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 j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val }

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Saul Lugaard
Saul Lugaard
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MessageSujet: j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val }   j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } EmptyDim 15 Nov - 21:16

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donne moi une seule raison, une raison de ne pas t'écraser là tout de suite. ingrat, il sait bien qu'une soirée comme celle-ci ne se termine jamais bien. un peu con sur les bords ou trop impulsif pour s'arrêter quand la ligne est largement dépassée. saul mec des rues incapable de se souvenir du pourquoi et comment il se retrouve actuellement dans cet état. incapable de se contenir lui et toute sa rage intérieure qui le ronge jour après jour, le poussant à commettre encore et toujours des excès de violence sur n'importe qui, n'importe quoi. le feu coulant dans ses veines à la place du sang ou serait-ce plutôt un sang qui bouillonne, détruisant ses entrailles ? personne ne sait réellement les raisons de son comportement si problématique. personne sauf lui. pourtant le sang qui coule de ses mains montre bien qu'il n'y a rien d'attirant chez lui, encore moins de rassurant lorsqu'il s'avance toujours tel un prédateur vers sa proie. du verre éclatés au sol, combien de temps encore va-t-il pouvoir garder ce travail si précieusement gagné ? généreux gérant qui voie en lui un enfant égaré, possibilité de le remettre dans le droit chemin avec un peu de volonté. mais saul, lui, n'a aucun espoir en ce qui le concerne. lui, ou son avenir.

et ne jamais dire jamais. quand tout ceci va cesser ? il s'avance tel un loup, le poing qui cogne contre ce visage d'ange n'ayant pas réellement de raison particulière. ou si. une pauvre bousculade de rien du tout. ce coup d'épaule de trop pour ce soir. ce physique de petit con prétentieux, bourge jusqu'au bout des ongles et ce parfum infâme d'aristocratie qu'il connait trop bien. l'envie de vomir. impossible d'oublier cette odeur immonde, ce style infâme et cette attitude de merdeux insupportable. choppé par le col, les insultes coulent à flot de sa bouche tremblante. -- putain d'enfoiré à la con ! -- mots poison, deuxième coup. un rire diabolique, un reflet dans le miroir cependant. un écho. saul soupire, s'énerve encore dans l'attente et l'espoir de le voir se défendre. il veut avoir mal lui aussi, sentir des coups rendu. cette putain d'addiction à la souffrance. trace de l'enfance. -- encore une pauvre merde d'aristo' ! juste une merde. -- frêle, il ne s'arrête pourtant pas, bien trop proche de son but pour ce soir.

et si ce n'était que ça. saul, juste possédé par ses démons. telle une marionnette qui subit le manque intense de ses souvenirs qui le hantent tant. le besoin d'avoir toujours mal, non par ennuie mais pour chasser l'inévitable folie qui s'installe dans son esprit. saul qui déraille, débloque, craque. il attend, le regard noir, les poings serrés après avoir tâché de sang ce doux visage face à lui. il n'y absolument rien qui permet de dire, justifier, cautionner son acte mais putain ce qu'il se si sent bien.
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Valentijn Van Der Leeuw
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MessageSujet: Re: j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val }   j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } EmptyLun 16 Nov - 21:09

