper d'elle. il aura toute la famille cox sur le dos, il tiendra jamais.
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Egon Huysmans
Egon Huysmans
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MessageSujet: Re: messy (grace)   messy (grace) EmptyDim 22 Nov - 18:35

grace, déjà sur les dents, ulule son prénom de la pire des façons, et il ne peut pas s'empêcher de trouver ça parfait quand bien même il n'amorce aucun mouvement pour la rejoindre. jouer au sourd, il maitrise egon. des années à peaufiner son imperméabilité aux diatribes des parents. la menace précédemment reçu par texto n'a rien apporté de plus. qu'elle massacre ses chemises si le coeur lui en dit et il donnera l'intégralité de sa lingerie fine et de ses fringues aux bonnes oeuvres. et en catholique appliquée elle ne pourra pas trouver à redire à une entreprise aussi noble. et lorsqu'elle paraît enfin en haut des marches, le port altier quand bien même la tenue n'est pas adaptée, il se laisse saisir par une forme de surprise enfantine. c'est trop court, cette serviette. ou alors ça lui donne un air trop authentique, trop vulnérable. ça l'atteint juste assez pour que la tête affichée ne soit qu'une déclinaison plus nuancée de celle de ses frères. holy shit. heureusement que la blague est bonne parce qu'il pourrait presque croire que le tiraillement au fond de l'estomac est une prémice stupide d'élan de protection, comme une envie de lui donner sa veste. de la couvrir. putain ça serait bien le bordel si elle commençait à lui faire développer deux personnalités qui s'affronte. "quelle jolie robe que voilà. un peu vulgaire, même pour 2020." elle fulmine c'est clair comme de l'eau de roche et c'est terriblement plaisant. salutaire. il sonde ses pupilles enflammées et il jalouserait presque que ça soit lié chez elle à des traits attirants. mielleuse pour la famille, carnassière vue de près pour lui. le sourire est triomphant, la vue parfaite, et son humeur à elle grisante, quand bien même elle enfonce ses griffes dans sa main pour l'entraîner à sa suite. sublime condensé de fureur qui flatte son ego : c'était définitivement la meilleure vengeance possible, sans aucune violence mais aux conséquences agréables à contempler. "t'as l'air crispé." qu'il s'amuse alors qu'il ferait mieux de tenir sa langue, parce qu'elle est bien assez folle pour tenter de lui arracher si elle était certaine qu'il ne crierait pas et que ça ne tacherait rien. le corps est souple, relâché, serein de croire qu'il possède les pleins pouvoirs, qu'elle ne pourra que criser comme une gamine capricieuse et finira réduite à se traîner sur les genoux pour le supplier de lui rendre ses fringues. et peut-être même qu'il les lui rendra, par pure charité. la porte qui claque n'impressionne personne dans cette chambre et plus elle est rugueuse, plus il est assuré de sa position. il s'autorise à rire du choix de ses mots. mauvaise joueuse la grace. "on aime pas perdre ? fallait y réfléchir avant gracie, avant de saloper une de mes chemises juste parce que tu savais pas quoi faire de ta peau un soir." il se laisse bousculer de bonne grâce. ça fait partie du deal avec le mariage sans doute, d'agir comme s'il était ce genre de type, qu'on peut renverser d'une bourrade agacée, et qui se laisse tomber sur le lit comme par miracle. elle est protégée, bénéficie d'un traitement de faveur sans pareil qui jusque là lui aura épargné la moindre gifle quand bien même ça l'a démangé plus d'une fois avec son comportement exécrable. il se redresse sur un coude, l'observe avant de froncer les sourcils. pourquoi faut-il toujours qu'elle aille dans la putain de direction opposée ? celle qui l'arrange toujours le moins ? s'il n'ira pas nier qu'il lui arrive de la regarder si elle joue un peu trop les allumeuses, il ne réclame certainement pas qu'elle durcisse les règles de cette torture qu'elle impose quotidiennement, juste pour le plaisir de voir s'il réagit, s'il la flatte d'un regard, si l'humeur froide vacille pour un peu de dentelle. "certainement pas." le sourire envolé, il se méfie. aucun souhait qu'elle tombe subitement la serviette, qu'il se retrouve en mauvaise position avec elle. elle serait encore capable de crier que c'est lui qui l'a déshabillé alors qu'il n'est pas en droit d'espérer quoique ce soit avant le mariage d'après l'ère archaïque de la dynastie familiale, et même après, d'après ses conditions à elle. "garde tes tours d'escort pour les pâtissiers, tu les préfères." le timbre de voix devient plus métallique, plus grondant. c'est trois fois riens, un durcissement infime, pas de quoi devenir désagréable parce qu'il sait que ce problème là est déjà réglé. d'une impulsion, il achève de se redresser, les doigts tendus prêts à lui effleurer la poitrine qui n'achèvent évidemment jamais le geste. la toucher, certainement pas. "t'es bien plus idiote que ce que je pensais si tu crois que je te joue le plus mauvais plan drague qui existe. je suis un peu déçu." las de la vue en contre-plongée il la repousse, se relève. ça pourrait s'arrêter là. ça devrait. la planter, se barrer en se marrant de cette excellente décision, la laisser croupir dans cette chambre, prétexter une migraine en bas. fin de l'histoire, une bonne leçon pour la pimbêche qui a cru qu'elle pouvait régner sur son terrain. mais si s'apposer des limites était dans ses cordes ça fait longtemps que sa vie serait faite de choix plus raisonnés. la main vient délicatement la saisir par la gorge, et avant pour la faire reculer jusqu'à ce qu'elle ait le dos qui heurte la porte. c'est tiède contre sa paume, la carotide pulse tranquillement, et ça serait tentant de serrer, qu'elle se souvienne juste que si elle peut planter ses ongles c'est simplement parce qu'il lui en laisse la possibilité. "qu'est-ce que t'as cru sérieux ? que j'allais te laisser te comporter comme une sauvage sans jamais rien dire ?" léger