nom huysmans, un peu trop connu à son goût, mais bon, on fait avec. et puis, ça a ses avantages d'être la soeur de satan en personne.
prénom silke, c'est doux, c'est délicat, ça sonne comme de la soie, parce que c'était à ça qu'il s'attendait, le père, en choisissant ce nom pour sa fille. à une gentille petite poupée qu'il pourrait manipuler à sa guise, sans la moindre difficulté. oh the irony...
surnom elle ne supporte pas ça, ne manque pas d'assassiner du regard le premier qui osera raccourcir un prénom quasi monosyllabique. pourtant son frère adore l'affubler d'un horrible
sissi dans ses bons jours. comparaison douteuse à la princesse de la douceur, mais aller savoir comment ça fonctionne dans le cerveau du frangin.
âge un quart de siècle déjà bien entamée, sa vie qui lui semble déjà trop avancée, et pourtant ce sentiment de langueur, de n'avoir rien accomplit, qui sinue sournoisement sous l'épiderme.
emploi/occupation fraîchement diplômée, papa chéri a joué de son influence pour lui trouver un poste de
conservatrice au musée.
statut civil célibataire, elle prie en secret pour que son père n'ait pas la même idée lumineuse qu'il a eu pour son frère. plutôt crevée que d'être mariée de force.
orientation hétérosexuelle, bien qu'elle n'estime pas avoir le temps pour ça.
vit avec elle était contente, silke, elle avait réussit à obtenir son indépendance, à fuir la maison le temps des études, appartement payer par la générosité du paternelle. jusqu'à son dernier séjour à l'hôpital. depuis, les parents refusent de la laisser vivre toute seule. emprisonnée dans la
demeure familiale malgré elle, elle a la joie immense de devoir supporter l'intruse en plus de son frère et des vieux.
situation financière sachant qu'elle ne débourse pas un centime de son salaire pour vivre, seul avantage de la vie chez papa et maman, le compte en banque se porte
plutôt bien. son avis sur la confrérie l'indifférence totale. ça ne lui fait ni chaud ni froid, et elle est loin d'envier la place de son frère, la lui laisse de bon coeur.
en fait partie non
avatar emma appleton
groupe rembrandt
caractère—
moon child - langueur
océane - émotions en
sourdine -
détresse marquée à même l'épiderme - rouge
carmin - suffocation - appel du
vide - passion
peinture - parcourir les couloirs vide du musée -
colère sourde qui
gronde à l'intérieur - le
soupir facile -
indifférence apparente - la
mort dans l'âme - sentiment
d'abandon - l'esprit constamment
divisé - des airs de
tragédies moderne - l'envie de
disparaître - l'odeur des
vieux livres glanés chez le bouquiniste du coin - contemplations
nocturnes - surface
lisse - remous
perpétuels dans les bas fonds
du vrac son dernier mensonge oui oui, j'ai pris mes cachets lâché dans un soupir nonchalant à sa mère pour qu'elle lui lâche la grappe.
style vestimentaire l'élégance de la vieille aristocratie, poupée dans entre les mains de sa mère qui ne lui laisse qu'une très faible marge de manœuvre en ce qui concerne sa garde robe.
le dernier plat raté des œufs dure. censés être à la coque.
un secret à garder les cachets qu'elle fait disparaître un à un dans les toilettes, en cachette, tous les matins.
son plus gros regret lui.
son dernier achat whuthering heights, édition d'origine.
sa relation à sa famille étouffante. les parents qui refuse de la laisser vivre seule depuis ce qu'ils appellent "l'incident", un frère qu'elle aime mais parfois légèrement trop présent à son goût. carcan qui l'empêche de respirer, cage dorée dont elle rêve de s'échapper.
un défaut agaçant cette indifférence qui lui colle à la peau, apathie qui se traduit un peu trop souvent par un soupir résigné, ce manque de vie apparent qui déstabilise.
long short story (tw; dépression, suicide)siren, n.
a woman who is considered
to be alluring or fascinating,
but also dangerous in some way
avant, silke, c'était le soleil. gamine radieuse qui se pliait docilement aux exigences du père et de la mère. née avec une cuillère en or dans la bouche, profitant de tous les avantages que le statut apportait à sa vie. loin des drames de l'existence, loin du besoin, de la pauvreté. princesse bien au chaud dans son château.
il est mort le soleil.elle ne sait plus très bien quand, pourquoi, comment. mais ça a commencé un jour. ce vide grandissant à l'intérieur à l'intérieur, ce sentiment de ne pas être à sa place, cette impression de ne pas avoir de légitimité. sans son nom, elle n'est rien.
but what's in a name? angoisse dévorante qui s'insinue dans les cellules, devient part entière de l'identité. ça commence par des ongles rongés et puis...
la descente aux enfers.
sensation d'être morte à l'intérieur, de s'être coupée du cœur sans s'en apercevoir, besoin irrésistible de se sentir vivante, par n'importe quel moyen. mauvaises fréquentations, mauvaises expériences, on met ça sur le compte de l'adolescence rebelle, on ignore les maux plus profond. parce que ça n'existe pas, ce genre de choses, dans la famille. gamine qui sombre jour après jour, s'entiche d'un connard sans le savoir. trop naïve, trop facile. elle pensait combler le vide, elle ne fait que le creuser, sans s'en rendre compte. relation
on and off, phases de solitudes gravées à même les avant-bras. on ne remarque même pas que les manches longues deviennent sa norme, fantaisie qui passe pour une nouvelle mode. jusqu'au jour où tout bascule. la rupture. définitive cette fois. l'enfoiré qui se pavane au bras d'une autre, sylke jetée au rebus, ne servant plus. chute libre qui ravive la douleur lancinante de la solitude refoulée. court-circuit des neurones, elle ne réfléchit plus, aveuglée par la peine, la rage, la honte.
sirens call
elle n'entend plus rien si ce n'est cette voix dans sa tête, omniprésente. celle qui n'était devenu qu'un faible murmure, qui s'époumone à présent, remplie la boîte crânienne, anéantie chacune des pensées. inutile. seule. bonne à rien. à quoi bon. les mots qui tournent en boucle dans la tête, alors qu'elle rentre chez elle. la maison vide, reflet de son âme, et c'est parfait. l'eau glacé du bain qui vient imbiber les vêtements, anesthésie l'épiderme et les pensées. le vide qui se fait alors que la lame court le long de la chair. rouge carmin. la voix d'egon qui lui parvient, de loin, alors qu'elle sombre dans le néant.
rideaux.let me tell you what i am:
scales and
gills and
smiles made of sharp teeth,
sharp teeth,
sharp teeth.
happy hourspseudo bambi
type de personnage dark
plutôt hyperactive/hyperactif du clavier ou tranquille emile tmtc
je souhaite réserver : - Code:
-
[i]emma appleton (21/11)[/i]