sourde haine qui coule dans les veines, il voit rouge, le van der leeuw. haine envers les autres, haine envers le monde, mais surtout, haine envers lui-même. d’avoir poussé ainley dans ses retranchements, au point de l’amener à lui en coller une sans qu’il ne la voit venir. d’avoir fini ivre chez els au beau milieu de la nuit pour déblatérer un flot de connerie sur fond de whiskey. il aurait préféré s’étrangler avec sa propre salive que d’en arriver là, réellement. humiliation qui lui brûle l’épiderme rien que d’y penser. de l’une comme de l’autre. pourtant friand de la gente féminine en temps normal, il aurait préféré ne jamais croiser la route de ces deux filles. pas seulement pour la honte qui le ronge depuis ces incidents, non. plutôt parce qu’elles ont toutes deux ce don pour venir taper juste, leurs mots venant se planter en plein de le cœur de la pierre qui lui sert de myocarde. pire que des cupidons du dimanche. la tentation est forte de se tourner à nouveau vers la bouteille pour noyer les pensées qui tournent un peu trop à son goût, pour oublier ses écarts. mais le souvenir de sa dernière cuite, terminée sur le perron niemand, suffit à lui passer l’envie, au moins pour quelques jours. il pourrait rester dans sa chambre à contempler le plafond, comme il le fait lors de ses nuits d’insomnies, trop régulières à son goût depuis la disparition du meilleur ami. les moulures n’ont plus aucun secret pour lui, il en connaît les moindre détails, les moindre recoins. à en faire une overdose. besoin de fuir la demeure familiale qui lui tiraille les entrailles, val se faufile hors de sa chambre en silence. couloir parcouru sur la pointe des pieds pour ne pas troubler le sommeil des autres résidents de la demeure van der leeuw. pas qu’il ait grand chose à faire de la mère, mais s’il pouvait éviter les remontrances du père et l’inquiétude de la sœur… il n’attrape même pas son vélo, préfère user ses muscles à arpenter les rues de la ville à pied, dans une vaine tentative de s’épuiser assez pour finir par s’endormir une fois rentré. il erre sans vraiment faire attention à ce qu’il se passe autour de lui, sans but précis, ne voit même pas ce corps qui arrive à contre sens, contre lequel il vient se heurter l’espace d’une seconde. contact vite oublié dans la tête de val, jusqu’à ce qu’un poing vienne s’écraser contre sa mâchoire. encore un coup qu’il n’a pas vu venir, ça devient une habitude. les mains de ce qui semble n’être rien de plus qu’un pouilleux viennent se refermer sur son col, les insultes fusent, et val peut sentir cette haine contenue jusqu’à présent bouillonner à l’intérieur. sourire mauvais qui vient étirer les lèvres avant qu’il ne vienne fracasser son front contre le crâne de l’autre. « va te faire foutre connard. » deuxième coup qui vient lui éclater le nez, et il voit rouge, le van der leeuw. léger mouvement de recul alors qu’il vient se masser la mâchoire pendant que l’autre continue de déverser ses injures. rire mauvais qui gronde dans la gorge du jeune lion. « ça te pose un problème, le clodo ? tu t’emmerdes à dormir sous les ponts, t’es en manque, t’as pas eu ta dose de cam ? » d’un mouvement rapide, l’aristo vient enfoncer son poing dans les tripes de l’autre. sensation presque jubilatoire qui l’envahit alors qu’il se lâche, enfin, laisse ce trop plein de rage prendre le contrôle. « je vais t’exploser, le bouseu. » libération.
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Saul Lugaard
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MessageSujet: Re: j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val }   j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } EmptyLun 16 Nov - 23:21

j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } Tumblr_pvv4wdN1cL1x9zrr3o2_100 j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } Tumblr_pvv4wdN1cL1x9zrr3o1_100
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un coup, puis un second et ce sourire qui se dessine. son corps qui vibre, presque une jouissance de sentir la douleur parcourir son corps. une meilleure sensation que le sexe, saul, déguste. rends les coups, enchaîne et se fait enchainer. voilà en enfin un adversaire de taille face à lui, pas juste un putain d'alcoolique choisi au hasard. pas un étudiant qui ne peut se défendre, n'aurait pas osé. là il se défoule, ressent pleinement toute la rage qui déborde de lui autant qu'il ressent la rage de ce mec. le regard posé sur lui, sourcil qui se lève, il rit encore une fois toujours de façon diabolique. -- ma came, c'est de pouvoir t'éclater ce soir. -- il ne connait pas les substances évoqués par le garçon face à lui. n'a jamais essayé, imaginé d'essayer. il voit seulement les autres faire, se pourrir de l'intérieur avec ça. lui il n'en a pas besoin, il est déjà pourri. tout comme val.

lugaard n'en est pas à sa première tentative, première bagarre provoquée. ses mains le prouvent, son ardeur également. il l'attrape par la gorge, se fait rejeter encore et encore mais ne s'arrête jamais de revenir à la charge, même quand il en a le souffle coupé. même quand la douleur est intense. sa tête qui fait mal, ses côtes et ce goût de sang dans sa bouche. langue qui claque contre son palet. il déguste tel un monstre sanguinaire, sourire machiavel. et puis il se résigne, s'abandonne. les bras derrière son dos. il se transforme à présent en proie. dans quel but ? de mourir ? non, il est déjà mort. dans le but de sentir un peu de vie en lui. -- viens, donne tout c'que t'as. -- saul n'a jamais été aussi sérieux. aussi bord du gouffre, prêt à tomber et sombrer dans l'obscurité.

