There are many things that I would like to say to you (tw)

nom Jordaens. Un nom banal. Un nom sans âme. Sans profondeur. Juste celui qu'il se trimballe. Celui qu'il se partage avec ses parents. prénom Saturn. Comme la planète. C'est d'un niais, osez le dire plutôt que de simplement le penser. Pourtant, ça attire l'attention. Saturn. Et puis ça vient de sa mère, une astronome travaillant initialement à l'observatoire de Leiden, qui observait Saturne quand son fils a donné son premier coup de pieds. Un signe, une belle histoire, pas si niaise en fin de compte.surnom "s" [ess], ou bien encore Sat. Diminutif du prénom dont il est affublé depuis qu'il est né. Il n'aime pas ça, les surnoms. Et s'il en tolère d'autres, c'est surtout de la part de ses colocataires. âge 24 ans qu'il existe, qu'il foule cette terre de ses pas devenus moins assurés depuis cette fameuse nuit. emploi/occupation Vendeur dans une librairie pour payer sa part du loyer, financer ce qui coûte bien trop cher. Etudiant en dernière année de master d'art. Peintre au rabais qui en attendant que son talent soit reconnu se destine à la restauration d'œuvres d'art. statut civil Il crève sous tellement de culpabilité qu'il ne se voit avec personne. Pas vraiment en tout cas. Célibataire qui s'oublie parfois contre d'autres dermes que le sien. orientation Il est pas difficile, S. Tant que ça a un trou pour être pris, ou quelque chose entre les jambes pour le prendre. Bisexuel, sûrement, peut-être même pan, puisqu'il ne s'arrête pas à un genre, mais il n'a jamais dépassé le stade des genres classiques. vit avec Un roi manipulateur, une princesse déchue, un spectre envieux, et un apprenti détective. Colocation minable qui l'a fait tomber bien trop bas. situation financière Passable. Ni minable, ni moyenne... ça doit être ça que veut dire passable. Il s'en sort. Il bosse pour payer ce qu'il faut. Ce n'est pas comme si ses parents avaient assez d'argent pour l'assumer. son avis sur la confrérie Comme tout le monde, il en connait l'existence depuis son arrivée en ville, mais n'a jamais été tenté de la rejoindre. Pas d'envie particulière. Pas de désirs crépusculaires de devenir l'un d'entre eux. Aucun regret, donc, qu'ils ne l'aient pas encore reconnu, lui et son talent de pacotille. en fait partie non avatar nariman malanov. groupe REMBRANDT.


caractère— Influençable. Secret. Torturé. Emotif. Observateur. Rêveur. Créatif. Angoissé. Manque de confiance en lui. Perfectionniste. Bordélique. Effacé. Dévoué. Impulsif. Passionné. Joueur. Sociable. Autodestruction. Colère sourde. // L'âme qui part en vrille. La colère qui dévore ses entrailles. La culpabilité qui le noie. Le mal-être qui s'agrippe. Le jeu qu'il offre au monde. L'amertume qui s'attarde sur sa langue. La clope ou le joins qui vient se greffer à ses lèvres et font rougeoyer ses yeux. Le talent méconnu qui s'abreuve de ses tourments ; l'abstrait pour exutoire, le réalisme pour dévotion, l'imitation pour avenir. Des toiles dingues depuis que Lukkas est mort. Du talent à l'état pur qu'il n'a pas laissé entrevoir, si ce n'est sur les pavés de la ville, ses vraies toiles qu'il stocke sans état d'âme.

