conjuring her deepest fears (ksick)

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est-ce que t'es nerveux, connard ? à peine. un peu. peut-être. whatever. ça te plaît, les minis crises cardiaques, l'envie de t'arracher de ta peau dont elle seule sait te tourmenter pour l'éternité. fucking bitch qui s'amuse encore à jouer hard to get même après trois ans à défoncer sa petite chatte et posséder son corps quand bon te semblait, de gré ou de force, always whatever. presque déçu aussi, que le padre ne soit pas là pour assister à tout ça. pour désapprouver ta cavalière, ta vie entière. petit diable qui obtiens beaucoup trop, toujours ce qu'il veut. ramener leurs cadavres en décomposition, les sortir de leurs tombes et les asseoir en face de vous au resto, les gens trouvaient que c'était de mauvais goût apparemment. tu le ferais certainement dans l'un de tes films, tant pis. la vie était si ennuyante face à tout ce que le cinéma pouvait offrir pour satisfaire les fantasmes malades dont tu devais faire sans, dans la réalité. denial. arraché des bras de diwa pour te traîner chez-toi. les yeux pas droits, rien qui change, mais le sourire niais et un peu fier accroché aux lèvres. la douche, le costume que t'enfiles parce que tu te forces, pour l'endroit. la crinière pourtant bien en pétard parce que whatever. tu grimpes sur ta moto, même si t'aurais préféré aller le chercher, pour t'assurer qu'elle vienne, qu'elle soit là, qu'elle soit à l'heure au fucking coffee compagny. of course qu'elle était pas à l'heure et que tu grinçais des dents dehors sur ta moto, en fumant ton pétard pour calmer tes nerfs à vif par ses soins. bitch. ça fonctionne que moyennement. rougie tes yeux un peu, te remets un sourire de petit con à la gueule, au moins le temps que tu suives l'hôtesse au sublime cul jusqu'à votre table. le temps que tu commandes des mimosas, une bouteille de bulle pas encore ouverte qui dort dans un saut. ça tape que quand tu relèves les yeux devant personne. la nervosité qui revient, qui te fait taper du pied, la jambe qui saute frénétiquement parce que tu ne sais plus quoi faire de toi, en attendant, que tu fumerais bien une clope. que tu bois et te perdant autour, à analyser les gens, leur inventer des vies, leur trouver des horreurs auxquelles les associées. ce serait bien qu'elle se magne parce que y a ton regard qui a croisé celui d'une rouquine qui est là avec ses parents, avec son fiancé, mais qui te regardes avec beaucoup plus d'appétit que pour son assiette ou son beau. que tu gâcherais un peu le truc à elle baiser une petite conne dans les toilettes en l'attendant. quoi que. elle ne se gênerait pas, elle, ksenia. toi ? toi tu te gênes ? non. c'est juste que ça te ferait chier de la manquer. tu fixes la montre hors de prix du padre, qui trône à ton poignet. peut-être qu'elle ne viendra juste pas. merde, t'y avais pas pensé, à ça. qu'elle te pose juste un lapin infini. tu sais pas, les yeux perdus sur la cuisse que la rousse dévoile sous sa petite robe blanche, tu pèses sur la balance d'anubis, tes couilles versus la pierre dans ta poitrine. qui gagne ?

