nos amis
| PUB BROCART | PUB PRD |
☆ ☆
nous acceptons toutes les demandes, pas de tri, pas de critères. tu veux en être ?

warning / contenu violent, sexuel ou choquant — pour permettre les sujets et les personnages en accord avec le contexte le forum passe [-16] ans.
il est possible que certains personnages aient un comportement violent, nous en appelons au bon sens de chacun pour bien comprendre qu'il s'agit de fiction et ne pas confondre joueur et personnage.
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez
 

 tattoos on scars (ft. kick)

Aller en bas 
AuteurMessage
Orphea De Vocht
Orphea De Vocht
Date d'inscription : 27/11/2020
occupation : bercée par la littérature anglaise et sa propre poésie sur le net.
originaire de : leiden, boussole du premier soupir, des premiers souvenirs. damnée à errer éternellement entre ses décombres sans trouver d'issue.
Messages : 12
points : 52
https://ethically-or-not.forumactif.com/t216-les-fleurs-du-mal

tattoos on scars (ft. kick) Empty
MessageSujet: tattoos on scars (ft. kick)   tattoos on scars (ft. kick) EmptyMar 1 Déc - 0:15

entre les peaux ébènes entachées par l'encre, certaines illuminées par les espoirs qui jaillissent joliment à la surface du derme, tandis que d'autres en deviennent ensanglantées par les maux transpercées à jamais. parce que derrière la sensation de brûlure vive, des histoires s'entachent prêtes à ne jamais s'étioler, toujours présentes pour rappeler à chaque instant que le sang coulera toujours derrière l'encre même si la peine semble avoir mué, le passé demeurera ancré comme une boussole qui ramènera toujours aux vieilles réminiscences des plus belles jusqu'aux brisées. et parmi tous ces dessins et ces couleurs, douce orphea se contemple doucement devant la glace, la chair blanche comme neige. opaline, seulement agrémentée par les constellations que forment ses grains de beauté - dont une qui ressemble à persée - et peut-être une tâche de naissance violacée à la côte qu'elle effleure fébrile de son doigt (( et si elle venait mettre de la couleur sur sa toile incolore, elle aussi ? )) non. trop peureuse orphea, frileuse à l'idée de sentir une aiguille lui écorcher doucement son enveloppe immaculée. et pourtant, elle pourrait en citer des contes et des proses, dessiner sur sa peau comme elle le ferait sur son journal intime, gribouiller des croquis, retranscrire des esquisses qu'elle trouverait jolies. mais l'âme est régie par l'éphémère, sans doute en viendra-t-elle à se lasser, à vouloir tout érafler comme les pensées impulsives sur ses feuilles de papier qui finissent toujours à moitié rayées. ce qu'elle souhaite elle, c'est simplement un joyau dissimulé. discret, raffiné. pour le plaisir de le contempler seule devant la glace le bijou qu'elle imagine pendre sur son sein et que seule la brise du vent fera frémir sous le tissu. peut-être qu'ainsi ses prunelles trouveront enfin grâce à ce joli corps frêle, d'une beauté dissimulée à l'ombre de ses désirs jamais satisfaits. à avoir l'impression toujours, de faire tâche parmi toutes ces toiles vivantes. très obnubilée par ces belles enveloppes gracieuses qui rodent auprès d'elle et particulièrement ses dessins à lui derrière. (( à se contempler discrètement devant la glace et à le zieuter lui, à travers le reflet. )) plus loin, le gars aux cheveux décolorés, marqué de partout par les contes, elle se demande si il les ponctuera d'une fin heureuse. ses tatouages ; orphea qui tente de les lire entre les lignes illustrées, qui se nouent, qui s’entremêlent comme une belle galaxie, si mystérieuses si belles étoffées par le caractère. sans doute de la rage derrière les épines qui marquent la carcasse, à l'image de la folie de son art dont elle se délecte chaque nuit. la violence innée, ça perturbe, ça choque, les films derrière qui il est le maître et jamais ne se lassera-t-elle de lui écrire de son encre à elle. mêlant la douceur d'une plume au sang et à tout ce qui est cinglant. signé petite fée, admiratrice dans l'ombre qui succombe aux désirs de lui chantonner sur une feuille en papier les louanges et les éloges. l'âme éprise par la chimère aveuglante qu'elle tente de clairement voir de ses yeux plissés. ce personnage qu'elle a tant sondé, étudié. en vain, les réponses à sa curiosité maladive demeurent toujours aussi embrumées, sans doute parce qu'elle n'a jamais eu le courage de dévoiler sa vraie identité. lâche, elle préfère l'ombre, lâcher son souffle seulement à la tombée de la lune, quand les volets sont clos. et peut-être que son regard obnubilé s'est un peu trop attardé cette fois-ci sur le fresque du derme marqué, la poupée discrète, parce que les prunelles se sont croisées, et même si le cœur a failli lâcher, son sourire s'est très délicatement allongé à son reflet.

