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 slide away (bram)

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Grace Cox
Grace Cox
Date d'inscription : 15/11/2020
occupation : cox's sweetheart, british jewel in town.
originaire de : london, england.
Messages : 14
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MessageSujet: slide away (bram)   slide away (bram) EmptyDim 22 Nov - 19:06

slide away | @bram de graaf
so won't you slide away back to the ocean,
I'll go back to the city lights


les doigts déroulent avec minutie les collants opaques sur ses jambes nues. l’amande douce de son lait corporel se glisse dans les narines. patience et délicatesse dans les phalanges. elle ne se précipite pas, grace. le temps est étiré, le retard est amplifié, le soupir est satisfait. nuit noire dehors. pas de fiancé dans les parages, sans doute une réunion au cabinet. aucune foutue idée de ce qu’il fait. pas de souvenir qu’il ait évoqué une journée plus longue que les autres. mais elle n’est pas connue pour être attentive aux diners, grace. le regard davantage attiré par ses yeux noirs que par cette bouche ennuyeuse qui évoque dossiers, clients, argent. en général, elle lâche rapidement l’affaire pour s’amuser à glisser son pied nu contre son tibia. le voir tressaillir de surprise, l’entendre gronder tout en restant impassible face à sa mère et sa soeur. magique et jouissif. ou alors, il est juste parti fracasser le pauvre mec qui a osé poser sa main dans le dos de grace au centre commercial l’avant veille. probable. elle serait prête à mettre sa main manucurée en jeu. pas la première fois qu’il reviendrait avec les poings ensanglantés. intouchable, la cox. fiancée et protégée, elle est de ces diamants bruts qu’on ne peut admirer qu’au loin sous peine de perdre trois dents et d’être laissé pour mort sur le trottoir. les talons enfilés, un geste de rouge à lèvres sur la bouche, signature singulière qu’elle applique avant chaque sortie. les pas sont francs et affirmés, ça claque contre le parquet. ça résonne dans ce silence mortuaire. qu’elle réveille la maison entière, grace s’en contre-fout, elle n’aura aucun mal à dire qu’elle sort rejoindre egon en ville alors que c’est absolument pas le cas. les rues sont désertes, les mains se glissent dans les poches de son manteau pour se protéger du froid. le lieu est connu des habitués, grace connait le chemin. contrat officieux avec l’hôtel à côté de la gare, la confrérie ajoute quelques billets pour rendre les serveurs silencieux et aveugles. quand la cox arrive sur place, un simple hochement de tête suffit pour qu’on l’amène aux escaliers. qu’ils osent même lui demander un papier d’identité ou une explication sur sa venue un mercredi en pleine nuit, elle leur plantera leur stylo dans la cuisse. et rien ne transparait de l’extérieur. la porte est classique, blanche, similaire à toutes celles qui sont au premier étage. pourtant quand sa main délicate se pose sur la poignée pour la tourner, le contraste est flagrant. musique lascive, lumière tamisée et cette fumée qui bloque la vue à moins d’un mètre. chaleur étouffante qui pousse grace à se dévêtir. à peine le talon se pose sur la moquette rouge qu’un plateau lui est présenté. poudre blanche, cachets de toutes les formes, quatre verres aux liquides variés et une cigarette. un fin sourire sur le visage alors que grace attrape un verre et la cigarette. le serveur s’apprête à s’éloigner alors qu’elle secoue la tête. bouge pas, tosser. les lèvres se posent et avalent la vodka en quelques gorgées. les yeux se plissent alors que le liquide fraiche coule dans sa gorge. verre reposé sur le plateau, les doigts de grace viennent jouer avec la cigarette.  et elle sait qui elle cherche, parce-qu’il est forcément là. probablement plus à l’heure qu’elle, à tous les coups bram est posé dans un coin avec un bouquin. ou peut-être que c’est révolu, ça. peut-être qu’il a déjà commencé la soirée sans elle, quelques verres finis et de la compagnie féminine à ses côtés. les sourcils se froncent, elle peine à y croire. quand une main se pose sur son avant-bras, la réaction est instinctive, la sienne vient claquer l’étranger. wanker. et elle est ravie d'agiter la bague de fiançailles. elle brille, même dans l’obscurité et elle fait fuir les plus insistants en une main violente et sèche. alors peut-être que cet engagement n’est pas qu’un putain de caillou dans son escarpin, peut-être qu’il peut la sortir de situation lourde et fâcheuse sans qu’elle aille crier auprès de ses frères ou de son fiancé. pas peur, grace, des mecs qui ont trop bu et qui ont les mains baladeuses, elle sait comment les repousser. un verre cassé contre la gorge, un couteau menaçant contre la cuisse ou les doigts plantés dans les yeux. et c'est au détour d'un canapé qu'elle le voit. les doigts viennent glisser la cigarette entre ses lèvres alors qu'elle se pose à côté de lui. proche, trop proche. ils se touchent des cuisses jusqu'à l'épaule.  "t'as du feu ?" c'est à peine une question, davantage un trouve moi du feu. elle n'aime pas attendre, grace. encore moins quand elle est sobre et calme. pas de tension dans le bas de la nuque, pas de colère dans le fond des intestins, pas d'envie de meurtre immédiate. ça l'ennuie de ne pas être consumée par ces émotions. parce-qu'elle ne sait pas vraiment comment agir. alors elle récupère un nouveau verre qu'elle avale de nouveau d'une traite.  "tu m'attendais ?" un sourcil s'élève, le regard est méfiant. quoi qu'il dise, elle aura une remarque sur la langue. probablement qu'il le sait. un non ne lui offrira qu'une grace vexée et grinçante. un oui ne sera qu'une occasion de lui rappeler qu'il n'est plus le bram qu'elle a rencontré il y a deux ans. puis ses yeux divaguent vers sa cuisse, quelques centimètres de peau découverte à cause d'un effilement malheureux et contrariant de son collant. ça la chagrine, grace. elle est prête à s'insurger contre le monde entier pour la qualité médiocre de cet achat. elle râle, s'agace seule avant de relever la tête. ça la surprendrait même pas que ce soit le fiancé qui l'ait effilé en faisant du tri dans sa garde robe. dickhead.
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