@ksenia belinski

**Date d'inscription :** 21/11/2020

pas envie d'y aller, pas envie de le voir, pas envie de sentir sa liberté se réduire à peau de chagrin juste parce qu'il existe de nouveau dans le périmètre étroit de sa petite vie. problématique, kick, à qui elle dit non pour finir sur un oui, juste par manque de volonté, par excès de curiosité et puis parce que le monstre a la bonne idée d'agiter le spectre d'un cadeau, qui suffirait presque à masquer sa gueule pleine de dents et faire croire l'espace d'un instant qu'il arrive à être normal. elle y croit une seconde sur deux mais c'est trop tard, elle a dit oui et elle a bien trop la trouille que ça finisse mal si elle mise tout sur un non. qu'il vienne la chercher, qu'il l'arrache à sa chambre, la traîne de force chez lui, quitte à manquer de la tuer pour y arriver, et qu'elle perde tout : sa fierté, sa dignité, sa liberté de mouvements. c'est une pression sournoise, invisible, tout contre la nuque, qu'il arrive à opérer même quand il a l'air sympa. ça lui retourne l'estomac, ça la rend boudeuse. something cute to wear ça lui évoque rien, quand l'oeil morne glisse à l'intérieur de la penderie. pas envie de lui plaire non plus aujourd'hui, et elle en a rien à faire de jurer dans le décor, d'être l'élément rapporté, le chien bâtard qui vient laper dans l'argenterie ce qui devrait revenir à quelqu'un d'autre. elle retombe sur son lit, réévalue sa capacité à lui dire d'aller se faire foutre. c'est toujours pareil, la même alternance idiote de choix jamais vraiment stables. l'envie de lui déplaire est forte. mais l'angoisse de le mettre en colère aussi. la peste ou le choléra ? redouter les représailles ou vomir les flatteries sur le haut de la tête comme une brave fille qui n'a aucune colonne et fléchit si bien à son joug ? perdante dans tous les cas qui opte pour une robe qui prétendra lui donner les airs de sainte nitouche qu'elle n'est plus mais qu'il ne pourra pas lui reprocher de porter tant que ça offre suffisamment ses cuisses à son oeil pervers. à trop traîner des pieds, repousser inutilement, hésiter pour finalement enfiler des chaussures elle est en retard. évidemment. en retard mais pas affolée. qui a besoin d'être à l'heure à un repas qui ne sait pas faire le choix entre le petit-déjeuner et le déjeuner ? pas loin d'une heure, et elle se dit qu'avec un peu de chances il aura trouvé mieux à faire, l'aura oublié, se sera tiré avec quelqu'un d'autre pour fêter dignement sa journée. espoir envolé quand elle passe la porte, et se voit amené à sa table. elle sait plus trop si elle est convive ou un plat qu'on lui apporte, alors qu'il est vraisemblablement occupé à baver sur un corps. indifférente aux convenances elle se laisse tomber sur la chaise sans un mot ni un sourire. à peine mieux qu'une enfant qui fait voir à tout le monde qu'elle n'avait aucune envie d'être là. elle pousse son verre vers lui. peut-être qu'elle aura envie d'être aimable, s'il lui sert à boire. "t'aurais pu me dire, que j'avais pas besoin de venir, que t'avais trouvé mieux." le menton lancé vers la rousse, sans éprouver rien d'autre que la frustration d'être venue pour rien.

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chienne en cavale, qui se risque à se sentir si libre qu'elle en oublie le collier enserrant sa gorge, portant ton numéro de téléphone. s'y lisant : lost bitch, if found call her owner at 555-bringme-myhoeback. hoe qui se fait attendre dans le début de l'éternel. et tu pourrais glisser ton regard affamé sur elle, quand elle arrive, tu luttes contre la curiosité pour qu'elle y paie en s'écorchant sur ton indifférence. les mires qui dévorent encore la rousse quand blondie t'es apportée, poussant son verre vide vers ton inaction, sa réplique qui t'arraches à l'autre belle pour lassement se poser sur elle pour néanmoins se ravir de l'effort d'être venue presque vêtue. ton humeur qui se ravive où la sienne s'effrite, une ombre de jalousie qui te fais tendrement sourire.

"mieux ? t'es cute. j'aurais pas à regarder ailleurs si t'étais grimpée sur mes genoux depuis une heure déjà, à me faire oublier le reste du monde. il est où mon bisou, hein ?" que tu te moques un peu, lui tendant malgré tous les lèvres, au risque de te prendre un coup de dent ou une claque. il y a le serveur qui vient se mêler à votre duo comme un figurant qui entraîne pourtant le malaise en attrapant la bouteille de bulle et esquissant un mouvement vers la flutte de ksenia avant de s'arrêter avec embarras, se retournant vers toi. " excusez-moi monsieur, je... elle est majeure ? " les lames dans tes yeux dardent l'idiot d'un coup tranchant, les dents serrées. "no, i'm dating and underaged girl, lightbulb. of course she's old enough to drink. shut the fuck up and pour her a fucking drink." que tu craches en perdant patience parce que rien ne vas comme ça devrait aller et que ça commence à t'irriter. ça et les excuses du serveur qui rempli le verre de ksenia pendant que tu vides le tiens d'une traite. il le re-rempli en vitesse, pressé d'enfin se barrer de votre bordel pour ne plus être qu'une ombre dans le décor de votre bataille de couteaux. à défaut d'avoir son habituelle collaboration, ta main vient se glisser sur la sienne, trop près des ustensiles pour que ce ne soit pas reckless. l'endroit parfait, aussi, pour avorter tout mouvement agressif qu'elle aurait la brillante idée de vouloir perpétrer en public parce que tu caresses son pouce du tien. "t'es venue juste pour le cadeau hein ?" qui coule hors de ta langue parce que tu veux savoir, même si t'es pas certain de croire les conneries-bluff qui quitteront sa petite bouche de pute. sa petite bouche qui t'obsède depuis trois putain d'années. sur laquelle tu louches encore avec rage, à t'en trouer le ventre en électriser quelques veines, un coup de poignard dans le ventre sans comprendre, comment elle fait, qu'elle putain de sort elle t'as jeté pour que toi, tu n'y arrives pas, à la jeter, à la laisser partir, à vous disséquer l'un de l'autre. surtout avec le move reckless emballé dans un paquet cadeau charbonneux qui dort, où ? who knows. tu lui diras certainement pas. encore l'occasion de changed your mind pour lui dire que son cadeau est simple : it's your dick in a box. ~~(no it's not, sighs)~~

