nom Verhoeven, pauvre lignée destinée à trimer, la galère dans le sang depuis des générations maintenant. Quotidien familial comme un film en noir et blanc : terne et insignifiant, loin d’un scénario qu’un quelconque cinéaste de renom aurait pu rendre intéressant.
prénom Baast, comme une onomatopée, une interjection mollement prononcée par des géniteurs trop éreintés pour daigner l’affubler d’un patronyme entier. Pseudonyme tronqué mais également esseulé : pourquoi s’embêter à en chercher d’autres quand on est déjà pas inspirés pour le premier ?
surnom Difficile de trouver plus court et pourtant il n’est pas rare que la dernière lettre soit oubliée :
Baas’, comme certains aiment à l’appeler. Ses plus proches connaissances n’hésitent pas non plus à le nommer
Dwaas : le fou, le paranoïaque, l’insensé. Lettres muées en un affront néerlandais : celui auquel on se réfère quand les plombs commencent à péter, que la psychose embrume ses pensées.
âge La trentaine pas loin d’être accrochée, trop vieux par rapport aux gosses qu’il a l’habitude de fréquenter mais loin d’être assez mature pour son âge. Bercé par l’illusion de la jeunesse à l’entame de cette nouvelle décennie, fuyant des responsabilités qu’il ne serait de toute façon pas capable d’assumer.
emploi/occupation Trop intelligent pour rentrer dans le moule ou trop con pour faire carrière, il n’y a qu’en étant seul qu’il arrive à garder un semblant de stabilité. Charon en berline chromée, passeur pour les éméchés et les dépravés. Il est le cocher des temps modernes,
chauffeur de taxi dès que a nuit commence à tomber, l’oreille attentive à laquelle on confie ses plus sombres secrets pendant le temps d’un trajet.
statut civil La fidélité et l’engagement comme autant de fléaux auxquels il s’est promis d’échapper, trop sauvage pour admettre qu’un être aurait la capacité de le dompter. Il ne s’adonne aux caresses que le temps d’une soirée, uniquement capable d’attachements éphémères et d’affections frivoles. Pourtant, il a ce trio qui sait ponctuellement le museler, plus dépendant d’eux qu’il ne veut bien l’avouer. Comme un sentiment de normalité dans l’anormal,
le trouple dysfonctionnel comme une constante à laquelle s’ancrer lorsqu’il part à la dérive.
orientation Il frémit au contact des courbes délicates de celles qui croisent son chemin, laissant la gente féminine le charmer le temps d’un baiser passionné, d’une étreinte fougueuse. Il aime les femmes sans pour autant se risquer à s’attacher, désire leurs corps avec ardeur avant de les délaisser comme s’il n’y avait jamais eu le moindre attrait, à l’exception d'Elle, ce tiers auquel il est étrangement attaché.
Hétérosexuel affirmé, il voit en Lui l’exception qui le fait enrager, ce désir qui va à l’encontre de ce qu’il dit aimer,
attirance masculine refoulée de cette seule entité.
vit avec l’instant, comme un fugitif poursuivi par la terre entière, comme un globe-trotteur jouant à cache-cache avec la fatalité. Il va de pieu en canapé, squatte les logements inoccupés ou dort sur la banquette arrière de sa bagnole quand toutes les planques sont épuisées. Un simple garde-meuble aménagé en garçonnière lui sert de véritable point de chute, forteresse de solitude aux murs marqués par ses lubies et ses incertitudes.
situation financière A
peine de quoi subsister et pourtant beaucoup trop friqué pour son train de vie, les économies qui s’accumulent sur le compte en banque alors qu’il n’a que peu de frais, riche aux yeux des mendiants et miséreux par rapport aux nantis dans leurs tours dorées.
son avis sur la confrérie Le
rêve de les voir cramer, consumés dans leurs vices et leur supériorité. Comme des envies de meurtres quand il en entend parler, une obsession qui le pousse à rôder dans Leiden en fantasmant de voir leurs cadavres sur le pavé. Aversion viscérale pour cette caste qu’il aimerait faire tomber.
en fait partie Non, jamais !
avatar Tobias Sorensen.
groupe Vermeer.