smirk pour cette naïveté surprenante alors qu'il a rarement eu l'occasion de sonder ses yeux de si près. "ne me fais pas croire que tes frangins te pensent ponctuelle et pas chiante. tu joues si bien la comédie ? et moi j'y ai pas droit ?" il la sait sulfureuse, qui se balade de draps en draps sans difficultés aucune, et si lui sait ça, elle sait au moins qu'il n'a pas la réputation tendre. et c'est sans doute ce qu'ont cru ses frères, qu'il la tiendrait étroitement autant qu'il la protégerait. qu'il continuerait de veiller à ce qu'elle garde bien le front bas devant la pseudo autorité patriarcale. et l'espace d'un instant il est tenté d'imposer cette tournure à leur relation, chercher à la briser pour s'assurer la tranquilité. le pouce caresse distraitement sa trachée. "t'en as de la chance. " qu'il ait autre chose à foutre que fantasmer sur une épouse soumise, jolie et silencieuse. qu'il ne lui brise pas la nuque pour sa foutue chemise. pour qu'il tolère son bordel, ses étalements abusifs sans broncher. elle hait être ici et lui répète bien assez que ça n'est pas chez elle, et pourtant elle est libre de régir l'espace et l'oxygène comme ça lui chante depuis le départ. il lui a concédé le côté du lit qu'elle préférait, il l'a laissé dégager des affaires à lui pour s'étaler. alors elle devrait presque apprendre la reconnaissance si elle désire survivre à ses côtés. "tu veux des fringues alors ? et la politesse sweetheart ? "
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Grace Cox
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MessageSujet: Re: messy (grace)   messy (grace) EmptyMar 24 Nov - 8:17

il ose s'adonner à une remarque, espère sans doute un rictus amusé de la part de l'un de ses frères. bloody hell. ça démange de gueuler, de lever le majeur et d'enchainer les insultes dans un accent british exagéré. la bouche s'ouvre pour se refermer aussitôt. elle fulmine, ravale l'instinctif pour un contrôle des émotions plus ou moins discret. tout est dans le regard. ses yeux clairs qui bouillonnent de colère, d'avoir été invité à un jeu qui la fait juste sortir de ses gongs. pas amusée, la grace, juste muette et silencieuse, langue mordue et poing fermé. il suffit d'un mouvement vers la droite pour se rappeler que ce n'est pas qu'eux deux. les frangins se tiennent là, au bout de l'escalier, à l'attendre pour déjeuner. alors les esclandres ne peuvent pas se faire dans un élan purement impulsif et irrationnel. et pendant un instant, elle regrette de les voir là, de leur laisser de la place dans cette maison où elle se sentait libre de ses mouvements et de ses paroles. par leur simple présence, elle se retrouve des années en arrière à n'être que la douce et silencieuse gracie. frustrée de devoir jouer à la petite catho sans histoire quand à l'intérieur, elle brûlait de rage. alors la solution est rapidement trouvée. fuir, retrouver un terrain où elle n'aura pas à se taire et elle pourra rappeler qu'elle est bien là, bien vivante et qu'elle sait exploser de rage. la poignée de main est volontairement piquante. les ongles sont enfoncés au point d'espérer arriver au sang. qu'il souffre ce connard. simple amuse-bouche. et elle n'arrive pas à se souvenir d'un moment où elle a entendu autant d'amusement dans le son de sa voix. et ça ne fait que l'énerver encore plus. parce-qu'il jubile de sa connerie, parce-qu'il ne s'excuse pas, parce-qu'il ne se plie pas pour rattraper son geste. son air satisfait, elle a envie de lui faire bouffer et de l'étouffer avec. "la faute à qui ?" qu'elle braille en grinçant des dents. sa faute, sa décision, sa peine de mort. et toute cette colère qu'il engendre, ça fait rougir ses pommettes, ça tend tout le corps, ça l'oblige à tenir sa tête. pourtant tout ce qu'elle voit quand il se laisse tomber sur son lit, c'est son regard brillant. ses yeux fiers et joueurs. et grace, elle aimerait arriver à souffler, se détendre, laisser de côté toute cette rage pour lâcher un petit rire. parce-qu'il arrive à la mettre en confiance, juste là à ce moment-là. elle ne voit pas de mauvaise intention, pas d'humiliation volontaire, pas de violence. juste un jeu. un retour de bâton pour sa chemise de l'autre jour. mais grace cox prospère dans le conflit. elle jubile des tensions, elle savoure les cris et brille dans la victoire. et tout ce qu'elle entend c'est le gracie. quand elle l'a longtemps considéré comme doux et tendre dans la bouche de ses frères, elle s'est rendue compte que c'était juste une manière de l'infantiliser, la rabaisser, rendre puériles ses réactions. c'est la corde sensible. celle qui ne fera que pousser grace à être davantage irrationnelle et impulsive. perdue entre l'image qu'elle renvoyait à sa famille et l'image qu'elle voulait donner, elle se retrouve encore, à trente ans, à devoir se battre pour savoir qui elle est. alors ça passe pas. pas de sa bouche, pas lui qui ne la connait que depuis deux mois. elle refuse qu'on la fasse taire et qu'on lui mette en pleine gueule qu'un mec sait mieux qu'elle ce qu'elle doit penser ou ressentir. "pas de gracie." qu'elle tranche rapidement. elle aimerait y entendre de la tendresse sincère, de l'affection en toute simplicité mais elle est juste bloquée sur toutes ces fois où il a été suivi par des chut, tais toi, on ne t'a pas demandé ton avis, laisse tes frères décider. ça frustre, ça rouvre une entaille pas complètement cicatrisée, ça blesse. alors le regard se voile. pas lui, elle ne veut pas à avoir à le mettre dans la même case. parce-que jusque là, egon n'a jamais montré un quelconque signe qu'il était ce mec imbuvable. pas de macho qui sait mieux, qui ne la laisse pas s'exprimer, qui l'étouffe. et il aurait pu. la gifler, la foutre à la porte, mettre fin à tous ses caprices. après les chemises, les remarques, les grognements, le comportement indécent, ça aurait été justifié. mais rien, absolument rien. un