@kick buskirk
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

tattoos on scars (ft. kick) Empty
MessageSujet: Re: tattoos on scars (ft. kick)   tattoos on scars (ft. kick) EmptyMar 1 Déc - 18:17

une autre journée, une autre façon de colorer un peu plus du laiteux de ta peau. que ton père se retourne un peu plus dans sa tombe, à voir ce que tu pouvais bien boire, baiser et tatouer avec son argent de requin d'avocat. toutes promesses de changer assassinées en même temps que lui. grand vide intérieur. déstabilisé de ne plus être critiqué de façon régulière. trop froid, pas assez bien mis, pas assez souriant, trop alcoolique, la colonne pas assez droite, le bassin trop facilement offert. jamais. jamais assez bien. un coup de machette et toutes les critiques étaient terminées. et tu ne savais toujours pas comment gérer ça. c'était enfouit, creux. anesthésié même si souvent son fantôme venait te visiter pour râler. reflet du vieux un peu partout, pendant que l'aiguille mord le côté de ta gorge. la vibration jusqu'au fond de ton crâne. moins pire que sur la nuque, que sur ta tête de con, où t'aurais juré que ta tête de mort et ton cerveau allaient se décoller. longs frissons dans la colonne, aussi douloureux que délicieux. encore. tu te lasseras jamais, de passer sous la torture de ton tatoueur. celui qui finit de s'attaquer à ta tempe avant de retourner finir les détails de ton torse et ses plaies ouvertes qui saignent bien. l'émoglobine vermeille qui se mélange au noir de l'encre et coulent en nouvelle teinte sur ton ventre. ange transformé en corbeau, transpercé d'une épée qui sur ta poitrine, s'entête à régner. aucuns tatouages que tu ne peux regretter, aucun tatouage que tu ne peux réparer. ton cadavre comme une fresque, œuvre d'art jamais terminée. beaucoup trop d'idées pour tout ce qui n'est pas déjà repeint chez-toi. et pourtant t'expliqueras pas, ce que les trous de dents peuvent bien représenter pour toi. marque d'une petite succube qui s'y fera un plaisir d'y remettre les dents, ou de t'arracher l'oreille au passage. l'aiguille arrête sa danse frénétique dans un grondement entre l'euphorie retenue et l'épine de l'engourdissement de tellement de mal qu'on ne sent plus rien. on a fini ? tu sais pas, t'as pas envie. t'as envie de te rouler sur le ventre, le laisser te renoircir le dos comme il veut, que tu t'y endorme comme un bébé, sous le mélange de phéromones et d'adrénaline latente. un peu d'eau et un morceau de papier absorbant trop blanc, qui avale le rouge sombre de ton nombril jusqu'à où devrait se trouver ton coeur. les yeux relevés, juste parce que. un regard de mignonne qui vient se cadenasser au tiens sans te questionner. c'est que d'avoir mal comme ça, une main qui nettoie encore ton ventre, ça te rend fucking horny. comme si t'avais pas déjà des cornes à temps plein. c'est la queue du diable qui souhaite se fourcher, après ça. même pas de victime à chercher, la sélection naturelle se fait toute seule. c'est qu'elle sourit en plus, et toi aussi. la mascarade niaise qui fait froncer les sourcils au bourreau qui ne semblait pas avoir remarqué l'arrivée la gamine dont personne ne s'est occupée. qu'est-ce qu'elle fout là, celle-là ? lâché un peu trop naturellement. parce qu'ici c'est sur rendez-vous seulement et avant d'avoir le droit d'être marqué, ça peut prendre un certain temps. sauf quand c'est pour toi. il trouve toujours le moyen de te faufiler entre deux ou te tatouer en même temps qu'il mange, ton ventre comme table pour son plat. parce qu'il sait que sous ses aiguilles, tu bouges pas, toi. aussi parce qu'il veut pas que quelqu'un d'autres souille la toile que t'es et qu'il étoffe depuis trop d'années pour laisser quelqu'un d'autre te souiller de dessins médiocres. " j'm'en occupe. " les canines dévoilées, le torse même pas remballé, titan qui s'approche pour la retrouver comme si c'était pas la première fois. sur le comptoir de verre illuminé où tu viens t'accouder, trop près d'elle pour que ce ne soit pas menaçant ou carrément envahissant. le brouillon d'un coup d'épaule, le bras qui se tend pour tourner une page du cahier des flashs offerts. " alors, on s'fait quoi ? " que tu questionnes en t'incluant dans l'aventure. le doigt glissant, retraçant les courbes d'une  petite rose épineuse aux pétales enflammées. " ça ? " que tu questionnes sans même savoir c'est où, sur son doux corps, qu'elle voudra le graver. les mires qui vont même s'y couler, tentant de deviner si sous les étoffes pas assez fines, elles à quelques dessins cachés à dévoiler à l'oeil affamé. ou peut-être juste pour l'imaginer, déjà dénudée. ses petits seins pointus comme collation du soir, sous tes dents qui ne les ménageraient pas.



