nom grimmer, gueulé à tout va, par ses potes, par sa mère, par les profs, par les nanas qu'il a laissé en plan. pas d'âge d'or, pas d'héritage, c'est un nom de famille qu'on entend le plus souvent dans le quartier de la gare, dans les rues sombres ou dans le bar dans lequel il taffe depuis quelques mois. grimmer, ça a beaucoup plus de gueule quand il est aboyé. plus de chances qu'il se retourne de toute façon.
prénom coen, rarement utilisé, simplement inconnu pour beaucoup. le nom de famille prend plus souvent le dessus.
surnom grimmer that motherfucker et tout l'amour qui en découle.
âge vingt-cinq ans, aucune leçon apprise, toujours la connerie avant la raison, il gueule avant de réfléchir, il cogne pour repartir avec le sang d'un autre sur les phalanges.
emploi/occupation barman, le corps derrière le bar tous les soirs. la gueule qui juge, qui grogne, qui s'amuse en silence des habitués. il se fout pas mal des bonnes moeurs, des "appelez un taxi vous n'êtes pas en état", lui il sert les boissons et il récupère le fric.
statut civil seul, très peu de relations, jamais d'investissement, aucune envie, très souvent à aller draguer une autre au lieu de la retrouver comme c'était convenu. il en a rien à foutre de ce que pensent les autres, encore moins les filles avec qui il couche. grimmer, il promet rien. pas de paillettes, pas de bague de fiançailles (il a jamais de fric), pas de douces mélodies. ils baisent, elle se casse.
orientation hétéro, pas de regard qui tombe sur les corps masculins, il languit les formes féminines.
vit avec sa daronne. le père a quitté la partie quand il était encore gosse. pas de souvenirs, pas d'images très claires d'une vie à trois. il a juste grandi avec une mère qui l'a trimballé d'amours passagers à relations toxiques. le grimmer oublié dans le salon quand la mère vivait ses plus beaux moments dans la chambre. jamais été la priorité ce gosse, une foutue corvée qu'elle s'est obstinée à protéger des services sociaux, sans réellement savoir pourquoi. la cohabitation est compliquée, les insultes fréquentes, les reproches quotidiennes. pas de bougie parfumée dans l'entrée, pas de table dressée, aucune photo encadrée.
situation financière toujours à sec, pas de
trust fund qui l'attend, pas de compte épargne qui se remplit chaque mois. grimmer, il a jamais de thunes, toujours fauché, incapable de gérer son fric. le loyer est sans cesse payé avec quelques semaines de retard.
son avis sur la confrérie viré après avoir tâché la chemise du prince avec son propre sang. quelques coups contre cette tête de con qui ne lui revenait pas. sans surprise, le petit prince a levé le petit doigt pour que le grimmer soit exclu. tous des connards.
en fait partie non
avatar finn cole.
groupe van gogh.
caractère— cigarette à la bouche et derrière l’oreille ;; l’odeur du tabac froid sur les fringues ;; la cicatrice à l’arcade ;; le regard noir ;; la gueule fracassée ;; le sachet de poudre entre les doigts ;; les billets pliés en dix dans la poche ;; jamais de vélo, toujours à pied ;; serveur dans un pub ;; l’alcool qui coule sur les phalanges toutes les nuits ;; les pièces qui se perdent sur le chemin vers la caisse ;; le patron qui gueule ;; sans cesse en retard ;; la mère fatiguée d’enchaîner deux boulots ;; les réveils en pleine journée ;; le grognement comme moyen de communication ;; égoïste ;; le casier judiciaire rempli ;; zéro avenir ;; le retard de loyer ;; la violence jusque dans les tripes ;; tête-brûlée ;; aimant à emmerdes ;;
grimmer that motherfucker ;;
du vrac son dernier mensonge jen worked that night le sourcil relevé, la gueule incrimine clairement la mauvaise personne. jen bossait cette nuit-là mais c'est pas elle qui a piqué deux cent euros dans la caisse pour payer ses sachets de coke.
grimmer did.
style vestimentaire le t-shirt blanc, la chemise en flanelle, le jean noir, la veste en jean et le bonnet en hiver. les même fringues qu'ils se trainent depuis la fin du lycée.
le dernier plat raté nourri exclusivement de céréales et de pâtes, pas l'occasion de se foirer sur un plat. probablement qu'il aurait laissé la maison entière cramer s'il avait vu un début d'étincelles.
un secret à garder la toxico tuée à amsterdam, pas un seul regard en arrière, juste un
accélère putain gueulé dans l'oreille d'egon.
son plus gros regret ne pas savoir où est enterré son putain de daron, sans ça, impossible d'aller cracher sur sa pierre tombale dès que l'envie lui prend.
son dernier achat un sachet de poudre dans le centre ville de leiden payé avec le fric qu'il a volé dans la caisse du bar. normal.
sa relation à sa famille deux étrangers qui vivent dans la même baraque. des emplois du temps opposés, aucun regard, des simples cris quand le loyer tombe. la haine chez les grimmer plutôt que l'attention. tous les jours il attend qu'on lui annonce qu'elle ait crevé.
not today, satan.
