(TW) 1M/1F — CHRI(N)S(T)ANITY

âge ENTRE DIX-HUIT ET VINGT ANS. prénom ou nom si imposés / autre MARTYRE, la misère au bout des doigts. crasseuse, la pupille dilatée, les cheveux ébouriffés, les jambes grandes écartées. les ecchymoses sur les bras, et pourtant, ce sourire, celui qui ne lui sied, celui qui nous effraie. holy whore ; du bordel à la croix, les paumes liées, sûre d’enfanter — she has the antichrist in her womb. f o l l e e t b o i t e u s e , j a l o u s e e t m a l a d i v e . visions divines, archangéliques : l’internée hors de ses murs, OÙ EST LE BON CÔTÉ DE L’ASILE ? fc proposés tête blonde, mince à souhait, de celles qui inspirent le dégoût et la pitié. le visage émacié, sans réelle identité — (( FC LIBRE )).

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dans la nuit impénétrable
sous la neige nous errons
on voit que c’est le diable
qui nous fait tourner en rond
...........................................
où vont-ils ? que vont-il faire ?
pourquoi chantent-ils en chœur ?
fêtent-ils noces d’une sorcière ?
enterrent-ils un des leurs ?

ALEXANDRE POUCHKINE.

il avait rêvé d’un c e r f, la nuit dernière.
ou d’une femme. déité cornée, bois sur la tête, ensanglantée. elle se tord, lascive, le souffle court, les paroles brèves, laconiques.
et le corps,
NU.
elle est son ange, sa misère,
son destin, son c h â t i m e n t :
elle est
sa d e r n i è r e o b l a t i o n .
son Salut est caché dans les lubriques, sale et sans goût — il l’a trouvé dévergondée dans un de ces cabarets, prostituée, ne serait-ce que pour un sou. MODERNE MESSALINE, exténuée non rassasiée, la pécheresse a dans le regard l’opprobre de son pardon. la souffrance est beauté, et le poète maudit prétend aimer celle qu’il hait.
CABOTIN. mais son fléau ne lui plaît guère : alors il va, le garçon, délaissant l’amourachée dans le taudis du Frère* dont-elle fuit le regard, épouvantée. il va, loin, court et s’enfuit, mais finit, hélas, toujours par revenir.

Citation :

"IK HOUD VAN JE" ou les baisers entrechoqués des terribles vers de dante. "amor, ch'a nullo amato amar perdona" — amour qui ne dispense nul être aimé d'aimer en retour, soufflé puis désavoué. vil hypocrite, DE RUYTER prétend comme il le fait souvent. il la hait, cette fille, la lippe pincée, négligeant sa fiancée. il l'exècre, cette dame, le regard posé sur ses courbes sans attrait. il la maudit, l'amante abhorrée, indécente et mystifiée — il la trompe, la salit : son être, son corps et son âme, chacun y passe sous les œillades déplacées de l'adoré, (( et pourtant, aucun regret. ))

mais elle aussi a ses visions. intuitions futures, prémonitoires : elle se sait accompagnée. mais la cabane est vide lorsque le Frère* la quitte — qui est donc ce mauvais être qui lui broie les tripes et la fait tant souffrir ?
C’EST LE DIABLE, dit-elle, QUI SE TROUVE EN MOI. C’EST LE DIABLE ET SON FILS, SOUS MA CARCASSE, QUI GISENT TOUS DEUX EN MOI.
ses viscères ne tiennent plus, ses cris se font tortures. le Frère frappe, la bat, et l’aimé, effrayé, tente de la raisonner.

à chaque œillade sur la Croix, à chaque prière qu’elle Lui adresse,
elle le sait,
MÊME,
elle en est persuadée,
qu’en son sein,
au fond d’elle,
se trouve,
là,
caché,
dissimulé,
sans honte ni reproche,
la figure de l’Impie.

*âge FIN DE LA VINGTAINE. prénom ou nom si imposés / autre LE POUILLEUX DE LEIDEN ; les dents brisées, les points fermés et la moustache mal rasée. des loques en lambeaux, des cloques sur la peau — captain lebiadkine, colérique et légèrement difforme. christian man, homme du Christ, l’abstinence  non souhaitée, hagard face au Dieu, bavard face aux bœufs : il s’échauffe, foutrement impulsif, le sang qui monte et qui redescend, tantôt sur le pif, tantôt sur les mains. s a o u l " t’aurais mieux fait débile rester chez toi, mec ", franchement a l c o o l o " j’savais que j’aurais jamais du te filer cette bière, espèce de déchet ", mais il y a dans la cage un oiseau qui bouge, se retourne et rêve, prisonnier, de s’envoler. un pigeon? un corbeau? un loup de mer, albatros? NON, que dis-je, NON, c’est un CŒUR, qui, dans sa case, BAT ! et il vibre ! plus que jamais, il v i b r e ! fc proposé la folie exacerbée, dans la veine d’un ephraïm winslow (( ROBERT PATTINSON )).

