she's madness in a pretty package ☽

nom ça respire l’hypocrisie quand il se glisse comme un cheveu sur la soupe des habitants un peu trop bavards de giethoorn. les rumeurs fusent, se succèdent, se répètent et s’amplifient. elles courent avec gaieté dans les sentiers du village, s’accrochent aux chaînes des vélos qui roulent à toute allure jusqu’à s’écraser dans l’herbe du champ d’à côté, naviguent sur les barques des pêcheurs avides d’une récolte fructueuse. « vous savez que l’unique fille des van acker est devenue cinglée ? » s’en suit le pur fruit d’une imagination sans pareille ; une nouvelle dynastie émerge, fratrie de sept nouveaux patronymes incongrus. le péché en personne les obsède et le contrôle s’enfuit aux oubliettes. prénom ils se mêlent tous à mariska, comme la signature du voilier sur lequel elle flotta pour la première fois, bercée dans les bras des vagues mélodieuses et allaitée à l’eau salée. une naissance imprévue d’une gamine qui avait trois semaines d’avance au compteur, en pleine mer, sans intervention médicale préalable. juste avec entraide, soutien et amour ; simple devise qui sert de décor, de mensonge qui passait bien auprès des invités, elle dissimule le véritable fond de pensée de cette famille-là, au passé à la fois houleux et périlleux. a b a n d o n - t r a h i s o n - a v e r s i o n surnom seven ou 7. inventé de toutes pièces par sa fidèle colocataire, des suites d’une étude minutieuse des sept autres âmes errantes dans ses veines. armée d’un bloc-notes, heller avait passé au crible chacune d’entre elle, qui surgissait chaque matin à l’heure du petit-déjeuner, jusqu’au soleil couchant. son entourage lui avait collé cette étiquette de malade mentale sur le front, seven préférait s'y plier. âge vingt-trois balais à épousseter parallèlement le parquet grinçant en bois du somptueux loft de sa mère, situé au centre de stuttgart, et le carrelage en damiers de la chaleureuse maison de campagne de son père, à giethoorn. presque un quart de siècle à feindre l’ignorance d’un amour brisé. elle savait, elle sait et elle saura : entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas. tout valse, se déchire et (mal)heureusement, ne se répare pas. emploi/occupation « il s’appelait... ; il avait... ; il travaillait... ». phrase qui se faufile dans ses oreilles après son passage sous la bande jaune, maintenue par son camarade. le flash de l’appareil qui blanchit la peau du défunt, qui parcourt chaque parcelle de son cadavre à la recherche d’infimes détails cruciaux, qui sillonne les pièces de l’habitat (( le sang giclé sur la tapisserie, s’écoulant de la table basse, séché aux côtés de la victime )). p h o t o g r a p h e qui se spécialise dans les scènes de crime. et quand la lune se met à scintiller sa chambre noire, la lampe inactinique plonge mariska dans un tout autre univers. statut civil un amour de jeunesse qui lui file entre les doigts. avec lui, elle n’était que mariska van acker. personne d’autre. sa moitié qui disparaît dans la pénombre, qui suscite recherches acharnées de la part de sa bien-aimée, au bord de la folie. et finalement elle bascule dedans, la tête la première dans cette fantaisie qui grandit, qui lui arrache van acker et la jette dans le fin fond du mitard de sa conscience. s’interdir de tomber amoureuse, c’est ce que les sept autres se sont jurées. orientation divisée en sept, elle varie, touche à tout, prend goût à tous les plaisirs sensationnels et interdits, qu’ils soient masculins ou féminins. mariska accueille à bras ouverts pour une nuit mais congédie d’un coup de pied au derrière lorsque le jour se lève. vit avec la divine heller, la hell girl par excellence, huit personnalités regroupées au même endroit. il faut de tout pour faire un monde, n’est-ce pas ? la calamité à l’état pur, une colocation haute en vives couleurs et riche en animation déjantée. pourtant, chacune passe sa journée à bosser loin l’une de l’autre ; mais quand la soirée vient, rien ne se passe jamais comme prévu (( tout déraille )). si quelqu’un cherche l’enfer, qu’il vienne sonner à leur porte. situation financière sa génitrice dévorée par l’avarice (( naissance de m r s.  g e i z )) qui contraste avec la générosité éternelle de son paternel. et même si ce dernier a parfois beaucoup d’excès de colère (( naissance de m r s.  z o r n )), il n’empêche que sa bienfaisance en demeure inégalable. entre autres, ça chancelle entre l’argent précieux de papa et les quelques tickets de loterie achetés deux jours avant la paye, quand le compte en banque est à sec, sauf si mrs. geiz est dans les parages pour redresser la barre. son avis sur la confrérie « un vrai cache-cache à vérités » lâche-t-elle à chaque fois qu’une conversation dérive sur ce sujet-là. mais quand elle joue à ce jeu avec leurs satanés membres, elle n’en revient jamais gagnante. ils sont malins, savent trouver les bonnes cachettes pour ne pas se faire débusquer par les plus curieux, qui meurent d’envie de connaître les tréfonds de ce groupe hanté par le secret. en fait partie non. avatar anya taylor-joy. groupe van gogh.