calme impassible et une possessivité silencieuse. à aller la clamer auprès de tous en ville alors qu'elle s'obstine à se la jouer volage. "qui te dit que j’ai perdu ?" elle ne s’avoue pas vaincue, grace. pas maintenant alors que ça commence tout juste. alors elle change de méthode, elle classe la colère pour trouver son humeur plus joueuse. celle qu’il a l’habitude de croiser dès qu’il rentre. le visage se détend, le regard s’illumine de malice et les doigts viennent caresser le haut de sa serviette pour souligner sa poitrine. en une seconde, elle peut se retrouver nue. et c’est comme ça qu’elle reprend le dessus. mal joué, egon. il se méfie, il change d’attitude au même moment. probablement qu’il ne veut pas tenter le diable et la voir lâcher le seul tissu qui la couvre. et puis, elle met des mots sur ce qui n’avait jamais été évoqué jusque là. sa passion quotidienne pour la lingerie fine sous ses yeux. spectacle simplement visuel. et le escort, il ne chamboule rien. pas la première fois qu’on la bascule dans cette case. elle ne s’offusque même pas de ce terme. tout ce qu’elle y voit c’est une liberté débordante, même avec cette foutue bague au doigt. "pâtissier, artiste, dealer, avocat… pas de préférence." ce qu’elle aime c’est savoir qu’après, il va fracasser la gueule des connards qui l’ont touché ou embrassé. elle y trouve une satisfaction précieuse, une protection sans failles. et ça devrait pas autant la retourner à chaque fois qu’elle le voit revenir avec le sang d’un autre sur lui pourtant ça réchauffe le coeur. elle, qui revendique son indépendance à la moindre seconde, elle n’avouera jamais à haute voix qu’elle se laisse être touchée. et ça lui plait ce grondement dans le timbre de sa voix. si elle ne cherchait pas à lui tenir tête, elle aurait sans doute laisser cours à ses pulsions. lâcher la serviette, se glisser sur ses cuisses et l’embrasser. ça titille tout l’être de sentir ses mains possessives sur sa peau. puis il se relève, se retrouve en face d’elle à la traiter d’idiote. finalement, aucune foutue envie de l’embrasser ce dickhead, juste lui enfoncer ses ongles dans la mâchoire. "déçu ? qu’est ce que j’en ai à foutre ?" l’insolence se mêle à la provocation. pas là pour s’assurer d’être bien celle qu’il voulait. elle refuse de se plier à un moule. trop impulsive pour être lisse. il faudra qu’il s’y fasse. elle s’attendait à une gifle, pas forcément aujourd’hui mais un jour. elle pensait que ça finirait par arriver. ce qui la surprend en revanche c’est sa poigne contre sa gorge. corps pantin sous sa main délicatement posée, elle se laisse manipuler sans se débattre. corps frêle et fragile vient heurter la porte. la grimace est légère sur le visage mais visible. et la première pensée qu’il lui vient, à cet instant, c’est qu’il pourrait la manipuler aisément sous les draps. ça devrait pas l’exciter. but it does. le regard bouillonne. parce-que c’est ça qu’elle attendait. une réaction, de la fermeté. le sourire se glisse avec satisfaction sur ses lèvres. l’avoir aussi proche, sa main contre sa gorge, le smirk sexy. c’est juste le combo parfait pour qu’elle cède. alors elle cherche à désamorcer le truc. "t’as été si calme, si patient, si attentionné avec moi…" la voix est douce et sensuelle. sa main à elle vient se poser sur sa chemise, caresse son torse en chassant les plis. elle y met lenteur et dévouement. parce-qu’il lui donne tout ce qu’elle voulait. une gueule, une opinion, un ras le bol. elle refuse d’avoir un mec qui se laisse manipuler sans l’ouvrir. "tu peux crever pour que je me la joue femme parfaite qui ne donne jamais son avis. trophy wife, not so much." ça gronde dans la voix. parce-qu’elle a toujours mis un point d’honneur à ne jamais ressembler à sa mère. éduquée pour être silencieuse et jolie, grace ne lui offrira pas ça. "donc si tu veux une pétasse qui ferme sa bouche et hoche poliment la tête, va falloir revoir le choix de la fiancée, huysmans." puis elle lui offre un sourire sincère. parce-qu’elle sait qu’ils sont autant bloqués l’un que l’autre. le choix définitif de la personne qui se tiendra à côté d’eux devant l’autel ne leur appartient pas. "pourquoi ? elle ne te plait pas la vraie grace ?" elle minaude, bat des cils et glisse son index le long des boutons de sa chemise. qu’il n’espère pas que que ce soit une validation de sa part. elle s’en contre-fout de son avis. elle ne changera pas pour ses beaux yeux. et quand il lui dit qu’elle a de la chance, elle en a conscience. aucun hochement de tête, rien qu’elle ne laisse transparaitre. sa trachée brûle sous la caresse distraite de son pouce. elle sait qu’elle aurait pu tomber sur un gros connard qui l’aurait giflé à la moindre occasion ou qui l’aurait juste foutu dehors au bout d’une heure. il lui plait, egon. silencieuse, la grace. sa main continue de caresser son torse. elle descend le long de ses boutons puis quand il lui réclame un peu de politesse, elle empoigne son entrejambe avec une légère pression. elle humidifie ses lèvres avec sa langue. "oublie les fringues, je crois que je vais me plaire à passer le déjeuner avec toi." elle s’est jamais sentie aussi proche de lui. alors peut-être que c’est le fait de sentir son souffle contre sa bouche ou juste d’avoir son regard planté dans le sien. tout ce qu’elle remarque c’est qu’il pourrait serrer sa main contre sa gorge mais il ne le fait pas. elle n’a pas peur, grace. elle a l’infime conviction qu’il ne lui fera pas de mal. elle se surélève sur ses pieds, gagne quelques centimètres pour aligner leurs visages et sa main contre son entrejambe suit le mouvement. "tout ça pour une simple marque de rouge à lèvres sur une chemise…" qu’elle souffle, pensive. si elle avait su qu’elle aurait son attention de la sorte, elle l’aurait fait bien avant. "si tu serres, je serre love." gorge, entrejambe. c’est probablement lui qui est dans la moins bonne position.