@orphea de vocht
Revenir en haut Aller en bas
Orphea De Vocht
Orphea De Vocht
Date d'inscription : 27/11/2020
occupation : bercée par la littérature anglaise et sa propre poésie sur le net.
originaire de : leiden, boussole du premier soupir, des premiers souvenirs. damnée à errer éternellement entre ses décombres sans trouver d'issue.
Messages : 12
points : 52
https://ethically-or-not.forumactif.com/t216-les-fleurs-du-mal

tattoos on scars (ft. kick) Empty
MessageSujet: Re: tattoos on scars (ft. kick)   tattoos on scars (ft. kick) EmptyVen 4 Déc - 1:00

et voilà que l'oeuvre d'art se faufile enfin, dans la brume des désirs longtemps refoulés. l'allure éthérée, imprégnée, taillée comme une sculpture que les fantasmes épistolaires rêvent tant d'effleurer. le mirage s'est levé, semble enfin palpable, réel aux yeux éberlués qui se perdent à redessiner les nouveautés qui ensanglantent fraîchement l'épiderme. le torse ébène contraste de la toile vierge, et elle se demande comment c'est, en dessous de la couverture opaque. comment c'est derrière la chair, plus près du palpitant. ce qui entache la conscience, fait jaillir l'âme d'artiste pour faire fleurir la beauté des horreurs de ses œuvres. si captivantes qu'elles en imbibent la plume à fée, d'un encre plus cinglant que la douceur dans laquelle habituellement elle se plaît. une prose plus brutale, certainement pas moins exquise. rapidement à la volée du vent les mots claquent déjà contre le palais, rythmés par une légèreté déconcertante qu'elle en cligne trois fois des paupières avant de parvenir enfin à onduler au rythme de la voix rocailleuse. elle s'accoude à son tour contre le comptoir en verre pour lire plus clairement sous la malice qui lui peint ses traits, beauté singulière qu'elle se plaît à guetter de plus près et elle ne peut s'empêcher de se noyer entre les vagues torrentielles d'un regard azur abrupt, semblable à un océan ravageur. battement du palpitant quand les pupilles se sondent parce qu'aucun souffle ne s'est encore faufilé d'entre les lippes pincées. happée dans le temps, à avaler les mots avant de laisser délicatement échapper, d'une voix plus fébrile qu'elle ne le pensait. « c'est vrai qu'elle est très jolie, cette rose. » enveloppe teintée de candeur accompagnée d'un battement de cils auréolé. à sourire doucement la poupée, en venant effleurer le dessin de la rose enflammée. qu'elle imagine aussitôt ancrée comme un camouflage sur la tâche de naissance, celle qu'elle a sur la côte. une rose enflammée parce que la corolle a beau semblé douce au toucher, on en oublie pas les flammes qui lui brûlent les pétales et qui pourraient sans doute nous consumer. « je suis venue pour un piercing, à vrai dire. » la voix de miel pour ponctuer le regard de biche perdu et la moue embarrassée. la lippe que les dents mâchouillent et le voile de sa mèche qu'elle a fait valser derrière son oreille avant de sourire de plus belle. « mais j'ai pas pu m'empêcher de venir jeter un coup d’œil de ce côté. » un brin timide, les mots qui se faufilent pourtant aisément des lèvres qui feignent un beau sourire crédule. orphea dans sa splendeur à se fondre dans le rôle de l'angélique sous son halo blanc limpide. camouflage des fissures qui crient à la ruse de succube. et qui pourrait nuire à la chimère du sourire céleste ? « ils sont super beaux, tes tatouages. » dont elle n'a vu qu'une particule dans le passé, qu'elle se plaît enfin aujourd'hui à plus clairement lorgner. venant captiver derrière ses prunelles chaque petite ébauche, chaque trait qu'elle retranscrirait sans doute ensuite parmi les feuilles des désirs affamés.