caractère — à l’ouest ≣ d’humeur loquace surtout quand mrs. hochmut s’éveille ≣ toujours à devoir payer les pots cassés ≣ m a n i a q u e ≣ la fâcheuse tendance à la curiosité maladive ≣ le rire aux éclats jusqu’à ce que les côtes en paient le prix ≣ l’habitude que son esprit a, de se retrouver le cul entre deux chaises ≣ le souffle facilement coupé ≣ i n d é c i s e ≣ trop à cheval sur la chasteté, à part quand mrs. wollust décide d’en faire des siennes et de bousiller la règle ≣ du genre à poser sa tête sur une épaule douillette, comme le fait sans arrêt mrs. faulheit. ≣ les sens affûtés ≣ c a s s é e ≣ cataclysmique

du vrac son dernier mensonge écrire ici. style vestimentaire écrire ici. le dernier plat raté écrire ici. un secret à garder écrire ici. son plus gros regret écrire ici. son dernier achat écrire ici. sa relation à sa famille écrire ici. un défaut agaçant écrire ici.

long short story

le comportement insouciant et totalement irresponsable de sa colocataire avait le don d’agacer la demoiselle mariska – sous la couverture de zorn – au plus haut point. mais ce qui la sortait de ses gonds par-dessus tout, ce fut bien le fait qu’heller voulait se charger de faire disparaître l’âme de quelqu’un de la surface de la planète… sans elle. alors, pour palier à cette frustration et prendre part à ce meurtre prémédité, elle remua ciel et terre pour se trouver un accoutrement digne d’un bal masqué de grande envergure. les messages échangés avec la hell girl l’avaient convaincue : son heure de gloire allait enfin sonner. et quelques photos en plus à faire développer demain matin, songea-t-elle, les yeux rivés sur la robe longue bleu nuit, qu’elle avait dénichée dans un placard, autre que le sien. l’habitude de lui chiper des affaires.

après que le chauffeur de taxi se fut trompé d’adresse et qu’il ait tourné pendant des heures, de quartiers en quartiers, de rues en rues, mariska arriva à bon port au musée où avait lieu le fameux bal. elle abaissa son masque sur ses yeux clairs et s’élança, d’une démarche élégante et raffinée, dans l’enceinte du bâtiment, évitant de justesse les nombreuses silhouettes qui se retrouvaient dehors pour fumer une cigarette. et une fois à l’intérieur, elle chercha sa désespérante – et désespérée – colocataire du regard, balayant la piste de danse et ses alentours, le visage fermé.

« regarde-les avec leurs sourires bourrés d’hypocrisie. ça m’donne envie d’leur arracher les dents. » lâcha-t-elle dans sa barbe tandis qu’elle empoigna son appareil photo qu’elle avait spécialement amené avec elle. « enfin, concentre-toi sur tes photos mariska. »

et sur ces derniers dires, elle se mit à photographier certains couples, sûrement attirés par l’objectif. ils demandaient ensuite où et quand ils pourraient avoir accès à ces clichés, mariska répondit en inventant promptement un site internet sur lequel elle les posterait, dans une certaine rubrique. enfin, un bon charabia. mais qui s’élevait pourtant au rang d’un alibi parfait en cas d’interrogatoire sur sa présence à la soirée. suite à quoi, elle avait une réserve de trente-deux clichés dans sa pellicule, des duos amoureux, des trios de potes légèrement éméchés, voire même des quatuors en double date.

la blonde se faufila ensuite entre les corps dansants, reconnaissant sur son chemin, heller, assise tranquillement au bar. elle fronça les sourcils en jetant un coup d’œil mauvais sur l’homme qui l’accompagnait, puis s’approcha, sa main directement posée sur l’épaule de sa blonde :

« alors ? il faut zigouiller qui ? » demanda-t-elle d’une voix grave. « je n’attends que ça. »

happy hours
pseudo célia. rebonjour. type de personnage inventé héhé. as-tu envie qu'on lance un rp avec toi pour aider à l'intégration ? à voir, à voir. plutôt hyperactive/hyperactif du clavier ou tranquille emile ça dépend !

je souhaite réserver :

Code:

[i]anya taylor-joy (04/12)[/i]