long short storyles mains dans les poches de sa veste en jean, le regard vers le sol, il bouscule la foule, se fait une place sans chercher à être courtois. connait pas ce mot. hors du vocabulaire. ses doigts jouent avec le billet de vingt qui traine. le dernier avant la paye de la semaine prochaine. plus que ça, rien d'autre, même pas une pièce qui s’est perdue dans un vieux jogging. le survivant, celui qu'il a réussi à ne pas aller cramer en clopes ou en whisky. victoire. les efforts fournis sont tout juste passables. parce-qu'à vingt-cinq ans, il devrait avoir du fric de côté, pour acheter son indépendance, se casser de chez sa mère, se barrer et commencer réellement à penser à un pseudo avenir. putain, ce mot, il le renvoie à la gueule de sa daronne avec un majeur bien levé. rien à foutre de ce que les autres font à son âge. rien à foutre de ce qu'on attend de lui. il est pas foutu de réfléchir à demain, de s'assurer qu'il aura assez pour payer le loyer. aucun problème à être
encore en retard. faire le mort quand on l'harcèle pour ses dettes, il sait faire. mais ce soir, ça a un côté réconfortant d'avoir ce billet entre les doigts. froissé, légèrement déchiré mais bien présent. putain, il en est arrivé là. au stade pathétique de s'attacher à un simple bout de papier. mais les félicitations sont à oublier, mettre de côté, rien à célébrer. le grimmer n'a pas découvert la définition du mot épargne, non, il a juste des priorités qui nécessitent de lâcher un billet ce soir. et tout ce qui compte avant même d'aller choper un verre au bar c'est de récupérer ce qu'il est venu chercher. pas là pour danser, pas là pour jouer l'hypocrite auprès de tous ces gosses de riche, pas à sa place le grimmer. l'odeur du tabac froid le suit. pas d'eau de cologne dans la nuque. l'échange se fait juste en dessous des enceintes. un simple regard, un billet contre un sachet. un hochement de tête et elle disparait. la poigne se serre contre la poudre. fauché mais camé, l'épitaphe est parfaite. les épaules viennent bousculer les corps un peu trop embrumés pour réagir. tout juste un
connard lâché au loin, rien qui ne l'interpelle. la gueule ne se fissure pas pour si peu. et ça démange de s'assurer qu'il s'est pas fait avoir, qu'elle lui a bien donné de la bonne et pas de la merde comme la dernière fois. dos posé contre un mur, à l'écart de cette foule qui semble vivre sa meilleure soirée. comme hier soir, comme la semaine dernière. un peu d'alcool et de musique pour les divertir les richous des beaux quartiers. et avant même de sortir le sachet de sa poche, là où il est
safely loin des regards envieux, il s'arrête sur une bouche. un jeu divertissant et plaisant à admirer. paille, langue, le regard est attiré. froid mais fixe. la gueule est fracassée, pas du genre à sourire au moindre papillon en vue, davantage sensible à l'hémoglobine. et il ne sait pas si elle est du genre à teaser pour se barrer. ce genre de prude qui s'assume à cambrer le dos et à sortir la langue, plus que nécessaire, avant de tourner la tête et rire de sa pseudo dangerosité avec ses copines. il en a suffisamment sauté des filles comme ça. plus aucun intérêt, plus aucun plaisir à les faire crier. la pupille reste sur elle, sur cette bouche qui se découvre une passion pour les messages subliminaux. un regard lent sur son corps. forcément qu'elle lui plait. et quand elle se décolle du mur pour venir droit vers lui, le grimmer se dit que finalement il aura pas tout perdu de sa soirée. sa coke et une nana, paradis personnel. grimmer, silencieux et observateur. les yeux glissent sur sa poitrine, sur ses cuisses, s'imaginent même déjà la couleur de ses sous-vêtements alors qu'elle attrape son verre. le sourcil est levé, l'attention est caressée mensuellement. et il suit le mouvement du whisky. le verre, ses lèvres, sa gorge. et il vient poser son pouce sur le coin de ses lèvres pour essuyer la goutte qui menace de glisser sur son menton. il les aime entreprenantes, du genre à venir voir le mec qui tire la gueule dans son coin. son rire est bruyant, il prend de la place, il s'installe dans l'oreille avec aisance. pas de rouge aux joues, pas de regard qui se baisse. elle est bien sûre d'elle.
grimmer likes it. et elle arrive à l'intéresser. sa bouche, celle qui sait attirer l'attention dans une foule.
"parler ? pour quoi faire ?" la voix est rauque, lendemain de gueule de bois, le réveil est encore récent. pas envie de parler beau temps, il discerne rapidement qu'elle n'est pas de ces idiotes à hésiter avant de faire quoi que ce soit. la poigne se glisse dans le creux de ses hanches et d'un mouvement, il l'amène contre lui.
"t'as un mec à rendre jaloux ?" been there done that. il les connait les plans foireux, les nanas qui débarquent pour simplement être suivies quelques minutes plus tard par le quarterback de l'équipe de l'université. jamais le dernier à rendre un poing, il veut juste savoir dans quoi il s'embarque. savoir s'il craque ses doigts maintenant ou s'il attend de l'avoir embrassé deux ou trois fois.
happy hourspseudo pompon.
type de personnage inventé + pl du huysmans
.
as-tu envie qu'on lance un rp avec toi pour aider à l'intégration ? nop.
plutôt hyperactive/hyperactif du clavier ou tranquille emile tranquille émile même si j'aimerais fort être hyperactive.