du vrac son dernier mensonge « J'vais bien, ok. » qu'il a sorti l'autre jour à sa sœur, le regard qui fuit, la cigarette qui s'enlise à ses lèvres, et les iris du petit roi qu'il sent peser sur sa nuque. style vestimentaire Débardeur, tee-shirt, pull, veste sombre, jeans. physique Il a les cheveux noirs à l'origine, qu'il décolore parfois, ou laisse reprendre ses droits. Les yeux bleus, le teint pâle, une silhouette qui semble fine, mais dont les vêtements cachent une musculature sèche mais bien présente. Corps finement dessiné. le dernier plat raté Du riz au lait. Il l'a fait cramer parce qu'il répondait à un texto. un secret à garder Lukkas. Un simple prénom. Une simple vérité. La seule qui compte et qui lui pourrit l'âme. La culpabilité de cette nuit de trop, et d'autres avant. Y a la crainte qui croupit… parce que c'est de leur faute s'il est mort. son plus gros regret Ca tourne en rond, parce que ça rejoint son secret, cette culpabilité qu'il traine depuis. son dernier achat Un nouveau tube de peinture ou un paquet de clopes, il ne sait plus vraiment. sa relation à sa famille Distante. Plus encore depuis cette fameuse nuit, parce qu'il a l'impression que sa sœur va comprendre si elle creuse, et que le petit roi, il le craint. un défaut agaçant Bordélique. Enfin ça reste du bordel organisé, parce qu'il sait où est chaque chose. Mais il est certain que ça peut en agacer certains. Surtout qu'il s'énerve quand on touche à son bordel.

long short story
Leur mère regardait trop souvent les étoiles quand elle les a eu, les jumeaux. Saturn et Venus, ses planètes magnifiques échouées de ses entrailles. Des gosses qu'elle a eu sans lui, ce père qui n'a été qu'une nuit sous les étoiles de l'observatoire où elle bossait. Le regard trop tourné vers le ciel, vers les authentiques plutôt que vers les reproductions. Elle a juste fait le nécessaire pour qu'ils aient un toit sur la tête, de quoi manger et s'habiller tous les jours.

Pour le reste, elle leur faisait confiance, à ces gamins trop sages, qui rêvaient bien souvent avec elle, le nez fourré dans les nuages. Eux qu'elle laissait à ses parents chaque fois qu'elle devait s'envoler. Eux qui grandissaient dans un petit village merdique des Pays Bas. De ceux qui font pas rêver. De ceux où il faut s'inventer des songes pour pas avoir l'impression d'étouffer. Ils étaient là l'un pour l'autre. Lui, l'artiste trop sage pour dévier du chemin que l'on veut qu'il emprunte, le petit prodige du pinceau qui hérite d'une bourse pour intégrer l'université de Leiden en études d'art.

Le campus ? Non. Il avait besoin d'autre chose, c'est du moins ce que lui a soufflé ce mec rencontré au détour d'un couloir. Une coloc. Fallait juste qu'il trouve de quoi payer le loyer, et il y a mis les pieds. Ca l'éclatait, S, de pouvoir oublier ce que le monde pouvait être. A ricaner, à boire, à fumer. A se laisser monter la tête par ce mec, ce coloc, qui lui soufflait qu'il ne serait pas cap de faire telle ou telle chose. Ca ricane. Ca fredonne. Ca répond. Taré... il s'embarque dans ses délires, ose jouer à l'équilibriste, capture des lèvres comme on désigne une cible d'un viseur tenu par un autre. Il a l'impression de voler à ses côtés, qu'il lui souffle cette confiance qu'il n'a pas, parce que les décisions, ce n'est pas Saturn qui les prend vraiment.

Passe-droits qui pardonnent tout, qui lui donne l'illusion que rien n'est si grave dans ce qu'il fait... y compris à cet autre colocataire. Des jeux. Rien de plus. Et pourtant, c'était comme un manège duquel on est incapable de descendre, un sourire vissé aux lèvres. Toujours partant pour s'amuser. Avec lui. Avec elle aussi... un peu. Mais surtout au détriment de Lukkas. Pauvre poupée entre les mains des marionnettes dont le maître tient parfaitement les fils. Pas que S le déteste le gamin, il lui rappelle même lui, avant. Mais c'est juste comme ça. Juste pour ne pas décevoir le marionnettiste.