les yeux bien ouverts, n'importe qui aurait fermé les yeux. mais pas lui. non, il veut autant voir et sentir le spectacle à défaut de ne pas pouvoir identifier son nouveau bourreau ce soir. cet handicap toujours présent, rien à faire. ce n'est donc pas dans son crâne, pas scientifique. juste un putain de problème psychologique de son esprit défaillant. un jour ils vont l'enfermer. un jour il va gagner un toit contre son gré. contre sa volonté, finir drogué. camé de tranquillisant. rire la nuit bâillonné en isolement. mais pas maintenant. ce soir, il va ressentir. laisser le petit aristo le casser plus qu'il ne l'est déjà. mais seulement quelques instants. ils reprendront dans les jours prochains.
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Valentijn Van Der Leeuw
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MessageSujet: Re: j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val }   j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } EmptyMer 18 Nov - 15:05

>les coups pleuvent, d'un côté comme de l'autre, le clodo qui lui renvoie sa rage, sa folie, avec ce sourire digne d'un aliéné présent sur le visage abîmé de celui que val utilise comme un simple sac de sable, dans lequel il frappe sans relâche. miroir de sa propre violence, cette violence qui le dévore, qui brûle tout sur son passage, incendie ravageur qui ne laisse rien de plus qu'une traînée de cendre derrière lui. rire sarcastique qui gronde dans la gorge face à l'arrogance de ce corps squelettique et misérable se pensant supérieur à lui, valentijn, un van der leeuw, for god's sake. « désolée de te décevoir, mais tu vas rester en manque ce soir. c'est moi qui vais t'éclater, connard. » les coups reprennent de plus belle, partent sans qu'il ne contrôlent quoi que ce soit. gamin paumé qui s'abandonne pleinement à la rage, à la haine, à la détresse qui l'anéantissent depuis des semaines sans qu'il n'ait réussi à trouver le moindre exutoire. jusqu'à ce soir. sensation grisante que de prendre le contrôle, de prendre le dessus sur un autre à coup de force brute, sans avoir à se donner la peine de la moindre réflexion. cerveau en veille, tout s'arrête. plus de mémoire. plus d'image. plus de visage pour venir le hanter. rien. le néant. enfin. il perd complètement la notion du temps, de l'espace, de tout. et tant que l'autre revient à la charge, ce chaos semble avoir un sens, une explication. si l'autre attaque, ça justifie qu'il rende les coups, non ? légitime défense. mais quand les bras disparaissent derrière le dos, qu'il se retrouve face à un mannequin sans vie, qui se contente d'encaisser les coups, les siens perdent en intensité, petit à petit. le non-sens de toute cette situation lui saute au visage, sentiment de dégoût et d'incompréhension face à cette perte de contrôle qu'il n'a pas vu venir. l'impression d'être au bord d'un gouffre sans fond l'envahit, effrayante, sentiment de se perdre dans cette rage, doctor jekyll and mister hyde. mouvement de recul, par rapport à l'autre ou par rapport à lui-même, il ne sait plus, val. soudaine envie de fuir son propre corps sur lequel il n'a plus aucune emprise. « putain mais c'est quoi ton problème ?! tu veux crever ou quoi ? compte pas sur moi pour t'achever, bâtard. » non pas qu'il n'en aurait pas la force, plutôt qu'il n'a pas envie de s'enfoncer encore plus dans l'obscurité qu'il ne l'est déjà. la peur d'atteindre ce point de non retour qui le fera définitivement basculer du côté du monstre. « vas-y, viens, si tu tiens tant que ça à ce que je t'explose la gueule ! aucun intérêt à frapper une loque pas foutu de tenir debout. mais c'est peut-être ça, ton problème, en fait. tu sers à rien. un putain de parasite pas foutu de s'en sortir dans la vie. » parce que quand on est à la rue, c'est bien parce qu'on est complètement inutile, non ?
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Saul Lugaard
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MessageSujet: Re: j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val }   j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } EmptyLun 23 Nov - 19:24