caractère— Homme de l’excès, celui qui consomme et qui consume ∴ Colérique ∴ Infidèle ∴ Rêve de foutre un coup de pied pour voir le château de cartes s’effondrer ∴ Pragmatique ∴ Rancunier ∴ Ardeur incontrôlée ∴ Protecteur ∴ Dépravé ∴ Complots dénoncés sur les murs, paranoïa qui s’exprime dans une explosion de pensées ∴ Minutieux ∴ Orgueilleux ∴ Génie incompris, incapable de pleinement exprimer son ingéniosité ∴ Angoissé ∴ Déterminé ∴ Curiosité comme un vilain défaut, l’oreille qui traîne ou qu’il fait volontairement traîner ∴ Vulgaire ∴ Secret ∴ Flirt avec l’interdit, baise avec l’amoral
du vrac son dernier mensonge Vie sans mensonge, tristement connu pour dire la vérité, toujours. Même si elle fait mal, même s’il passe pour un con, même si cela signifie révéler le plus indigne des secrets. Comme Pinocchio ayant trop peur de voir son nez s’allonger, détestant trop les menteurs pour risquer de faire partie de leur secte hypocrite.
son dernier passager Homme d’affaire en route pour voir celle qui saurait lui offrir ce que sa femme n’ose plus, sans doute un peu trop d’alcool dans le sang justifiant son impolitesse, à moins que ce ne soit simplement dû aux habituelles mauvaises manières des connards en costume trois-pièces. Remarques homophobes comme des confidences obscènes glissées à son oreille, le genre de gars qui donne son avis sur tout alors que personne n’en a rien à foutre, juste parce que ça lui donne un air important. L’envie d’appuyer sur le frein comme on presse une gâchette, de voir le gros porc passer à travers le pare-brise car il a oublié de s’attacher. Même pas de pourboire laissé, l’enfoiré.
son dernier SMS envoyé « Tu fais chier ! », trois mots qui en disent long sur sa pensée, adressé
à son homologue masculin d’un trouple qui l’étouffe comme il l’obsède. Même plus le souvenir de pourquoi la discussion avait commencé, juste le besoin d’exprimer une exaspération avec la finesse que tout le monde lui connaît.
son dernier repas Broodje haring et stroopwafels, un incontournable de ses interminables journées, simulacre d’un patriotisme culinaire qu’il honore tous les midis. Comme si par ces en-cas simple et bon marchés, il agissaient comme un héros de la patrie montrant qu’il soutient le petit commerçant écrasé par la gastronomie internationale. Il ne lui en faut pas beaucoup pour être bercé par sa connerie.
sa dernière drogue consommée Cocaïne, réel amour de sa vie, compagne indispensable à ses longues soirée. Essence de ses pensées, qui l’aident à réfléchir et à voir plus clair dans autant de complots inventés. Overdose de réflexion alambiquées quand il est sous l’emprise de cette princesse en poudre, lucidité illusoire sur les machinations de ces privilégiés tant détestés.
son dernier coup de fil passé Communication directe avec les Enfers et sa plus digne représentante, aucune once de sanité dans leurs échanges malsains. Non-sens de propos qu’eux seuls comprennent, comme un langage codé entre deux amants de ce triumvirat insensé. Des insultes, de la provocation et du cul avant de raccrocher, promesse en suspens avant de se retrouver.
son dernier achat L’outil de capture des instants les plus censurés,
objectif d’appareil photo pour espionner les bâtards de cette confrérie qu’il exècre. Nouveau jouet de cette panoplie digne d’un paparazzi professionnel, cherchant le cliché honteux qui fera la une des journaux. Quelques milliers d’euros investis dans ses plus morbides penchants.
son film préféré Monumentale œuvre de Fincher, thriller haletant dont il ne compte plus le nombre de visionnage :
Seven, punition des pêchés comme il rêve de s’y adonner. Spectateur encourageant le vilain, se délectant des crimes et de cette glorieuse fin.
son défaut agaçant Incarnation de la paranoïa, poursuivi par ce Horla qu’il s’est inventé, pisté par autant de traitres qu’il y a d’hommes. Esprit torturé, persécuté par sa vision altérée du monde et de la société. Le mec pénible, celui qui fait dix fois le tour du pâté de maison pour être certain qu’il n’est pas suivi.
long short storydes points, des anecdotes, un pavé, une histoire classique, sens toi libre d'écrire ici quelque chose qui représente pour toi ton personnage.
si tu le souhaites tu peux demander à être validé en remplaçant cette partie par un premier rp.
ouvre un sujet avec la personne de ton choix (ou réponds-y) et colle ici aussi ton rp avant de demander ta validation. ça donnera un aperçu de qui est ton personnage aux autres joueurs et ça te permet de lancer le jeu tout de suite si tu le souhaites.
happy hourspseudo Djinn.
type de personnage pré-lien de
@Heller Erwijnen.
as-tu envie qu'on lance un rp avec toi pour aider à l'intégration ? Ca se réfléchit.
plutôt hyperactive/hyperactif du clavier ou tranquille emile Hyperactif au clavier tranquille.
je souhaite réserver : - Code:
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[i]Tobias Sorensen (29/12)[/i]