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le dernier coup lui a été fatal.
le fer en sang, sur ses tibias. l’os à demi découvert. la jambe cassée. les respirations, saccadés. la barre entre ses mains, rouges, rageur. SOTTE, qu’il hurle, prêt, de nouveau, à frapper — NE DÉPLAIS PLUS JAMAIS AU PRINCE !
LE PRINCE. un sobriquet ridicule, quoique flatteur, qu’il  avait donné à celui qui s’apprêtait à épouser sa Sœur. sujet aux disputes, toujours éphémères, provoquées à chaque fois par le grisant nectar infusé par la BÊTE (car il n’avait été, depuis le début, qu’une BÊTE aux yeux de tous, malgré son apparence et ses pulsions, sauvages, plus humaines qu’animales), il n’avait jamais cessé de mépriser le Frère, peut-être bien plus que sa femme, en dépit de l’admiration que ce dernier lui vaut. il est son sauveur, son héros, le Stavroguine de son capitaine, sans doute même de son Piotr. c’est pour ne pas le perdre qu’il bat sa Sœur, pour ne pas laisser son dernier regain de dignité lui échapper. il ne lui suffit pourtant que de la croiser pour que tout s'éclaircisse de son coté.  
car si le Prince est sa destinée,
elle est sa fatalité.

@LIEVEN SPIEGHELL
il est celle dont-il a toujours rêvé.
c’est au détour d’un quartier que ses yeux se sont posés. elle, déesse de son amour, maîtresse de ses humeurs et de son carde, plein de f r a y e u r. vulnérable, il l’observe. longtemps. de loin. souvent.
mais il ne lui a jamais parlé.
Splendeur anadyomène aux charmes ensorcelants, il ne vit qu’à travers elle. son regard l’empoisonne, ses baisers l’emprisonnent, et sa voix seule le transporte dans un autre pays, un autre voyage, un autre monde.
j e t u e r a i p o u r t a b e a u t é
frustré, angoissé, la faim l’assaille et lui triture les entrailles — la plume gratte la feuille et cicatrise l’encre de ses maux par la promesse rêvée d’un amour à la Cyrano.
alors il écrit.
des poèmes, où des Amazones en tenue d’Ève, se prosternent.
des récits, où des Hommes, faibles et ignares, s’entretuent.
des drames, où Vénus, dans sa seule grâce, bénit son front, luisant de clarté, murmurant à elle-seule le secret de ses attraits.

l’amant crucifié,
condamné à souffrir,
marmonne, alors, sur son bois,
les seuls vers
jamais appréciés
j e t u e r a i p o u r t a b e a u t é

un dernier mot

voilà le genre de persos qui me plairait beaucoup de voir débarquer sur le forum.

je n’ai pas d’exigences particulières ni de précisions vraiment importantes à développer ici, après tous les deux pl sont assez libres même si je tenais énormément à leur donner une dimension beaucoup plus sombre que d’ordinaire, parce qu’après tout l’monde dans lequel on vit n’est pas tout rose (preuve avec le contexte). l’obsession dérangeante (presque morbide, je dirai même) du POUILLEUX par rapport à lieven peut en effet jouer un rôle clé dans la relation qu’il entretient avec maarten, voire avec sa sœur, mais je détaillerai ça après coup. ça promet au moins pas mal de dramas, et Dieu sait qu’on aime ça ici. tous les fc sont libres, même si j’ai franchement eu un coup de cœur pour pattinson dans the lighthouse en tant que POUILLEUX de service. ce n’est qu’une recommandation parmi tant d’autres, mais ça donne une idée de la vibe du gars.

fais ce que tu veux autrement, tant que tu t’imprègnes du perso et que tu t’éclates, ça m’va tout autant. l’essentiel est que tu t’amuses, of course. n'hésite pas à m’envoyer un mp si t’as des questions, mes dm sont grand ouverts.

bises. j’t’aime déjà.