j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } Tumblr_pvv4wdN1cL1x9zrr3o2_100 j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } Tumblr_pvv4wdN1cL1x9zrr3o1_100
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il n'y que ça qui le fait tenir debout depuis des années, la souffrance à son corps qu'on lui inflige. les marques qui s'annoncent être terribles, mais qui au fond ne sont qu'un rappel à ce qu'il est réellement : un pantin désarticulé, ce démon laissé pour compte dans ce monde où d'autres démons encore bien pire y résident. son seul moyen pour se sentir vivant, oublier son esprit brisé laissant son âme s'éparpiller dans la brise du vent. laisser un peu de lui, une trace à chaque endroit. ou plutôt une trainé de sang, comme à cet instant lorsqu'il passe sa main contre sa bouche ensanglantée. le goût du métal, comme un bonbon qu'il redemande encore avant et après chaque dessert. crever ? oui, il aurait préféré crever dans le ventre de sa mère, à sa naissance ou sous les coups de son père. mais les croyants disent souvent dieu ne fait pas les choses sans raison." seulement saul semble bien avoir perdu la raison depuis longtemps. il semble bien avoir sombré au plus profond de l'obscurité et parfois ça lui semble impossible de revenir en arrière. il rit amèrement aux paroles du garçon, surtout aux dernières qui pourtant lui laisse cet arrière goût qui lui donnerait presque envie de répondre lui aussi. seulement ces mots font un écho à ce qu'il a déjà entendu, perçant son oreille comme un son insupportable mais qui le touche profondément. dur vérité qui fait mal, vérité qu'il n'assume pas. « ...mais c'est peut-être ça, ton problème, en fait. tu sers à rien. un putain de parasite pas foutu de s'en sortir dans la vie. » un autre sourire mauvais s'échappe soudainement de ses lèvres, lui qui relève son regard noir vers le corps frêle et encore entier, encore debout de valentijn. cette envie de le fracasser, de le mettre à sang, à terre. la rage qui refait surface et ce coup qui repart. il l'enchaîne encore, hurlant à la mort si bien que son visage en devient d'un rouge inquiétant. lui même l'est dans ce moment présent car saul ne semble avoir plus aucun contrôle sur lui même. ce déchirement intérieur qui le brise, l'empoisonne mais finalement le fait fuir. il recul presque trop choqué de lui même. trop surpris par cet accès de violence qui émane de lui, ce côté qui lui rappel son chère et pouilleux paternel. il recul sans relâche, rampant au sol même s'il voulait se relever pour courir à pleine jambes. il aurait pu sans la douleur. il aurait pu sans les paroles écrasantes de val. mais dans un excès de force, il trouve enfin le courage d'affronter la réalité et de s'enfuir loin pour se confronter à lui même, à ses démons qui reviennent.

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MessageSujet: Re: j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val }   j't'abîme le corps, pas l'coeur. { saul & val } EmptyMar 15 Déc - 15:35

les mots qui lui échappent, sortent comme un coup de pistolet sans qu'il ne s'en rende compte, viennent se planter dans l'âme de l'autre avec cette force dont il ignore tout. il a pas conscience, que ses mots peuvent se planter aussi violemment qu'un coup de poing dans les entrailles — si ce n'est plus. il se rend pas compte une seule seconde des dégâts qu'il est en train de laisser derrière lui. trop habitué lui-même à laisser les mots couler sans s'y attarder, sinon y a longtemps qu'il serait à terre, incapable de se relever. s'il faisait attention à tout ce que son père peut lui balancer comme horreur, il ne tiendrait plus sur ses pieds, ne serait que l'ombre de lui-même, une loque errant sans but dans la vie. comme ce clodo, si ça se trouve. mais ça, ça le dépasse. trop centrer sur lui-même pour pouvoir faire preuve d'empathie, pour se demander comment on peut en arriver là, quand l'autre semble à peine plus vieux que lui. sauf que ses mots, ça vient jeter de l'huile sur le feu, le regard de son adversaire qui s'enflamme alors qu'il retrouve soudainement sa vigueur, qu'il revient à la charge, vite, trop vite pour que val ait le temps de se défendre. le poing qui vient s'enfoncer dans son ventre, lui coupe le souffle alors que le deuxième arrive déjà. le cri de l'autre qui résonne dans la rue, vient emplir ses oreilles, lui vrille les tympans, et l'espace d'un instant, il sait plus très bien s'il a à faire à un être humain ou une bête sauvage. il a même pas le temps de réagir que l'autre se recule, presque plus effrayé parce que qu'il vient de faire que le van der leeuw. connard qui rampe au sol, se recule, s'éloigne, de val ou de lui-même ? improbable, invraisemblable, le blond qui ne comprend plus rien à ce qui se passe, ça connecte pas, là-haut. il a pas le temps de réagir que l'autre finit par réussir à se relever, s'enfuit à toute jambe, loin. « c'est ça, casse-toi, connard ! » il crache au sol, s'adosse au mur le temps de reprendre ses esprits. la main vient essuyer le visage, ce truc poisseux qui semble couler au niveau de l'arcade, laisse une trace rouge sur le revers de la main. fuck. il entend déjà rosa râler. parce que c'est elle, qui lui fait le plus peur. pas son père, qu'il a apprit à ignorer au fil du temps, ça lui fait plus rien, les engueulades du paternels. mais la déception dans le regard de sa soeur, l'inquiétude dans sa voix, il supporte pas. plus qu'à espérer qu'il arrivera à minimiser les dégâts avant de la voir.
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