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Egon Huysmans
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MessageSujet: Re: messy (grace)   messy (grace) EmptySam 28 Nov - 12:59

le changement d'attitude est aussi fascinant qu'inquiétant. pas fou au point d'ignorer qu'elle est bien plus redoutable pour lui lorsqu'elle balance langoureusement des hanches que lorsqu'elle a le pas martial, elle le fait se rabattre sur une méfiance distillée alors qu'elle se réchauffe ostensiblement. elle se moque de lui, pavaner, laisser glisser un avocat sur sa langue aguicheuse et c'est juste assez corrosif pour le faire grimacer. sa préférence va surtout à ceux avec qui elle n'est pas en passe de se marier. n'importe qui sauf lui et il ne peut faire aucune réflexion parce qu'elle est libre sur sa vie sexuelle. elle lui appartient mais certainement sur ce plan là, il ne réclame aucune exclusivité et se contente de faire passer aux autres toutes envies d'offrir un orgasme à une femme plus qu'engagée. leur rapport est flou, même lui s'y perd, difficile de définir si elle a le dessus ou non, alors il se relève, se dit qu'il a besoin de l'oxygène, et qu'il n'a pas besoin d'être aux premières loges si sa serviette se dénoue. et l'insolence d'une princesse vexée, ça le fait rire. "rien, bien sûr. ça ne te fait absolument rien. ça se voit bien." impossible de comprendre pourquoi ça l'atteint, mais elle réagit trop vivement pour être proprement indifférente. une information de plus inclassable qu'il ne sait pas mettre ailleurs que dans la case autre où s'accumulent déjà toutes ses incohérences, toutes ses attitudes contraires. il la repousse, elle rencontre la porte, et c'est appréciable de la sentir docile pour une fois. pas si idiote que ça. elle est devient mielleuse et c'est encore plus troublant que lorsqu'elle est folle de rage. les informations sont pénibles à trier, mais pas autant que sa main qui le flatte avec trop de douceur pour ne pas bousiller cette distante qu’il met un point d’honneur à tenir. ne pas lui sauter dessus, ne pas perdre le contrôle, ne pas se retrouver dépasser par une pulsion mal contenue, une envie de lui arracher aussi bien ses vêtements que l’envie de jouer avec lui avec autant de cruauté. ça aurait été réglé depuis longtemps avec n’importe quelle autre, pas étouffé par sa bonne conscience qui n’aurait même pas le temps de germer avant que le soleil se lève sur des draps défaits. mais grace il sait qu’il la verra tous les jours. tous les matins. tous les soirs. et s’il est indifférent au degré de toxicité de ses rapports à autrui en dehors de la maison il s’est toujours appliqué à ne pas faire rentrer ça dans ses rares relations étroites. ne peut être malsain que ce qui se passe dehors. et grace, contre leur gré à tous les deux, se retrouve bien forcée à être comptée comme étant in. et là elle joue avec la frontière entre ce qu’il est capable de contenir et son inclinaison naturelle à ne connaître une patience qui ne brille pas par sa langueur. elle le pousse dans ses retranchements, à tenir plus fermement encore sa frustration, ses envies, son manque de délicatesse, tout ça déjà sévèrement entamé par sa proximité. la serviette devient détail, parce que même habillée elle incendierait de la même façon le corps qui trouve torture sous ses phalanges. la concentration dispersée essaye de s’y retrouver, se condenser, à se demander s’ils lui ont vendu à ce point qu’elle avait intérêt à être du niveau d’un objet inanimé sur l’étagère d’egon, s’ils lui ont fait la morale par avance, soufflé, menacé, pour qu’elle incarne guère plus que de la porcelaine : jolie à exposer mais inutile. s’il avait besoin d’entourage fade il aurait depuis bien longtemps laissé sa soeur abréger sa vie pour au moins être débarrassé d’un excès de tempérament dans le cercle familial. alors changer de fiancée ? même pas une question de pouvoir avoir le choix, parce que c’est vite réglé. le grondement est clair et l’oeil obscur : no way. "je l’ai, je la garde." il se dit qu’elle s’habituera. qu’elle a juste besoin de plus de temps que lui. qu’elle se sent peut-être plus piégée que lui ne l’éprouve, parce que c’est elle qu’on regardera si quelqu’un parle d'enfant, que c'est d'elle qu'on attendra docilité et servilité. que c'est elle qui porte le poids du regard des familles. alors elle a besoin de temps, pour réaliser que ça pourrait être pire, qu'elle a gardé la grande majorité de ses libertés, qu'il se mettra entre elle et celui qui osera lui dire qu'elle devrait se taire. il ne fait que la provoquer, s'amuser, sans attendre qu'elle mue en corps évidé de toute âme. alors la vraie grace, elle provoque un sourire en coin mais pas de réponse. lui plaire. vaste sujet quand il s'est déjà retrouvé plusieurs fois à ne pas pouvoir s'empêcher de regarder les multiples spectacles qu'elle donne sui chaque fois le font grogner et trouver un substitut d'occupation sur son téléphone, dans le journal, par la fenêtre, tout