**Date d'inscription :** 21/11/2020

pathétique et agaçant, qui irrite comme du papier de verre passé à même sa peau pour l'écorcher, au lieu de s'avancer pour offrir ses lèvres - au nom de quoi ?- elle recule, s'enfonce dans son siège et détourne le nez en roulant des yeux. " et puis quoi encore." rien de mieux, rien de moins bien, que la classique insolence qui s'évertue à étaler sa mauvaise humeur qui ne va pas plus loin que des bras croisés et des airs de mule butée. plutôt s'ouvrir tout de suite les veines à la petite cuillère plutôt que lui offrir un baiser en public comme s'il avait quelque chose entre eux de moins hallucinant que leur rapport toxique dont elle ne sait plus comment se défaire. elle s'ennuie déjà, délicate poupée au regard blasé qui lève des yeux stupéfaits vers le serveur. bien rare que quelqu'un s'inquiète de quelque chose la concernant et ça lui donnerait presque le goût des bons restaurants alors qu'elle le scrute avec intensité, subitement habitée par l'envie de tout lui dire à lui. de déballer la situer, de supplier pour que quelqu'un l'aide, la sorte de là, l'éloigne avec ou sans son consentement de kick car d'elle-même elle patauge sans vraiment avancer. les lèvres s'ouvrent, l'esprit est déterminé, mais l'élan est coupé par la mauvaise humeur de kick qui coupe court à la question. elle retombe dans sa passivité, se venge en attrapant la coupe pour y tremper ses lèvres de désespoir. pas cette fois encore qu'elle s'en sortira. fuck. elle grimace en direction de son hôte, pas loin de le faire mentir sur sa maturité sans même avoir à ouvrir la bouche. "reconnais que de toute façon tu les préfères ivres, majeures ou pas." le regard repart en direction de la rousse, et elle se demande si elle sera assez sotte pour flirter avec lui d'une façon ou d'une autre, trouver un moyen de lui glisser son numéro dans l'espoir d'une sauterie plus sauvage que ce que son fiancé pourrait lui offrir, car lui, assurément, est un être humain et pas juste un chien. elle voudrait bien l'en dissuader, l'épargner, mais elle a jamais eu les mots de mère theresa ksenia, sans compte que personne ne l'écouterait. il pose sa main sur la sienne, ça a pour mérite de ramener sur lui toute son attention boudeuse et revêche. elle se demande. elle se demande à quel point un lieu public les sauve tous les deux. si elle oserait être furieuse face à toutes ces paires d'yeux inconnues. si lui oserait la faire pleurer et supplier pour qu'il la lâche. la réponse est sans doute oui dans les deux cas et ça la rend nerveuse. sa réflexion le cadeau la fait rire jaune alors qu'elle arrache sa main pour prôner sa maigre liberté et continuer à revendiquer son absence totale d'envie d'être assise là. "qu'est-ce que tu veux que ça me foute ton cadeau ?" elle sait pas trop pourquoi elle est là. un peu pour savoir, beaucoup parce qu'elle redoute de tout perdre si elle a pas la bonne intelligence de plier à ses demandes. "c'est quoi ? quelle mauvaise idée t'as trouvé ?" c'est fou ça, la curiosité qui vient la mordiller alors qu'elle a aucun doute sur le fait qu'elle ne peut avoir aucune confiance en lui, que c'est forcément un nouveau cauchemar qu'il a emballé et tente de lui vendre comme étant un cadeau. "l'amour, les cadeaux, je te félicite, t'es à gerber en ce moment." ça la fait ricaner alors qu'elle finit sa coupe. elle aimerait bien un peu d'amour, mais pas de lui. trop malade pour que ça ne soit pas hautement flippant. "t'as pas une meuf maintenant aussi ? c'est pas elle que tu devrais balader de brunch en brunch ?"

