— contexte ;;

tous les titres des média hurlent le même scandale en lettre capitales.
personne peut les éviter, ça accroche le regard partout dans les kiosques à journaux, ça tourne en boucle à la télévision et tous les jours on déballe un nouveau détail sordide pour nourrir les hyènes.
l'héritier du monarque des pays-bas, le sourire sur papier glacé partout, photo officielle qui essaye de délayer l'horreur qui poisse à son nom. les histoires divergent, mais la conclusion est toujours là même :
décédé.
on l'a retrouvé décédé, au milieu d'une soirée décadente. on a trouvé des stupéfiants dans son organisme.
on a supposé le pire. ceux qui ont prétendu avoir participé à cette soirée de la confrérie avaient tous un avis : drogue. sexe. alcool. il était pas clean le gamin, princier que de nom mais pas de manières. ça fait tache, pour le roi. ça fait du bruit. ça entache la vie politique, on voit plus que ça, le fils désavoué mort dans une soirée pas approuvée. et ça a ouvert la porte que tout le monde n'a jamais connu que fermée. des années que tout le monde connaissait l'existence de la confrérie sans jamais savoir ce qu'il s'y passait, qui en faisait réellement partie et quelle en était l'utilité. les journalistes engouffrés dans la brèche, tout le monde décortique leiden. il y a ceux que ça dérange, ceux qui se sentent épiés, ceux qui en ont rien à foutre, ceux qui aiment pas que leur confrérie soit plus si fermée que ça.
et puis il y a ceux qui ont un peu le mort sur les bras, sans savoir qui est responsable ni ce qui s'est réellement passé.