plutôt sur continuer à vulgairement mater ce qui ne peut être touché. son index chatouille, influence sa respiration, il oublie de se méfier, elle l'endort presque avec un contact qu'il n'attendait pas de sa part, trop occupé à être moqueur et à croire qu'il a le lead pour la voir venir, elle, sa main, et son idée à la con. le corps tout entier tressaille, la main menace de se resserrer autour de sa jolie gorge alors qu'elle le déstabilise. plus il essaye de la comprendre plus elle lui échappe et ça l'agace. plantée là à lui faire quelque chose qu'il ne sait pas s'il doit appeler ça ironie ou vérité- parce que ça serait bien la première fois qu'elle se plairait à passer du temps piégée avec lui. "besoin de vérifier si tu plais ?" il botte en touche, parce que s'il y a une seule chose qu'il sait, c'est qu'il doit se garder d'interpréter, d'analyser et d'y voir la moindre invitation. un rapprochement faussé, un faux goût de luxure planqué derrière un rapport de force pour savoir si elle possède le pouvoir de le faire reculer. elle menace sans que ça le fasse sourciller, parce qu’il a nullement l’intention de resserrer sa poigne sur son cou fragile. "le seul problème, c’est que je ne te veux aucun mal." qu’il souffle contre ses lèvres, tenté terriblement d’y apposer les siennes pour l’embrasser. "sinon ça fait deux mois que tu serais noyée." parce qu’elle est insupportable et c’est pas un secret entre eux. elle tire sur la corde, s’amuse à chercher des limites qu’il n’impose pas. elle l’empoisonne du parfum suave de son savon, chaque inspiration vaut pour supplice. trop proche, comme si devoir dormir à côté, ou la croiser en sous-vêtements à toute heure de la journée n’était pas suffisant. les phalanges relâchent sa gorge et doivent se faire violence pour ne pas simplement s’excuser à base d’attraction terrestre pour glisser paresseusement sur sa poitrine. rompre le contact avant qu’il ne devienne trop urgent de la toucher, c’est l’équilibre fragile qu’il arrive à maintenir au gré d’efforts surhumains. il compense en effleurant son coude, suit délicatement son bras en usant de tendresse comme s’il était toujours reposé sur sa patience infinie et qu’elle était la seule turbulente des deux. caresse son poignet et détache sa main pour forcer une illusion de paix, comme si le jeu était fini, comme s’il était le premier à déclarer forfait, s’avouer vaincu d’avoir relâché sa gorge le premier. absurde pour quiconque pratique huysmans depuis suffisamment de temps pour savoir que la menace n’est pas ce qui le fera ployer le genou et le rendra servile, parce qu’il a des années d’expérience à tyranniser quiconque ne possédant pas sa sympathie. "on va pas se mentir grace …" ses doigts glissés entre les siens, l’esprit s’égare un quart de seconde sur l’anneau de la bague de fiançailles qui se fait sentir lorsqu’il sert plus fort sa paume. il s’étonne certains matins qu’ils en soient là tous les deux dans leur vie sans n’avoir jamais rien réclamé ni l’un ni l’autre. pratique arriéré du mariage arrangé auquel ils espéraient sans doute échapper, qu’ils avaient dépassé l’âge dangereux, qu’arrivés à trente ans ils pouvaient se considérer indemne et croire que les parents n’interféreraient pas dans leur vie. cette bague c’est autant la désillusion, que la surprise et une satisfaction rugissante. elle pourrait écarter les cuisses pour toute la ville, elle n’en resterait pas moins sienne, et c’est puissant, la possessivité que ça éveille. il repousse brutalement sa main au-dessus de sa tête, se rapproche jusqu’à presser son corps contre le sien quelques fois qu’il lui prenne l’idée saugrenu de se servir de son autre main pour à nouveau le prendre en otage et savoure un instant de la sentir pour la première fois contre lui. "au rapport de force, t’as aucune chance." elle en veut grace, mais elle perdra sans cesse de vouloir jouer avec plus lourd et plus brutal qu’elle. "alors je serais toi, j’irais doucement sur les menaces physiques." il se laisse une minute, peut-être moins, avant de ne plus être capable de faire autrement que la déshabiller et il sent chaque seconde qui lui échappe comme un avant-goût de sa perte de contrôle s’il n’arrête pas ce petit jeu absurde. pourtant c’est délicieux de basculer son poids contre elle, se sentir sa poitrine qui se soulève à chaque respiration, d’éprouver autant sa résistance que la fragilité de son corps qu’il est prêt à protéger de quiconque. elle est chiante, avec ses allures de princesse, ses attitudes de pimbêche et son foutu corps désirable. tout ça rentre en conflit. il penche la tête, souffle dans son cou. elle est néfaste. néfaste pour sa santé mentale et il va devoir faire avec. "parce que ça n'est pas parce que je ne veux pas te faire de mal que ça ne pourrait pas arriver." pas connu pour ses bornes, ni pour son self-control. aucune capacité à se retenir normalement, et sa soeur a déjà goûté plusieurs fois à ces débordements violents qu'il regrette dans l'instant.