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conne et agaçante. véritable gamine qui fait absolument tout pour arriver à te déplaire, te casser les couilles, se faire croire qu'elle a le choix, ou tu ne sais quelle autre connerie. du fil barbelé entortillé à même tes entrailles, habitué aux pincements constant qu'elle sait t'arracher, pas un mot sur la douleur travestie en sentiments falsifiés à la toxicité dans laquelle tu la pousses dès que tu peux. le bassin de produits chimiques qui l'attend juste en bas, quand tu tourneras le dos et les talons avant que la connerie ne t'y fasses sauter aussi, mélangeant ton vert à son rose quand tu la sauverais quand même. petite conne aussi réticente à ce que tu la fasses jouir, que tu la maltraites ou que tu... l'aimes ? whatever. elle est juste, jamais, fucking, contente. tu t'en branlais bien avant, qu'elle soit contente ou pas. sauf depuis qu'elle menaçait, encore, encore et encore, de partir. d'invoquer tes plus profondes terreurs. roulement d'yeux adolescent qu'elle te sers et qui promet que ça lui passera. refus catégorique d'obéir à papa, le contraire t'aurais étonné. parce que même si ça te fait gronder, t'es d'accord avec le serveur, elle a pas l'air de la femme qu'elle prétend parfois être. à faire son semblant de scène devant le serveur qui ne dira plus rien de peur de perdre les généreux billets qu'il pourrait avoir pour son silence, à la fin de votre brunch. celui qui repart une fois les coupes pleines. vous laissera choisir, de commander ou de vous arracher les yeux, au choix. pas certain de ce qu'il y a sur la tâble d'hôte comme meilleur crime. sa petite jalousie ou peu importe ce que c'est, qui pique, l'envie de lui balancer son cadeau à la gueule, là, maintenant, so she'd shut the fuck up. c'est probablement tout ce qu'elle veut. "j'préfère quand elles font pas chier, oui. " que tu fais claquer sur ta langue, pas tout à fait vrai. pas non plus faux. t'es aussi stable qu'elle, c'est magnifique. ta main sur la sienne pour qu'elle lâche la rousse et te reviennes. sa main qu'elle t'arrache alors que tu ne fais que remarquer ta propre mollesse. les galanteries, les conneries comme ça, qui restent imprégnées de travers à cause de diwa. la main vide qui se referme rageusement autour du verre qui se descend trop, l'autre poigne qui rattrape la bouteille, comme si vous aviez quelque chose à célébrer, comme si elle ne fera pas que te faire chier, toi, te regretter chaque petit geste, chacune de tes inspirations près d'elle. c'était pas comme ça que ça devait se passer. elle aurait dû être dans ton équipe, assis tous les deux faces à ton père et sa greluche. vous deux, contre le monde. comme avant ? comme avant que tu la jettes de chez-toi une fois de trop ? le rire jaune quand elle te félicite d'être ''à gerber'' alors que c'est elle-même qui réclamait que tu la portes comme une princesse, et bien d'autres conneries. tu soupires, tu regrettes tout, comme prévu. l'envie de juste abandonner, elle, ça, tout. partir avec la bouteille et la laisser se démerder avec la facture, sans cadeau, sans une seconde de plus en ta compagnie. sauf qu'elle est peut-être devenue tellement conne, qu'elle te laisserait partir, qu'elle te retiendrait même pas. tu sais pas, ce qui s'passe dans sa tête. tu sais juste que ça t'fais peur. parce que si elle veut vraiment, vraiment partir, t'abandonner, tu ne pourras pas. elle ne pourra pas et ce sera très, très moche. ksenia qui vient planter ses dents dans tout ce qu'elle peut, te ressors la ''meuf'' alors que tu fronces les sourcils, te penchant sur tes coudes pour chercher dans le bleu de ses yeux. "oh, c'est ça qui te mets de mauvaise humeur ? t'sais que c'est juste un jouet, hein ? j'me suis plains, moi, de ton p'tit boy-toy ? huh ? " que tu lui balances à la gueule, à ton tour. tu t'en branles de lui, sauf si c'est de sa faute, si elle veut se libérer de toi. là, vous aurez un sérieux problème, que sa demi-portion de petit mec sera sans doutes trop frileux pour s'y salir. c'est okay aussi, tu peux envoyer quelqu'un lui régler son compte, vous pourriez même en faire un petit film pour ta poupée. ta ksenia.

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