Jusqu'à une nuit. Celle de trop. Celle qui a tout fait sombrer. Celle aux paroles que Saturn ignore. Celle où ils s'en sont pris pour la dernière fois à Lukkas... jusqu'à ce que l'overdose leur dérobe leur jouet. L'aube qui dévoile le teint cireux de la victime. S qui s'approche, qui réalise trop vite, qui se met à gueuler comme une poule qu'on égorge pour appeler les autres, tenter de ressusciter le gamin, et c'est une gifle du maître qui le fait taire. « Tu vas la fermer oui, tu vois pas qu'il est mort. » S qui recule, le cul par terre. Qui se prend la tête entre les mains. Ils vont finir en taule. Mais le marionnettiste leur dit quoi faire quand la police débarque. Pas de leur faute. Il se droguait. Sûrement une prise de trop. Le genre qui aimait la violence quand sa porte se fermait. Tellement de conneries débitées qui lui ont donné envie de vomir. Et puis l'argent qui termine de graisser les bonnes pattes. La police qui clôt l'affaire, conclut à une mort accidentelle.

On efface toute trace du drame. La chambre refaite à neuf. Saturn qui n'y met plus les pieds, comme s'il s'attendait à croiser le spectre de Lukkas. Qui se souvient. Qui rêve. Qui cauchemarde : « Pourquoi t'es comme ça avec moi ? » qu'il ose, Lukkas, et S qui lui répondu juste : « Oh allez, on fait qu's'amuser, tu l'sais bien. » en lui collant un baiser sur la joue, avant de tirer un coup sur son joins. « C'est ça pour toi s'amuser ? » Regard de l'artiste qui dévie, regard qui tombe sur le corps allongé à ses côtés, chairs décharnées, trop mort pour ne pas être un cadavre de plusieurs jours, voir plusieurs mois.

Et la respiration qui lui manque qui le tire des bras d'un Morphée rancunier. Les mains qui tremblent vers la lumière qu'il allume, comme s'il s'attendait vraiment à le trouver dans son lit. C'est une clope qu'il mène à ses lèvres, qu'il allume comme le dernier des cons trop hanté par tout ce qu'il a pu faire. Y a la crainte que si Mars tombe, il lui mette sur le dos toutes les saloperies qu'il a faite... pour lui. «Mais quel con, putain. » Piégé dans ce maudit pacte qui l'enterre. Ses doigts qu'il fait passer sur ses yeux qui papillonnent. Parfois, la nicotine, ça suffit plus. Parfois, même peindre, n'est pas assez. Parfois, il veut juste avoir mal. Parce qu'il se sent mal pour tout ce qu'il a fait. Il a peur aussi, de ce qu'il se passerait s'il vendait la mèche. Peut-être un peu de lui aussi. Alors il continue de sourire, de ricaner, de s'enfoncer. Y a bien qu'auprès de Moon qu'il a l'impression de pas devenir fou, parce qu'elle sait, elle aussi, parce qu'elle comprend, qu'elle ressent la même chose que lui. Mais il garde certains secrets, le plus gros après cette mort dont ils sont responsables, c'est qu'il n'en peut plus de ce secret qui le rong, et qu'il ne fait que jouer le rôle de sa vie : les convaincre qu'il est toujours de leur côté, prêt à garder ce secret de toutes ses forces.

Ouais, la vie lui semble fade maintenant. Et puis... y a Saul qui emménage dans la chambre de Lukkas. Ancienne chambre. C'est presque un soulagement, parce qu'il le sait, tout va se finir avec lui.

happy hours
pseudo e. butterfly type de personnage pré-lien de @Saul Lugaard as-tu envie qu'on lance un rp avec toi pour aider à l'intégration ? Pourquoi pas   . plutôt hyperactive/hyperactif du clavier ou tranquille emile Un peu des deux.

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[i]nariman malanov (19/12)[/i]