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Grace Cox
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MessageSujet: Re: messy (grace)   messy (grace) EmptySam 5 Déc - 20:00

le corps docile vient rencontrer la porte. malmenée pour la première fois par le fiancé. quand egon est violence ailleurs, le mouvement est pourtant controlé dans la chambre. la main est délicate quand elle se pose contre sa gorge. pas de poigne ferme pour la faire taire, pas de menace qui impose le silence. le contact est précieux. le premier qu'il ose vers elle. après deux mois à subir ses caprices et ses humeurs, egon se réveille. et le pouvoir lui va divinement bien. la colonne vertébrale de la blonde se plie légèrement, les yeux clairs fixent les siens. ça bouscule tout à l'intérieur. cette proximité tant désirée, cette délicatesse dans le poignet, ce défi dans le regard. l'épiderme se réveille, le palpitant s'impatiente, la bouche s'assèche. il lui offre ce qu'elle attendait. parce-que tout ce qu'elle voit c'est qu'il est bouffé par toutes ces émotions qu'il s'obstine à taire. le regard bouillonne de toutes ces contradictions. paumé, le egon. envie, incompréhension et toutes ces putain de règles qu'il applique. alors elle jubile, grace. ce moment-là, elle en rêvait. le jour où elle arriverait, enfin, à craquer son obsession du contrôle, cette patience dans laquelle il s'acharnait. les semaines sont passées, les grognements se sont enchainés mais aucun mouvement vers elle. rien. pas de main levée vers sa joue tendue, pas de poigne sur ses hanches nues, pas de corps collé au sien pendant la nuit. patience et distance. quand n'importe lequel des mecs que ses frères lui ont présenté avant lui, l'aurait embrassé dès le premier jour avec beaucoup trop d'entrain pour que ce soit réellement apprécié, egon est resté à la place qu'elle lui a imposé. regarder sans toucher. et quand elle s'amuse à caresser sa chemise d'un index provocateur, elle attend simplement de voir une fissure. contrôle lâché pour céder à ses pulsions. elle sait que la serviette le démange par sa simple présence. forcément. parce-que grace meurt d'envie qu'il l'empoigne pour la retirer. ça empêche le contact qu'elle désire. ses mains sur sa peau, ses lèvres sur sa poitrine et le poids de son corps contre le sien. elle est sereine, ne s'inquiète pas de la pression qu'il pourrait exercer sur sa gorge. parce-que c'est egon. egon qui va tabasser les pâtissiers mais qui la respecte trop pour la toucher quand elle lui répète à longueur de journée qu'il ne peut que regarder. et c'est étrange cette confiance qu'elle a en cet homme qui était encore un inconnu, pour elle, il y a encore deux mois. elle partage son lit, sa chambre, sa vie, bientôt son avenir sans réellement le connaitre. et quand grace est méfiante avec le moindre homme qui ose l'approcher, elle sait qu'il ne lui fera pas de mal. il aurait pu, il aurait dû certaines fois. mais elle ne redoute pas qu'il resserre ses doigts contre elle. et bordel le grondement possessif qu'il lâche plante un coup vif dans son coeur. faiblesse qu'elle manque de laisser transparaitre. elle ne se lasse pas de cette possessivité qu'il clame dans toute la ville. elle l'associe à une protection sans faille. et pour lui, pour toute cette patience, pour ce respect qu'il lui offre depuis qu'elle a débarqué avec ses valises, elle se dit qu'elle serait prête à devenir sa femme. l'idée lui traverse l'esprit alors que son index glisse entre ses boutons. appartenir à egon, n'être qu'à lui, oublier les plaisirs ponctuels pour vivre simplement de sa passion pour elle. une part d'elle est prête à crier un yes, i do quand l'autre est terrifiée qu'une fois que l'alliance se glissera sur son annulaire, tout devienne cauchemar. qu'elle ne devienne que l'ombre d'elle-même, qu'elle brille simplement quand ils seront deux et qu'à l'extérieur elle soit simplement la femme d'egon et non plus grace. et quand il lui offre un sourire en coin, elle fait de même. elle aimerait y voir de la complicité, ce truc qu'elle n'a jamais réussi à avoir avec aucun mec avant. pourtant le corps se tend de nouveau quand elle réalise qu'elle devient mielleuse. lui demander si elle lui plait, mauvais move, grace. elle se perd dans ce besoin de validation qui lui bouffe la vie depuis toujours. et c'est ridicule de vouloir l'entendre pourtant de sa bouche à lui, elle le réclame. parce-qu'elle l'a supposé, elle a cru le voir maintes et maintes fois mais il ne lui a jamais dit. quand d'autres ne se privent pas de déborder d'images plus ou moins graveleuses à son attention, grace meurt d'envie de l'entendre d'egon. ce connard est donc incapable de lui dire ? pourtant de parfaits inconnus savent déborder de mots plus ou moins graveleux à son égard. mais pas son putain de fiancé. ça frustre, ça finit par la faire douter. alors plutôt que crier qu'elle a juste besoin de l'entendre, elle provoque. "vérifier que t'es pas gay." impossible. impossible qu'il le soit avec le regard qu'il glisse tous les soirs sur elle quand elle sort de la salle de bains. mais la provocation reste plus facile qu'une confession bien trop sincère. "le genre de choses que j'ai besoin de savoir avant de dire i do." la langue siffle mais le coeur s'emballe de le tenir si proche.  