@kick buskirk
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

tattoos on scars (ft. kick) Empty
MessageSujet: Re: tattoos on scars (ft. kick)   tattoos on scars (ft. kick) EmptyMar 8 Déc - 21:00

y'a tes yeux qui se plissent légèrement en te glissant sur son visage, pour en étudier les traits en l'attente de tes réponses. la mire qui cherche à savoir si elle s'est déjà posée sur elle. le problème c'est que pour toi, les filles elles finissent toutes par se ressembler quand elles n'ont rien pour sortir de la masse. toutes des blondasses sauf pour une ksenia ou une heller. toutes des pétasses brunes sauf pour une maja ou l'unique diwa. du mal à te souvenir de la moitié des gens avec qui t'as baisé, encore moins de leurs noms. les visages qui s'effacent trop facilement quand tu vois plus droit du tout. et ça arrivait souvent, presque tout le temps. avais-tu déjà baisé à jeun ? étais-tu seulement, quelque fois à jeun ? rarement. et présentement était l'un de ses rares moments. parce que t'es pas de ses idiots à se faire tatouer en ayant bu, à saigner comme un porc et risquer que les dessins soient moches parce que ton tatouer se serait battu contre une marre de sang à sans cesse devoir avaler d'un papier absorbant. la jolie bambi aux cils clignotant pourrait bien être passé sous tes reins, plusieurs fois, sans que tu n'en ai le moindre souvenir. et t'as comme cette drôle d'impression, de l'avoir croisé quelque part, plusieurs fois, t'es juste pas certain si c'était à l'horizontale, à verticale ou en doggy style. elle approuve ton choix, la jolie poupée, sauf qu'elle avoue être venue pour un piercing. ton sourire devient plus prédateur dans son dangereux charme devant l'ingénue. parce que ton regard coule sur toute la virginité de son corps et l'instinct de chacal te promet qu'elle met, qu'elle ne vient pour ni l'un ni l'autre. pour quoi d'autres alors ? curiosité ? fascination d'entendre ou de faire les aiguilles percer la peau pour ne laisser derrière leur passage que des lignes encrées formant des œuvres d'art à propre parler. t'y avais pensé, quand tu serais mort, si tu devenais assez célèbre pour ça, ce serait cool de t'enlever toutes ta peau et d'afficher toutes les toiles de ton corps, dans un musée du macabre ou un truc comme ça. histoire que ça reste. parce que t'en aurais pas de besoin de toutes façons, sous la terre, ni des ça, ni de tes organes. même si tu souhaiterais à personne d'avoir la transplantation de ton coeur si dérangé qu'il en semblait parfois absent. ça te fascinait aussi, de l'imaginer en peu barge, cette petite meuf à qui t'avais pas adressé plus de dix mots qu'elle mord déjà sa lèvre et qu'inévitablement ton regard s'y glisse aussi. un peu comme ses yeux à elle lèchent les dessins de ton torse à ton ventre, tout ce qui est exposé, déjà beaucoup trop colorié. "j'fais que les porter moi, c'est tout l'oeuvre du génie là-bas. " que tu déclares, même s'il t'es arrivé de toi aussi, en imaginer, en ébaucher, qu'il a peaufinés, mais tu veux pas t'étaler. de propositions plus intéressantes, des questions plus brûlantes que le small talk vers lequel tout cela tangue. " fais les deux. un percing et un tatouage. double the pain, double de pleasure. " que tu fanfaronnes, les dents sorties dans ou sourire qui n'as rien de discret. parce que pas aujourd'hui. y en avait déjà assez une avec laquelle tu jouais à ça et qui t'en épuisais. tu ne retenais rien et tant pis si l'agneau prenais fuite, c'est qu'elle n'en valait pas la peine. " ton visage m'est familier. est-ce qu'on a déjà baisé ? " la question tombe toute seule, simplement demander, sans semblant d'emballage. cash. même que, pas tant que ça, un semblant d'introduction dans ta phrase que t'aurais su lui cracher plus crue encore. juste servie medium saignant. mais peut-être qu'au prochain service, ce serait bleu et sanglant.

@orphea de vocht
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

tattoos on scars (ft. kick) Empty
MessageSujet: Re: tattoos on scars (ft. kick)   tattoos on scars (ft. kick) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
tattoos on scars (ft. kick)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» el diablo - kick
» strung out (kick)
» kick — heller
» ksenia — kick
» Un peu d'horreur ? - Ft Kick

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ethically questionable :: leiden :: maredorp-
Sauter vers: