nos amis
| PUB BROCART | PUB PRD |
☆ ☆
nous acceptons toutes les demandes, pas de tri, pas de critères. tu veux en être ?

warning / contenu violent, sexuel ou choquant — pour permettre les sujets et les personnages en accord avec le contexte le forum passe [-16] ans.
il est possible que certains personnages aient un comportement violent, nous en appelons au bon sens de chacun pour bien comprendre qu'il s'agit de fiction et ne pas confondre joueur et personnage.
Le deal à ne pas rater :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 strung out (kick)

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyLun 30 Nov - 22:18

c'est une évidence, qui se répète, boucle sans jamais trouver de conclusion : il faudrait de ne pas y retourner. tout tient dans le faudrait qui n'a aucune chance de changer de conjugaison. c'est une mauvaise décision qu'elle perpétue, indépendamment de tout bon sens qui se garde bien de lui tomber dessus. kick c'est pas une mauvaise habitude, c'est plus malsain que ça, trouble obsessionnel plus dérangeant encore que les petits adolescentes en détresse qui se scarifient l'intérieur des cuisses, plus absurde que de s'amuser à s'inscrire sur un site de camgirl pour passer le temps, plus toxique d'un cancer qui bouffe les cellules saines. quand elle est lucide, ça lui file des haut-le-coeurs, cette incapacité à tirer un trait, à plus y toucher, comme une putain de drogue qui procure plus de mal que de bien. et en mal, il gère, bien mieux que n'importe quelle coke de piètre qualité qui arrache les sinus autant que ça crame dix années d'espérance de vie. et n'importe quel psy surpayé dirait sans doute que c'est ce qu'elle cherche ksenia, jamais aussi vivante que lorsqu'elle a l'impression qu'elle touche le fond en lui abandonnant volontairement son corps, en pliant avec une facilité vulgaire à la moindre de ses lubies, quand elle range tout pour être docilité indécente. et chaque fois c'est le même cirque, en plus ou moins révoltant, elle a autant envie qu'il crève qu'il la garde pour lui, comme des foutues daddy issues qui raffolent d'exister un temps dans le regard d'un mec trop vieux pour jouer dans la même cour qu'elle. au-delà de laisser faire, elle participe, lui offre sur un plateau tout ce qu'il veut, pleinement consciente qu'elle joue au poker les yeux fermés, qu'elle pourrait finir par crier de douleur et de rage plutôt que plaisir parce qu'il est au moins aussi dérangé qu'elle est paumée. ça aurait déjà pas dû arriver une première fois, encore moins se répéter inlassablement, au point qu'elle a même eu le temps de gagner la majorité, et un peu plus. toujours aucun instinct de survie à l'horizon toutefois, parce qu'elle finit toujours par se retrouver dans ses draps, peu importe qu'il l'ait traité de pute ou pire la fois précédente -fois où, nécessairement, elle a juré entre ses dents que c'était fini, qu'elle en avait assez de ce connard complètement baisé, qu'elle y toucherait plus, plutôt s'faire nonne et faire les yeux doux à n'importe quelle crucifix plutôt que le laisser s'inviter entre ses cuisses. il y a les jours pairs et les jours impairs dans son raisonnement aussi droit que sa vertu : les jours où elle croit qu'elle a envie qu'il s'intéresse à sa vie -et deal si s'intéresse consiste à se taper-, et ceux où elle fulmine d'une haine fraîche et tordante. aujourd'hui, jour impair, soirée chiante et rumination à droite à gauche sur les réseaux sociaux où tout a semblé concorder pour qu'elle ne digère pas l'entrevue précédente, ou du moins, la façon dont ce fils de pute l'a traité -pas vraiment différemment de d'habitude, mais faut croire que l'alignement des astres, les humeurs ou juste le hasard auront fait que cette fois, elle trouve que c'est la goutte de trop, l'intolérable, l'inacceptable. à croire que même les publications sponsorisées sur instagram se sont foutues d'elle tout la journée à coup 'comment savoir que votre relation est toxique ?' ou 'dix points qui prouvent que vous valez mieux que ce garçon'. fuck that shit mais ça a entretenu la rancoeur qui a eu tout le loisir de mousser et de la bouffer heure après heure. persuadée que c'est plus ou moins une façon de prendre en main sa vie, de ne plus se coucher, de poser des limites en allant clamer qu'elle veut du respect, sans considérer un instant qu'insolence peut rimer avec suicide. alors elle trouve parfaitement intelligent, d'aller exiger droit chez lui elle ne sait quoi, comme si mettre les pieds là bas sans avoir bu et sans intention de perdre ses fringues n'était pas en soi suffisamment problématique sans en plus croire qu'elle pourra lui faire la morale et qu'il l'écoutera. qu'il en aura quoique ce soit à foutre ou même qu'il laissera faire une absurde tentative de le faire plier lui, pour changer. elle a beau connaître trop bien l'adresse elle a une vague hésitation, faut croire qu'avec alcool ou drogue elle le regarde plus lui que la gueule de lieux et ça aussi ça devrait peut-être changer. cesser d'accorder autant de regards à ce demeuré -ou alors il a trop de talents pour réveiller un truc en elle, mais elle ira pas l'avouer sobre et froide. et lorsqu'elle est sûre, qu'elle a eu tout le loisir de s'assurer qu'elle faisait pas de connerie -question de point de vue-  le plat de la main tambourine la porte d'entrée. "kick !" dans la case résolutions : s'affirmer. "buskirk ! ouvre cette putain de porte si tu veux pas que tout le quartier connaisse l'âge des nanas que tu te tapes !" bad move ou pas, elle est prête à hurler à tout le voisinage qu'il a pas été dérangé de se taper une fille pas majeure alors qu'il n'avait pas loin de la trentaine à ce moment là -et sera tu que la mineure en question savait très bien ce qu'elle faisait, parce que jouer la babydoll paumée est bien dans ses cordes. "je te jure que-" et il lui rend service en se décidant à ouvrir la porte, parce qu'elle est pas inspirée dans les menaces, juste capable de lui dire d'aller crever.  elle est presque stupéfaite de le voir, d'avoir tout le loisir de jauger l'animal autrement qu'aveuglée par une foutue libido traitre. et faute de trouver immédiatement les mots qu'elle a tourné sous sa langue toute la journée elle lui assène une gifle rageuse et surprenante en guise de salut. "t'es qu'un connard." pour la repartie, faudra voir ça plus tard.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyMar 1 Déc - 7:02

tu savais plus très bien, c'était quand votre dernière guerre. qui avait commis la dernière attaque, à qui c'était de relancer, qui avait capitulé ou qui s'était fait jeté. perdu le décompte. trop de coups, trop de morsures, perdu le fil. même si tu pensais à elle en voyant les chiennes enragées ou les petites salopes underaged comme celle qu'elle est encore malgré les années. peut-être que si t'étais un humain décemment constitué, elle te manquerait. pas là. juste, t'oublies qu'elle est pas là. hier soir dans la nui tu t'es réveillé, le bras la cherchant dans ton lit, cherchant sa gorge à laquelle venir s'accrocher comme un ourson en peluche que tu resserrais pour venir te rassurer. la main refermée sur du vide, les grands yeux éclatés rouverts, son fantôme à chercher. il y en a beaucoup des fantômes ici, mais pas le sien. ça t'as fait chier. ça t'as enragé. pourquoi elle était jamais là quand il fallait la petite pute. c'est parti tout seul. ton poing, dans le mur, une fois, deux fois, tu sais plus, t'es pas très bon dans les décomptes, on se répète. ça ressemblait presque à un coeur, le trou dans le mur. alors t'as frappé une autre fois, pour le déformer, pour l'effacer. la main ensanglanté, t'aurais bien voulu, rêver de l'étrangler. vivre dans la simulation de vie, où tu pouvais la torturer, la faire souffrir et la tuer encore et encore sans jamais vraiment t'en débarasser. comme le putain de parasite qu'elle était, sera toujours. pas envie de le faire dans cette réalité-ci, trop de thrill qui pourraient crever, un petit corps mou qui aurait plus rien à t'apporter. fuck that bitch. that bitch qui avait dit qu'elle reviendrait pas, mais qui revient bien là, pour t'empoisonner autant qu'elle sait te faire bander. chaque fois qu'elle s'enva, c'est thrillant, de pas savoir si elle va revenir, de la voir ramper, ou revenir en crachant comme si elle était jamais partie, comme si tu l'avais jamais jetée. morte-vivante. succube qui bouffe tout ton énergie vitale pendant la nuit, suçant ton sang à même ta bite, fucking vampire ta blondasse, ta connasse. après quelques heures de lutte, c'est deux petites pilules bleues qui t'assomment finalement. nuit sans rêve et sans repos. t'es réveillé trop tard, pas certain d'être encore vivant. une douche froide arrive pas à te ramener. un sandwich déjeuner à moitié grignoté arrive pas non plus à te ranimer. torse nu sur le perron de la cour arrière, laissant le froid te mordre pour le défier, lui aussi, pendant que tu fûmes ton pétard-déjeuner, aucune idée de l'heure qu'il est. la musique qui blast sur ton portable et t'empêcher de l'entendre vibrer. tellement que t'entends presque pas la voix appeler, la main cogner. que quand la chanson vient crever. tu te relèves les sourcils froncés. what the fuck. le pétard dans le cendrier abandonné, la gamine enragée que dans le judas, tu peux admirer. fucking hot quand elle est vénère, ta pouffiasse. celle qui menace de dévoiler le haut de l'iceberg de tes atrocités. baiser des adolescentes consentantes, tu voyais pas trop le mal. sorry. la morale plus flexible que le reste de la société. pas ta faute si leurs parents tenaient pas leurs laisses assez serrées et que ses sur tes genoux de gars trop âgé qu'elles venaient se rebeller. pas ta faute du tout. sous la menace qui vient perler, t'ouvres la porte à la volée. pas un mot de plus qui vient gueuler. vos regards qui s'assassinent, c'est plus qu'assez. puis y a sa main qui vient te claquer, ta gueule que tu pensais pas qu'elle pouvait atteindre du haut de son mètre soixante. elle avait quand même une trentaine de centimètre à escalader. elle renchérit que t'es un connard et tu peux pas t'empêcher de rigoler. ton regard qui se relève pour scanner les environs, voir si y'a pas des curieux qui ont été attirés. champ libre ou pas, tu t'en fous. ta main se glisse dans sa tignasse pour l'empoigner, pour la tirer à l'intérieur puis l'envoyer valser. sur un meuble, dans un mur, sur le plancher, peu importe où son frêle corps décidera d'arrêter sa course. la porte dans un claquement refermé, puis verrouillée. puis plutôt que de lui dire que t'es content qu'elle ait les couilles de venir te hanter en personne plutôt que d'envoyer son fantôme, tu viens à sa hauteur, la paume qui caresse sa joue, le pouce qui se perd sur sa lèvre. " c'est tout ce que t'as ? " tu viens la provoquer, ta caresse qui se transforme à ton tour, en claque qui vient pincer sans pour autant rien faire saigner. son menton rattrapé et le rire mauvais que tu laisses s'échapper. " hein petit salope ? c'est tout ce que t'as dans le ventre ? tu vas faire quoi après hein ? tu vas viser mes couilles ? t'es tellement minable. t'es tellement prévisible. tu m'ennuies, ksenia. " que tu lui craches, la main qui te chatouille pour une autre claque que celle profanée avec tes mots. elle t'ennuie, oui, souvent. mais pas là. certainement pas là. l'impression de revivre après que son démon t'ai assassiné la nuit dernière. et tu sais pas, de sa joue, sa gorge et ses cuisses, ce que t'as le plus envie de détruire. la chose la plus certaine c'est que tu comptes bel et bien la séquestrer, minimum pour le reste de la journée. c'est les joies d'être une petite dévergondée, elle peut disparaître quelques journées sans que personne n'aille la chercher.

Revenir en haut Aller en bas
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyMar 1 Déc - 21:58

la suite ? pas prévue, pas pensée, pas scenarisée. le film s’arrêtait précisément là dans ses projections et ce n’est que lorsqu’ils y arrivent qu’elle réalise combien c’est absurde de ne pas avoir cherché à anticiper la suite des événements. pas seulement absurde, mais dangereux. parce que pour quelques secondes, elle croit parfaitement à sa nouvelle suprématie toute fraîche, qu’elle l’a pris suffisamment au saut du lit pour qu’il en soit désarçonné. évidemment que non, et la main qui se saisit des cheveux n’en est que l’introduction. elle glapit, plus de surprise que de douleur parce que l'adrénaline de la naïveté la sauve. cette délicatesse c'est tout lui, et ça n'éveille pour autant aucune crainte, aucune appréhension, parce que ce connard s'il avait voulu la tuer ça ferait bien longtemps que ça serait fait, et qu'à force de le côtoyer -subir- elle est venue à se croire immortelle. invincible. immunisée, juste bonne à contempler les ecchymoses le lendemain avec une fascination morbide -oh quel joli violet. il la balance à l'intérieur, comme un gamin jetterait son jouet. la hanche heurte un meuble, ou quelque chose d'assez solide pour être douloureux, l'épaule embrasse le mur et ce dernier qui la rattrape, lui offre un ersatz de dignité de tenir au miracle d'être toujours sur ses pieds. le souffle coupé un court instant du heurt, mais certainement de surprise, parce qu'elle aurait prévoir que l'enchaînement se ferait de la sorte. la porte n'est pas seulement fermée, mais verrouillée, et c'est le genre de détail qui inquiéterait toute personne saine d'esprit. mais ça l'effleure même pas que c'est le mauvais plan. le point qui dans n'importe quel navet de série B promet son lot d'emmerdes à la blonde un peu vulgaire qu'on regarde plus pour son corps que la qualité de ses répliques. de toute façon, le plus gros problème entre eux c'est plus souvent qu'il la dégage par cette même porte plutôt qu'il ne la fasse prisonnière. c'est l'épine dans son pied, de pas savoir la supporter quand il décide subitement qu'elle doit, pas n'importe quel moyen envisageable, finir sur le trottoir, et elle mise là-dessus. qu'il en aura sa claque, de l'écouter, qui sera ravi de rouvrir cette putain de porte et de la pousse dehors bien avant qu'elle ait ne serait-ce que l'idée de la passer. quand il s'approche, c'est limite si les dents ne sont pas dévoilés comme un chien qui alerte sur sa capacité à mordre. elle a au moins appris ça de lui, rester sur une défensive plus qu'hostile. tout un concept, maitrisé sur le bout des doigts à force de comprendre que sa main peut faire autant de bien que de mal. le pouce glisse sur sa lèvre et son instinct hurle intérieurement de le mordre, de lui faire regretter de la traiter comme une pouliche à la foire au bestiau. "va chier." elle hésite juste assez pour manquer l’occasion et prendre une gifle qui la saisit autant que ça la révolte. elle la prend autant comme une insulte de sa part à lui, qu’une leçon du karma pour avoir stupidement hésité à montrer les dents comme un animal revêche. pas comme si c'était la première qu'elle prenait de toute façon, ça fait plus aucun effet, ça soigne plus rien, ça apaise plus rien, au mieux c'est juste le déclencheur d'une colère puérile. son rire est glaçant mais ça non plus ça fait plus vraiment d'effet, ou alors elle en a rien à foutre qu'il soit occupé à se moquer d'elle. que cet abruti la prenne pour une idiote c'est une goutte d'eau dans l'océan. et c'est son tour, d'hénnir d'un rire qui le met au défi de se croire supérieur. "pour te choper par les couilles, faudrait déjà que t’en possèdes." craché avec toute l'insolence du monde dans une bouche minuscule qu'il connait plus docile, quoique jamais à l'abri d'une morsure ou deux. ça fait mal dans le ventre de s'entendre traiter de minable, d'ennuyeuse, faute de savoir ranger cette putain de plaie qui fait d'elle une attention whore plus qu'autre chose. même dans le regard de cet bâtard elle a besoin d'exister. d'être. et il est excellent pour lui donner ça et lui arracher à nouveau dans la seconde. foutu pilleur qui s'amuse inlassablement avec elle comme avec un animal dont il arrache les ailes, les recolle, les réarrache, et à croire qu'elle, elle aime ça, ou qu'elle y trouve au moins le confort de l'habitude. "c'est tout ce qui te fait défaut, au mieux t'as une queue mais ni cerveau ni couille. tu crois que tu fais peur à qui ici ? tu me dégoutes." la main parcourt aveuglément ce foutu meuble qui a osé attaquer le corps de son ongle, y trouve un cendrier ou vide-poche, ou peu importe ce que ce truc incarne puisqu'elle est strictement satisfaite de le jeter sur lui. "tu t'crois puissant juste parce que t'es un connard ? t'es rien, à peine bon à tirer ton coup."
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyMer 2 Déc - 0:33

vous êtes off script et c'est pourtant une danse que vous connaissez. et pourtant non. deux atômes trop instables pour savoir avec quel pied danser, avec quelle main attaquer. belle comme un accident de bagnole avec la poésie des giclées des sangs, quand elle rencontre le meuble et le mur successivement. assez habituée aux brusqueries, pour tenir plutôt que s'étendre au sol comme une drama queen. bien pour ça que la furie, c'est la tienne. ta belle chienne, canidée qui montrerais presque l'ensemble de sa dentition, qui d'un coup de poing bien placé, pourrait se voir complètement ruinée. petite arrogante aux insultes aussi inutiles que le soutiens-gorge quand elle tente de s'inventer une poitrine ou une quelconque répartie. ton ''absence de couilles'' comme seul claque à un égo qui n'existe malheureusement pas. t'aimerais bien, que ça t'enrages, que ça te prenne au ventre, viscéralement, comme ils décrivent en mots trop grands. que ça chatouille tes insécurités et que ça provoque l'envie de la détruire, mieux, la torturer. faut pas s'y méprendre, tu le feras quand même, juste pas avec cette motivation-là. non, ça t'amuses qu'elle essaye de se trouver une bouée dans ton pantalon, mais que ses doigts ne fassent que glisser sur un radeau de fortune qui, lui non plus, ne veut pas d'elle. ton désir à toi, est aléatoire. " c'est pas ce que tu disais la semaine passée, en t'étouffant dessus. faut que j'te montre encore ? " que tu la nargues d'un souvenir où ses yeux arrogants étaient plus larmoyant de tout ce que tu pouvais bien lui faire avaler pour te combler. elle continue l'arrogance, oublie la place que tu lui as attribuée, sait exactement être la brat dont t'as besoin. elle cherche les prises, des bijoux de familles les moins précieux à la cervelle que tu sais déjà bien fêlée. est-ce seulement possible de trouver des mots pour t'insulter ? qui ne te portent pas à rigoler. l'espace de toi à elle, encore avalé, plus près pour lui murmurer tes saletés. " c'est pas réciproque. t'es pas assez importante pour me dégouter. " que tu viens lui cracher alors que ce n'est pas tout à fait vrai. elle est pas importante, mais tu peux pas vraiment t'en passer. elle te dégoûtes pas, pourras jamais te dégoûter et pourtant parfois y a des lueurs écœurantes dans ses yeux qui te font tilter et tu décides de la jeter plutôt que te défaire le crâne à chercher à comprendre. à qui tu fais peur, ici ? à toi-même, parfois, quand tes fantasmes de violence grattent trop, que tu pourrais flipper et achever sa courte vie, juste comme ça, sans lui demander si elle avait envie de continuer. game over. c'est à ses moments-là, aussi, que tu préfères la traîner jusqu'au pas de la porte et l'y abandonner. la démone qui profite de la proximité pour attraper un truc à te balancer. feu vide-poche, réinventé en cendrier parce qu'of course que tu te permets de fumer dans la maison. de la cendre de nicotine qui vient voler, mais mieux, le verre qui dans ta gueule, vient se cogner, retomber sur le sol et se fracasser. le résultat, une coupure sur ta lèvre et ton menton, de l'hémoglobine qui de ton nez surement aussi, vient couler. " aoutch. " que tu te plains sans émotions, même si la douleur pulse sous ta peau. trop dur pour chialer ou le montrer. " c'est vilain, ça, ksenia. " que tu la réprimandes, comme la gamine qu'elle est, qu'elle sera toujours, même si tu l'oublies sous les coups de tes reins aux siens. les regards qui se soutiennent dans l'arrogance pure. le silence avec la tempête, blood dripping and heavy breathing was all we could hear. la première chose à ta droite attraper, corps de bouteille transparente à attraper. ton corps qui l'écrase et la tord au meuble, les jambes encastrées de chaque côté de son bassin pour qu'elle ne puisse pas si facilement s'échapper. mains jointes et retenues dans son dos avec une seule des tiennes. prise. le cul de la bouteille que tu viens éclater, bout de verre grossièrement taillé par la rage, qu'entre tes doigts tu viens rattraper. " then what are you still doing here, genius ? " tu craches, juste avant de porter la menace à exécution. le verre qui fait plus de mal à ta paume, mais qui vient quand même brusquement déchirer une ligne verticale sur ses lèvres trop parfaites. sourire carnassier, l'arme abandonné, ses deux poignets que tes mains viennent lutter pour récupérer. malheureusement l'une d'elle est un peu trop glissante de ta propre essence, promettant que la prise va pas durer. prêt à l'assumer. juste assez. parce que tu te penches pour l'embrasser, la salive, le sang et les langues qui viennent se mélanger salement. blood pact, promesse de se faire chier pour l'éternité. bien la première fois que t'apprécie un baiser au point de pas savoir arrêter. parce que plus elle essayera de te mordre, plus de ton rouge se déversera dans sa bouche.



Revenir en haut Aller en bas
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyMer 2 Déc - 20:53

les yeux roulent, un point marqué, quoique pas vraiment, parce qu'elle en a rien à faire qu'il ait raison ou tort, ça altère pas ce qu'elle pense de lui. si elle était assez loin elle lui présenterait son majeur, pour rester dans la ligne de la maturité et du dialogue construit. mais faute d'être certaine que ça lui coûterait pas un doigt, elle se contente d'un sourire en coin narquois. "t'as raison, souviens-toi bien, parce que t'auras bientôt plus que tes souvenirs." c'est peut-être ça au final sa meilleure carte, parce qu'elle compte pas, mais il va s'écouler du temps avant qu'il ne parvienne à remettre la main sur une copie potable de ce qu'elle est. d'une fille assez sotte ou paumée pour revenir, pour se coucher au moindre de ses fantasmes, avoir juste assez de mordant pour le distraire, de préférence d'un âge indécent pour qu'il puisse continuer de se leurrer sereinement sur l'âge que lui est censé avoir. elles se barreront toutes pour disparaître quand elles comprendront ce qu'il peut être. ou elles le lasseront. pas que ça lui arrive jamais à elle, suffit qu'elle tombe dans un travers trop doux pour voir cette révulsion toute naturelle dans son regard. manquerait plus qu'elle colle et soit attachée. thanks god, immunisée face à ce genre de conneries, tout au moins avec lui. rapproché comme si l'absence de distance valait pour menace palpable qui ne suffit pas pourtant à saper l'arrogance qui prend racine. "raconte ce que tu veux, mais t'es bien content de m'avoir quand t'as personne à sauter. sauf que c'est la dernière fois que tu me vois chez toi." cette fois, promis. pas certaine que ça lui fasse le moindre effet, mais ça non plus ça compte pas, car tout ce qui importe c'est que ça soit écrit quelque part et que cette fois elle s'y tienne, cesse de revenir à la source empoisonnée. l'horreur décorative balancée en projectile, elle éprouve une vague libération à être la première qui fait mal, celle qui rue, refuse de plier, s'excuser, dire amen et tomber à genoux pour prier ou satisfaire ses sales idées. le résultat est splendide, oeuvre d'art carmine qui sinue. mais le plus inquiétant c'est encore les mots qu'il ronronne. ce connard parvient à être flippant en étant calme et pourtant elle a juste envie de rire, pas loin de trouver la situation amusante, à avoir envie d'en jouer. ils pourraient s'entendre s'il tolérait ses gamineries et elle son penchant à être si peu prévisible et condescendant. même pas le temps de prévoir les embrouilles que le corps est fait prisonnier, et évidemment que ça enclenche des réactions désespérées pour s'extirper de là. trop déterminé. trop grand. écrasant, alors que le meuble n'est pas en reste quand il s'agit de lui faire mal, et elle se met à haïr entre l'animé que l'inanimé pour la piéger de la sorte. "dégage !" feulé avec fureur mais inefficacité. l'oeil s'agrandit d'une terreur passagère. un élan de panique qui trouve plus sa source dans le fait qu'il a raison avec sa question que dans celui qu'il est dangereux. même lui il arrive à mettre son doigt pervers là où le bât blesse : qu'est ce qu'elle fout là. déchirée dans toutes ses contradictions elle se déteste d'y revenir sans cesse, comme si elle était pas à même de faire un seul choix sain et de s'y tenir. sauf cette fois. cette fois c'est fini. du moins c'était un de mes premiers buts de cette visite, lui dire qu'elle en avait plein le dos qu'il la traite comme une prostituée. lui dire que c'est fini. sauf que dans l'immédiat c'est pas fini, même si elle voit sans peine sa vie prendre fin parce qu'il l'aura égorgé dans l'entrée sans plus de cérémonie. la tête voudrait fuir, reculer, mettre de la distance entre son visage et le tesson agité mais entre kick, le meuble, le mur aucune échappatoire. "ne... " m'approche pas avec ce truc qui meurt dans l'échec, le verre mord la chair tendre et pulpeuse alors qu'elle est pétrifiée d'éprouver la caresse tiède du sang qui coule paresseusement sur son menton. putain de psychopathe. la douleur annule tout, pulse au rythme du coeur affolé qui ne sait plus s'il répond à la peur, à la rage ou simplement à la décharge d'adrénaline. impuissante dans ses contorsions elle gronde de frustration de voir qu'il maîtrise. il maîtrise la situation, le sujet, elle. tout. ça la rend furieuse, prête à partir en guerre et stupidement à y mourir -de ce qu'elle croit- quand lui fidèle à lui-même s'invite dans sa bouche. pour une seconde, peut-être deux, il lui donne ce qu'elle veut : de l'attention et qu'importe si cette dernière ne comporte aucune affection, aucune tendresse. trop facile à désamorcer d'un baiser, qui retrouve sa place, sa docilité. mais il y a ce goût écoeurant, par dessus celui ferreux du sang, de défaite qu'elle ne digère pas. il la croit sienne depuis trop longtemps, qu'il peut en faire ce qu'il veut, une poupée qu'il est libre de plier, sauter, malmener, rappeler. comme s'il était en droit aujourd'hui de trouver bandant de refaire la déco de cette baraque maudite avec leur deux sangs. parce qu'elle est pas assez paumée pour pas voir que là où il prend son pied, c'est certainement dans le baiser en lui-même, mais juste de l'écorcher et boire son sang. détraqué qui n'a certainement ni la vibe du crétin d'edward cullen, ni la classe d'un lestat, juste un monstre. mais elle est pas en reste sur l'incivilité. les deux secondes de satisfaction écoulées, elle se souvient qu'elle est furieuse contre lui, de tous ses mauvais côtés, de tout ce qu'elle ne veut pas, et qu'elle refuse d'être son pantin si facilement manipulable. elle sent bien qu'elle pourrait littéralement lui glisser entre les doigts en luttant, et avant de libérer une main, elle plante ses crocs dans cette langue qui n'a pas sa place dans sa bouche, y va franchement sans aucun scrupule et elle espère bien que ça fait mal, que ça laissera une marque pour un temps si possible.la tête reculée, le poignet s'arrache enfin, gloire à ce bordel chaotique qu'il a créé et jamais elle n'aurait cru être ravie de se retrouver au milieu d'un mauvais film gore. la main vient agripper la gorge, y planter ses griffes pour au moins éveiller douleur faute de pouvoir prétendre avoir vraiment la force de le priver de tout air. "vire tes sales pattes. dis-moi ça fait quel effet kick de pas être le roi de ton petit royaume de mégalo ? et si pour une fois c'était toi la pute ?" même elle elle y croit pas, mais ça l'empêche pas de s'en amuser.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyJeu 3 Déc - 4:24

tu pensais pas aller jusqu'à la force d'un pacte de sang impromptu. pas que ça t'étonnes, mais ça t'écœures quelque part d'être ce cliché. t'aurais pas pu être ce garçon tellement tendre et romantique, mais qui imagine les plus parfaites horreurs pour l'écran ? nan, sorry. what you see is what you fucking get. on est tous des clichés, de toute façon. tu suis juste les traces carmines de monsieur cannibale. elle te menace de ne devenir qu'un souvenir, comme elle te menace toujours, chaque fois que tu vas trop loin, chaque fois que vous prenez feu et que vous explosez tous les deux. la dernière fois, bla, bla bla. tu crois pas, et pourtant, t'aimes ça. les cinqs secondes de peur, à chaque fois, de vertige de pas la voir revenir. elle aussi, non ? et si tu la laissais pas, revenir ? tu voudrais ouvrir son ventre, voir comment ça se passe dans ses entrailles, quand sa petite gueule de conasse, te ment tout le temps. ça te rassure, de savoir qu'elle va nul part. de gré ou de force. elle à pas le choix et toi non plus. le contrat est scellé là, quelques minutes plus tard, dans un baiser sanglant où plus rien ne se cache, tout se partage. vos maladies mentales qui se mélangent. elle est vraiment une petite fille prisonnière sous tes mains trop larges pour elle. son refus ne te freines aucunement, à peine si tu l'entends. oops. ça t'aiderais aussi, si elle était pas aussi belle, le regard entre l'horreur, la rage et le vide, la gueule en sang, bordel. tu te sors du baiser avec encore plus de sang dans la bouche, et un grondement de douleur qu'elle a pu avaler, merci la sauvage. celui que tu viens cracher plutôt qu'avaler, parce que c'est un peu trop pour ton goût. des limites au bloodplay ? apparemment. quand ton coeur vient se soulever pour prouver qu'il est bien présent, bat mal dans ta poitrine, mais pompe quand même le sang qui coule d'un peu partout. sa petite main qui trop lubrifiée de rouge, glisse hors de la tienne, retrouve ta gorge, presse, serre, déchire doucement la peau. le souffle est pas coupé, mais l'air excité y sort plus aussi facilement. et bordel, si ça t'excites pas. tu te demandes, si elle serait capable, de serrer ta gorge une bonne petite demie-heure, en te regardant dans les yeux et t'observant lentement partir. oh fuck, ça te fais bander. un rire qui s'échappe vers son visage à elle. "fuck yeah..." que tu viens de plaindre, les lèvres qui restent entrouvertes, les corps qui va nul part. y'a ta main immaculée qui remonte en caresse sur son bras, son ascension vers sa main pour la presser, pour l'aider.  "harder babe..." que t'exiges luxurieusement. ta main souillée qui glisse derrière son bassin, pour la rapprocher de toi, la faire tanguer dans ton pêché. tu pourrais presque lui échapper un je t'aime, comme ça, pour provoquer. mais le manque de sang à ton cerveau, que ta bite absorbe, t'enlèves de la répartie, disons.  
Revenir en haut Aller en bas
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyMer 9 Déc - 7:12

kick c'est jouer au poker sans rien connaître des règles : des fois on gagne, des fois on perd, et jamais on comprend quoique ce soit. il est illisible dans ses réactions et ça a au moins ça de bon : y revenir plusieurs années et continuer à être surprise sans tomber dans une routine oxydante qui finirait par la lasser. et elle le hait en peu plus d'arriver à faire naître le frémissement d'un sourire amusé, parce qu'il est complètement fucked-up de réclamer plus au lieu de s'en énerver. mais une partie d'elle se la joue pratico-pratique, blasée qu'il souille ses fringues de son sang vicié. fuck you kick.elle se demande dans quel état elle va sortir de là et pour l'instant la réponse est fâcheuse : son sang à elle, son sang à lui, visage, bras, pointrine et maintenant reins, elle à l'air d'une rescapée d'un de ses films tordus et c'est pas exactement comme car qu'elle avait prévu sa journée. c'est à lui faire croire qu'elle a le pouvoir, de le voir apprécier ce qui devrait juste être une menace, une de plus sur la pile qu'elle entretient sans que ça mène nulle part. mais faudrait être plus de stupide ou naïve pour pas comprendre que tout ce qu'il y a d'intéressant dans ce tableau c'est le fait qu'il bande. l'attitude s'adoucit, la main libre flatte le torse nu pour se faufiler innocemment dans son pantalon. elle accepte plus ou moins la situation. gamine victorieuse qui sait bien mieux le satisfaire que l'étrangler,  elle saisit l'unique chose vaguement intéressante chez lui : sa queue. "c'est ça que tu veux kick ?"qu'elle ronronne alors que ses petits doigts ne lâchent certainement pas sa gorge en retour. multitasking qui n'a rien de trop complexe parce que les allumer, elle maîtrise. hissée sur la pointe des pieds elle soupire contre ses lèvres, surjoue la fille qui a oublié qu'elle voulait sa peau et qui maintenant soit disant voudrait juste qu'il la saute. elle passe sa langue sur son menton, se garde bien de l'embrasser à nouveau, elle tient à son idée et elle a au moins conscience de la faiblesse de sa nature qui s'abandonne un peu trop vite pour un baiser. "dis-le. dis-le que t'as envie de moi. " un foutu besoin constant qu'elle a appris à tolérer comme on vit avec une maladie incurable. peu importe que ça s'appelle daddy issuestant qu'il arrive plus ou moins à les combler. de l'attention. malsaine, toxique, libidineuse, mais de l'attention, c'est tout ce qui compte, et c'est encouragé à sa façon par le va-et-vient qui ne vise qu'à le teaser. elle veut juste qu'il le dise, sans savoir pourquoi ça l'obsede parce qu'elle aimerait de plus entendre parler de lui. trop longtemps que ça dure, ce fiasco, et puis c'est pas comme s'il allait pas finir par la jeter, pour une gamine rencontrée plus jeune. des fois de façon absurde ça l'inquiète, parce que même un rejet de ce malade ferait mal. des années qu'elle essaye plus ou moins de se convaincre qu'elle compte pour lui, même de façon tordue et purement sexuelle. et à choisir elle préfère être celle qui prend la décision finale plutôt que se retrouver à pleurer assise sur le trottoir. "t'avais raison, je suis prévisible."s'agit alors d'enlever ses mains de lui, et de remonter brutalement son genou pour taper ses précieuses. tu vas t'attaquer à mes couilles après ? réponse : oui. parce que si lui a classé le fait qu'elle était furieuse après lui, l'inverse n'est pas vrai. "va te faire foutre connard, c'est fini. "et elle espère bien que ça fait mal, parce qu'il y a peut-être que comme ça qu'il va enregistrer l'information et pas juste voir ça comme une énième crise d'adolescence qui a besoin que papa sevisse.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyVen 11 Déc - 15:53

what a beautiful bloody mess you two always were. par que vos jeux étaient tordus et certainement jamais fair. parce que ksenia avait perdu du moment qu'elle t'avais tout donné, sans prendre en compte que tu sucerais tout son sang pour que les autres prédateurs ne s'en régalent plus. parce que t'avais perdu du moment où tu l'avais laissée revenir. encore et encore et encore et encore. comme si elle en avait le droit, comme si elle en avait le choix. et peu importe si tu l'avais jetée dehors à moitié nue, lui crachant à la gueule et lui promettant que sa mort te laisserais dans l'indifférence, elle revenait. elle était, là, la bouche en sang à cause de toi, plutôt que de lui avoir claqué la porte au nez. non, sang et érection pour lui souhaiter la rebienvenue. après on dit que t'es pas gentil, ou convivial, accueillant ou whatever.  t'es aussi chaleureux que satan accueillant les damnés aux portes de l'enfer avec une sodomie à sec, ce qui n'est pas une punition pour tout le monde. tu peux pas plaire à tout le monde et surtout, tu t'en branles. parce qu'à elle, ça lui plaît. sa main qui se faufile dans son pantalon et ton sang qu'elle sait autant faire bouillir que perler sur tes dents. et tant pis si elle te chauffe pour mieux te mordre, tu dévores ses caresses et son souffle comme un damné surtout avec la petite main qui relâche pas ta gorge. et quémande, que tu dises que t'as envie d'elle, comme si c'était pas assez clair, à gonfler et pulser en oui contre sa main, à rouler en grondements, puis en rire près de sa bouche à elle. t'allais lui dire, t'allais la satisfaire, lui donner le pouvoir qu'elle tentait d'arracher du bout de ses ongles pas assez pointus à ton goût. lui dire tout ce que t'avais envie de lui faire, de la façon la plus sale possible. sauf que non. elle te souffle que t'avais raison, qu'elle est prévisible et si tes neurones tournent et font des connexions, sortant un peu de la brume des fantasmes tordus, c'est trop tard. ses mains qui s'arrachent à toi et son genoux qui remonte pour prendre la place. pas ton premier coup du genre, pas le dernier non plus. la douleur qui remonte dans ton ventre et dans ta colonne, la nausée qui te vrille alors qu'elle t'arrache le beuglement entre douleur et rage. cherchant ton souffle et les endorphines pour calmer la douleur qui ce décuple quand l'innocente ajoute que c'est fini. tu souffles, un rire qui ne se termine pas, ne fait que se cracher dans l'air en secousse. " fucking whore. " que t'arrives enfin à cracher, mais elle part pas, même si elle dit que c'est fini. elle bouge pas, elle attend quoi ? et t'éclates de rire malgré la douleur encore latente que tu presses de ta main. fuck off. tu ravales l'espace entre vous, ta grande main qui entoure sa gorge pour la serrer, la plaquant au mur pare la même occasion. mais c'est pas elle la coupable. y'a ton pied, qui va s'éclater contre l'un de ses genoux, puis l'autre, l'agenouillant sous la douleur. la main qui retrouve sa crinière blonde, que tu repeins aussi en rouge en tirant dessus pour qu'elle te regarde, te penchant vers la suicidaire, vos deux souffles raccourcis qui luttent. qui jouent à qui est le pire. " t'es encore plus conne que j'pensais. mon ange, ce sera jamais fini nous deux. if you don't want me in your life anymore, then kill yourself. " que tu lui craches à la gueule, le poison aussi vénéneux que le ton ou le contenu peut être tendre malgré le delivery des plus tranchants. ce serait ton plaisir de l'achever, mais aussi ton drame. hors de question. but she too dumb to get that, isn't she ? maybe cuz you fucked her brain out one too many times, oops.
Revenir en haut Aller en bas
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptySam 12 Déc - 23:18