ce qu'elle veut désespérément savoir c'est si egon l'embrasserait comme elle aime -avec passion et tendresse-, s'il arriverait à éteindre son réveil pour passer la journée avec elle au lit, s'il saurait comment faire son café sans qu'elle lui dise, s'il pourrait dire haut et fort qu'il l'aime face à tous ses collègues ennuyeux. et quand il s'approche, elle s'arrête de respirer, grace. prête à grogner contre elle-même de vouloir sentir ses lèvres contre les siennes, elle pose sa tête complètement contre la porte. plus d'échappatoire. "mais tu ne l'as pas fait." pourquoi ? dis le putain. frustrée qu'il ne cède pas, qu'il reste dans ce contrôle, qu'elle espère, abrasif. la colère menace d'exploser pour lui crier qu'il est qu'un connard qui tient trop à ses foutues règles, qu'il est beaucoup trop con pour comprendre ce qu'elle veut, qu'il est frustrant à garder ses distances et se la jouer poli et respectueux. mais il arrive à l'apaiser en détachant sa main de sa gorge. un sourire victorieux sur le visage qu'elle laisse planer alors qu'il vient caresser délicatement son coude et son bras. l'épiderme réagit au contact. le corps trahit cette envie qu'elle cache derrière sa langue sifflante. l'attention est captivée par ses paroles quand son corps s'affaiblit sous ses caresses. sans même s'en rendre compte, son annulaire glisse contre ses doigts. ça brûle autant que ça calme. le corps crie encore quand la fierté souffle un fuck silencieux. occupée à attendre la fin de sa phrase, elle ne voit pas le mouvement qui vient diminuer la distance. elle ressent le poids de son corps contre le sien sans le prédire. sa main au dessus de sa tête, la respiration perd sa cadence habituelle. la pression qu'il exerce est délicieuse. les sourcils se froncent quand il lui dit qu'elle perdra forcément au rapport physique. pourtant elle sait que s'il la laissait lui montrer, elle arriverait physiquement à le faire céder. et tout ce qu'elle répond c'est sa langue qui vient humidifier ses lèvres. juste devant lui. provocation, invitation. il le prend comme elle veut. mais elle sent qu'il ne manque plus grand chose pour qu'il cède. ça bouillonne dans les yeux son envie de lâcher prise. et quand il penche la tête, elle se dit qu'elle va enfin gouter à ses lèvres. mais le visage se dégage du sien pour se glisser dans son cou. fuck, il est doué pour la faire faiblir sur ses jambes. elle soupire. mélange de désir et de frustration. il lui bloque les mains mais pas la langue -dommage. elle a encore des cartes à jouer. "on parle de me briser un poignet ou de me faire crier de plaisir ? je suis perdue." qu'elle souffle. "parce-que l'un prendra plus de temps que l'autre." grace pousse son bassin lentement vers le sien, vient chercher davantage de contact alors que son corps brûle sous le poids du sien. elle glisse ses doigts entre les siens, elle l'empêche de décoller ses mains, l'emprisonne dans la seconde. "c'est quoi qui te fait le plus triper ? la violence ou le plaisir ?" elle profite d'avoir sa joue toute proche pour venir déposer quelques baisers le long de sa mâchoire. l'avoir à l'usure, le sentir craquer contre elle, c’est ça qu’elle veut. "dis moi, egon." elle le supplie presque. la voix se casse dans un son plaintif. et tout ce qu'elle veut c'est arriver à avoir une réaction de sa part. puis au loin, le cri de l’un de ses frères qui l’appelle. elle sait ce que ça veut dire, elle sait que derrière se cache un besoin que je vienne ? inquiet. parce qu’évidemment que grace est la princesse à venir sauver des mains de l’horrible fiancé. ce demeuré ne se doute pas qu’elle crève d’envie d’être marquée par egon entre deux baisers. "mes frères n’attendront pas une heure. ils sont assez possessifs quand ça me concerne." et elle se demande s’il est du genre à s’opposer à ses frères. ceux qui font bloc quand il s’agit de la petite dernière. est ce qu’elle est là la limite d’egon ? sa famille à elle ? aucune foutue idée. mais elle sait une chose : elle est prête à s’improviser une grippe plutôt que le voir se décoller d’elle.  
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Egon Huysmans
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MessageSujet: Re: messy (grace)   messy (grace) EmptyLun 28 Déc - 19:13

ça pourrait vexer, faire réagir l'ego masculin, ruer l'image rigide du mâle alpha, et peut-être qu'en d'autres circonstances, l'humeur aurait été mauvaise, et la réaction cinglante. mais c'est une lueur d'amusement qui s'allume alors qu'elle provoque. "on doit connaître tous les vilains petits secrets de l'autre si on se marie ? alors je me suis tapé ton pâtissier si fort. puis j'ai du m'en débarrasser." il sonde le fond de ses yeux délicieux. si elle est inquiète de sa sexualité c'est qu'elle a des problèmes de mémoire pour toutes les fois où il s'est fait surprendre à avoir l'oeil qui traîne sur elle lorsqu'elle se donne en spectacle dans sa dentelle délicate. qu'elle s'est inventé une surdité toute spéciale qui la rend hermétique à ses grondements de frustration de tomber nez à nez avec sa lingerie. et c'est machinal, quand la pensée s'y égare, le regard glisse jusqu'à la serviette. putain. comme une dévorante envie de s'offrir une nouvelle image de son corps mais la poigne impitoyable qu'il impose à autrui marche aussi très bien sur lui-même et son irrésistible envie de la toucher. la raison tord le désir, le fait plier, le retient à même la bride. c'est un tour de force mais tenable pour l'instant. la frontière est une ligne saillante qu'il peut parfaitement sentir dans toute sa longueur.  rien à répliquer sur le fait qu'il l'épargne, parce que si elle a raison, il n'y a rien à débattre, rien à revoir, rien à corriger. elle est l'exception, qui n'aura pas à affronter sa colère à moins de parvenir à aller trop loin, à trop pousser, à trouver les leviers suffisants pour lui faire oublier à quel point il se doit de la protéger. alors en attendant, il veut bien jouer à son jeu, laisser se dissoudre la distance salvatrice, lui faire éprouver comme un échantillon de tout ce qu'il lui évite en mettant entre eux un ou plusieurs mètres attentifs. un rappel à l'ordre ou au désordre, lui faire goûter les lois physiques, qu'elle se souvienne qu'elle a beau briller avec ses attitudes de princesse, si elle y parvient c'est juste parce qu'il la laisse jouer la ballerine sur le devant de la scène, parce qu'il choisit de ne pas la faire tomber, de s'imposer. toute sa fragilité pressée contre son corps est enivrante quoique dangereuse et addictive. plane le doute de savoir si elle finirait par s'en plaindre, par réclamer la liberté, mais la langue qui chatouille sa patience en passant sur ses lèvres présuppose l'inverse. provocation irritante qui n'obtient rien en retour, ni mouvement de sourcils, ni de commissure parce que la retenue opère comme un instinct musculaire sans nécessiter de faire appel au cerveau qui bousillerait sans doute tout dans la seconde s'il avait seulement voix au chapitre ne serait-ce qu'une seule fois. pourtant elle est au moins aussi amusante qu'agaçante. minuscule plaie qui se réveille au moindre mouvement et promet de rester brûlante quoiqu'il fasse, grace est autant son fardeau qu'une manne secrète, dont il chatouille le cou sans rien abimer. c'est toujours comme ça avec les animaux sacrificiels : bénis et intouchables jusqu'à l'autel. game on, à voir ce qu'il adviendra d'elle quand elle aura dit i do mais il est presque serein quant à sa capacité de continuer à s'enfermer dans un respect platonique. "je crois que pour ce qui est de crier de plaisir tu sais très bien où aller et qui démarcher." et c'est certainement pas lui. dans le fond qu'importe, du moins c'est la position qu'il défend avec nonchalance et distance, un verre de whisky à la main, une à deux fois par semaine auprès d'un grimmer sceptique qui a plutôt intérêt à lâcher rapidement le sujet sous peine de mort. l'ennui c'est qu'il a autant de chance de lui briser un poignet que lui briser la voix en vocalise, parce qu'il se garde bien, en temps normal, de poser ne serait-ce qu'un doigt sur elle, parce que le self-control à ses limites bien garder, et qu'il sait que la colère est un fleuve qui déborde pour rien chez lui. elle joue avec le feu et c'est difficile de définir s'il la hait pour ça ou trouve ça exquis, alors qu'il menace de broyer ses doigts de la sentir presser son bassin plus fermement au sien. elle alimente deux voeux différents, deux personnalités contraires qui peinent à se mettre d'accord sur quoi faire d'elle alors qu'elle n'est rien de plus qu'une menace à sa santé mentale en attisant aussi assidument son désir pour elle. ça gronde dans la fond de la gorge alors qu'elle fait naître un sourire sur ses lèvres d'une question épineuse. l'envie de la chasser est prenante, brutale, alors qu'elle s'immisce un peu plus dans le périmètre radioactif en posant quelques baisers sur sa mâchoire. allumeuse et détestablement douée, à bien y réfléchir il comprend que ni le pâtissier ni aucun autre connard ne sache dire non à la pauvre grace cox qui supplie que quelqu'un éteigne le feu qu'elle a entre les cuisses ; ça produit un étrange mélange de rage et d'amusement, dont l'équilibre plus que fragile permet tout juste de le maintenir dans la bonne humeur. "les deux ensemble." difficile à dissocier de toute façon, quoique la violence ait lentement pris le pas sur le plaisir depuis qu'elle erre dans cette maison, le diamant au doigt pour preuve qu'il est en train de perdre sa capacité à sauter la première venue sans qu'elle s'invite sans cesse dans son esprit. il arrache ses mains de ses prises, dépassé de peu par l'irrésistible pression qu'opère un corps à demi-nu contre le sien. ses doigts se referment sans ménagement sur ses hanches à en être douloureuses. elle exagère, à chercher comme ça, à provoquer, à jouer avec ses nerfs brûlés par l'impatience. une main glisse jusqu'à sa cuisse nue, remonte la serviette d'un ou deux centimètres. et il pourrait continuer s'il avait pas cette voix, qui, pour une fois, ne réside pas dans son crâne mais monte de l'étage inférieur, à lui faire ravaler un juron. "faut qu'ils intègrent que t'es plus à eux, j'en ai rien à foutre de leur incapacité à attendre." ça refroidit efficacement, les frangins, la famille, le putain de repas qui lui dit rien. il s'écarte avec mauvaise humeur. pour finir, les fringues absentes ne l'amusent plus. "va falloir qu'on t'habille malgré tout." et si le regard glisse à nouveau sur son corps, il recule encore, pour s'assurer de ne pas y retourner, jusqu'à heurter le lit et s'y rasseoir presque avec docilité. "ça devient urgent." s'il en croit l'envie de la bouffer plus que des yeux, mais aussi la présence pressante de ses frères qui ne va faire que déborder s'ils ne donnent pas signe de vie. "plus d'idées à la con comme ton rouge à lèvres sur mes chemise, et je te ramène tes fringues. t'en dis quoi grace, on peut se comporter comme des adultes ou tu campes sur les enfantillages ?"
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