milles fois il a fait remonter des crépitements de panique, crampes de terreur qui allaient jusqu'à résonner dans les lombaires, vibrer jusqu'à en écraser les côtes de peur tenace. effrayant de bien des façons différentes kick, mais ce qu'elle a toujours trouvé angoissant chez lui, c'est son rire. quand il arrache l'air de façon monstrueuse, grondement menaçant qui remplace très largement une alerte, loin de générer un quelconque mimétisme, c'est un son qui donne envie de fuir tout en ayant la capacité de la pétrifiée, rendue inutile et pantelante comme un animal pris au piège. l'instinct se réveille, aimerait qu'elle le supplie, avant même qu'il ne fasse autre chose que rire, parce qu'il n'y a rien de pire que kick qui crache un rire annonciateur du pire. colère, frustration, rejet, peur, ça devient conflictuel à l'intérieur au point de ne prendre aucune décision intelligence, juste prendre racine et regarder venir tout en sachant pertinemment qu'il ne lui offrira pas une limonade en la félicitant pour le tour de passe-passe exécuté. juste à peine le temps de tourner un regard désespéré vers la porte, qu'elle n'atteindra pas de toute façon quand déjà il engloutit la distance. elle s'étrangle contre sa main qui la saisit, juste bonne à japper autant de peur que de désespoir. plus envie de jouer, envolés les rêves de pouvoir, de supériorité, d'aval, elle revient aux basiques à sa portée : tanguer entre l'idée qu'il n'aurait que peu d'efforts à fournir pour la tuer et l'espoir qu'il n'ira jamais jusque là. elle en est plus à son premier doute, et des fois elle lui en a voulu de ne pas aller au bout, de la laisser déguster une vie lancinante, de jamais mettre un terme à toute cette merde alors qu'il en avait le pouvoir. ils sont jamais en accord. quand elle voudrait bien mourir, il la laisse crever de rien d'autre que de l'ennui. quand elle commence à tenir à sa vie, il ressert ses doigts sur sa gorge et fait naître une peur panique de voir le monde se griser du manque d'oxygène. à peine si elle sent le mur qui pourtant l'accueille avec une délicatesse à lui en couper la respiration que de toute façon elle ne peut plus vraiment prétendre avoir. les doigts griffent son poignet de ne pas savoir se débattre autrement. la douleur est rendue avec une justesse digne de lui, parce qu'elle lui arrache un hurlement. il se contente pas de la mettre à genoux, il brise la rébellion, la fierté, l'ego, la ravale à un rang à peine supérieur à celui d'une gamine qui se mord les doigts d'avoir fait une connerie trop grosse pour elle. le verre au sol mord les genoux mais c'est le cadet de ses soucis quand il tire cruellement sur ses cheveux, fait fléchir la nuque pour n'avoir rien d'autre à regarder que lui. "arrête !" l'air brûle dans les poumons alors qu'elle halète sottement par peur et pour retenir l'envie de pleurer qu'éveille la douleur qui pulse dans son corps. juste assez naïve pour prendre pour argent comptant ce qu'il balance, la laisse autant défaite que peinée, parce qu'une minuscule partie stupide d'elle espère toujours qu'il tienne, à sa façon, à ce qu'elle reste en vie. incapable de définir le sens que ça a vraiment. il est là, le point de rupture, celui précis où elle rend les armes, prête à supplier pour qu'il s'intéresse à elle, autrement qu'en promettant de briser chacun de ses os. "c'est d'accord." prête à signer une reddition à n'importe quel prix, lui vendre son âme une énième fois, supplier pour qu'il l'accepte, quand bien même la journée devait être le parfait opposé de ce fiasco. "kick…" plaintive, suppliante, et peu importe que ça lui plaise pas parce qu'elle a rien dans le ventre à lui sortir qu'une atroce volonté d'avoir presque son pardon. c'est absurde, et sans doute suicidaire mais au moins ça colle à l'idée globale de ce qu'il lui propose. elle insiste pour qu'il lâche sa tignasse teintée. elle promène sa langue sur l'entaille laissée dans sa main par la bouteille. "tout bien réfléchi je préférais quand tu m'embrassais…" ou façon peu subtile de supplier pour qu'il revienne en arrière.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyDim 13 Déc - 5:00


tu ne savais pas qui était le pire des deux. parce que chaque fois que tu la revoyais sur le pas de ta porte, quand elle ne se faufilait pas à l'intérieur par infraction, tu savais que c'était repartis pour une autre round de tango. et chaque fois, chaque fois sans exceptions, tu l'avais laissée faire. et encore, tu la laissais faire. tu la laissais te divertir en croyant que ses frasques te... toucheraient ? te feraient mal, te feraient réaliser. tu sais pas en fais, ce qu'elle veut, ce qu'elle chercher. tu l'as pas ouverte sa tête, tu l'as pas disséquée, sa poitrine, pas l'envie qui manque. tu t'es juste expliqué qu'elle était aussi tarée que toi parce que sinon, elle avait pas d'autres excuses. amoureuse ? elle ? ridicule. de toi ? absurde. parce que tu n'avais rien d'aimable de nature. et quelque part, t'adorais ça, qu'elle soit fêlée au point de revenir pour te dire qu'elle ne reviendrait plus, que vous deux c'était terminé. wanna be breakup d'un couple qui n'avait jamais été. comment est-ce que ça pouvait finir autrement que dans un bain de sans et elle qui est près des larmes, à genoux devant toi, ta main toujours amoureusement autour de sa gorge. parce que oui, de ça, t'es amoureux. de la façon dont sa gorge sait s'étrangler contre ta main comme si c'était la fin de son monde. son petit cri de chienne que tu pourrais écouter en boucle comme une berceuse pour te faire bander quand ta queue se sera remise de son affront. tendrement dingue de la teinte unique que sait prendre son désespoir, la couleur panique de ses yeux et la pâleur que sait prendre son visage. fou de sa main encore guerrière qui tente de s'accrocher et s'agripper sous ta peau avant qu'elle ne devienne trop molle pour se tenir elle-même. transi de quand elle est à genoux, complètement soumises à la moindre de tes lubies cruelles qu'elle sait nourrir avec superbe. elle te glapit d'arrêter et tu peux presque sentir le mal monter de ses genoux tremblants jusqu'à dans son ventre, puis sa gorge. ça te fait encore rire quand tu te penches un peu plus vers elle pour observer ce que se passe dans ses yeux. elle dit que c'est d'accord et tu ne peux t'en empêcher, d'éclater de rire, ta main qui se resserre sans doute contre sa trachée pendant que tu te marres. " j'tai pas demandé ton avis. " ni son accord, parce qu'elle est à toi, puis c'est tout. que tu lui as jamais demandé, si ça lui plaisait. parce que quand en soirée, tu décides soudainement que c'est la tienne et que tu montres les dents, que tu vas foutre un coup de pied dans la gorge de quiconque a osé poser ses sales pattes sur elle, tu demandes l'avis de personne. et tu t'es convaincu que quelque part, elle adorait ça aussi. ne serait-ce pour l'attention ou le spectacle. puis y a sa voix qui vient supplier ton nom. mais c'est sa langue contre ta coupure, ses lèvres qui se teintent de ton carmin, qui ont raison de toi, qui te réveillent de la transe. la bouche qui s'entrouvre quand tes yeux glissent vers la sienne. si quelques secondes avant, tu ne vivais que pour faire couler ses larmes froidement, la succube avait su réveiller de nouveau les pulsions qu'elle avait bien tentées de castrer juste avant sa soumission. tes doigts desserrent ses cheveux, le pouce qui revient se glisser sur sa lèvre rougie doublement, là où tu lui as fait mal. parce que vous êtes quittes là, non ? vous vous êtes redonnez chaque coup. match nul. ta main autour de sa gorge, la tire vers le haut, pour la plaquer de nouveau au mur, tes doigts qui relâchent un peu leur pression, pour entendre l'air retrouver plus facilement son œsophage. et tu t'avances lentement, le carnage de son visage vers le sien, deux toiles abstraites. et tu viens beaucoup trop délicatement, saisir ses lèvres des tiennes. un baiser écœurant de douceur et d'hémoglobine. celle de vos lèvres, de ta main sur sa langue, de ta propre langue qu'elle s'est amusée à blesser. amour de tarés dans une marre de sang. bloody crime scène qu'il faut fuir. puis en te séparant d'elle, relâchant ta prise pour mieux rattraper son bras et la tirer vers l'escalier, le regard glissant vers ses genoux avant de remonter jusqu'à elle. tu lui pointes les escaliers du bout du nez. " monte. " que t'ordonnes, que tu veux voir, si elle en est capable ou si elle devra ramper en laissant sa fierté quelque part en bas. et tu sais pas, si tu prendrais plus de plaisir à t'amuser de cette humiliation où si ta patience va s'effriter et si tu vas pas la monter toi-même.

Revenir en haut Aller en bas
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyDim 13 Déc - 11:56

humiliant. c'est humiliant de se voir rappeler que sa voix ne compte pas, qu'il passe au-dessus sans jamais en avoir besoin. pourtant ça n'a rien de nouveau, pas souvenir qu'il ait une seule fois sondé son avis - du moins, de façon sincère et pas simplement pour faire tout l'inverse de ce qu'elle attend. la gorge proteste, s'étrangle, plus contre la main qui se resserre que contre son rejet. le regard supplie plus que de raison, et ça elle sait faire ksenia, courber l'échine, le regarder d'en-dessous jusqu'à ce que l'orage passe, épargne sa vie. c'est son unique façon de gagner, celle de sentir qu'elle parvient à réveiller autre chose en lui que l'envie de l'anéantir. son pouce glisse sur sa lèvre, ça tire, ça pique, mais elle dit rien, parce que c'est de bon augure s'il se retrouve à réfléchir à sa bouche plutôt qu'à sa mort. elle se sent pantin sous sa poigne, baladée selon son bon vouloir et consciente que si elle tient debout c'est plus grâce à celle-ci qu'à ses propres jambes. l'air siffle en s'engouffrant dans ses bronches alors qu'elle profite désespérément du maigre répit qu'il lui offre. si elle avait la moindre fierté, elle chercherait à donner le change, à faire celle qui n'est pas tant dérangée, mais ça fait longtemps qu'elle a abandonné cette idée avec lui. qu'il imprime ses doigts, qu'il lui offre la jolie empreinte de sa poigne sur sa gorge fragile qu'elle pourra observer avec une fascination obscène dans le miroir chaque matin, absorbée par la robe changeante de l'ecchymose. c'est toujours la même rengaine, à le haïr de lui faire mal, de la marquer, de ne pas se contenter de lui donner envie de crever sous ses coups de bassin -ce qui serait déjà amplement suffisant - mais de toujours imposer plus. mais quand elle se retrouve seule à admirer le tableau qui évolue les jours qui suivent, il y a toujours cette même stupéfaction curieuse qui installe un sentiment répugnant de bien-être : elle est toujours en vie, et elle peut voir à quel point dans chaque réaction de défense de son organisme. mais quand il imprime ses lèvres contre les siennes, c'est là qu'il offre le plus d'oxygène. tape très justement plus dans sa veine à elle qu'à lui, flatte plus qu'il ne devrait ce gouffre si sensible à l'affection et à l'attention, factices ou réels. à lui en redonner confiance alors qu'elle devrait encore faire profil bas. et peut-être même qu'elle pourrait finir amoureuse de lui s'il l'embrassait plus souvent de la sorte; au lieu de quoi il faudra se contenter d'un syndrome de stockholm encore plus aliénant et efficace que l'amour lui-même. assouplie d'un baiser elle se laisse arracher au mur qui avait au moins pour lui de l'aider à tenir et chancèle lamentablement de devoir se tenir sur ses jambes qui beuglent encore de douleur d'avoir fait l'expérience de deux coups de pied bien sentis. il ordonne et n'obtient en retour qu'un sourire insolent. "non." l'obéissance toute aléatoire, qui n'existe qu'à la menace de la cravache et se dissipe aussitôt qu'elle se trouve un peu moins en péril. la grimace de la gamine capricieuse, vaguement boudeuse, parce qu'il est hors de question qu'elle lutte avec elle-même, se donne en spectacle parce qu'elle sait très bien que s'il la lâche, les jambes refuseront de la porter. parce que ça fait trop mal et qu'elle refuse de s'infliger ça. parce que si elle trouve le sol, elle ne fera pas le moindre effort pour monter les marches. "porte-moi." elle rêve debout ksenia, et peu importe si c'est voué à l'échec, parce que des fois, ça prend. des fois ça marche, de façon inattendue. "je serai sage..." qu'elle plaisante sans même pas y croire un instant, parce qu'ils savent tous les deux qu'elle est capable de mordre une main aimablement tendue vers elle. elle dégage son bras de sa prise en se débattant mais uniquement pour mieux le coller, se rattraper à sa nuque. l'ultime effort c'est de forcer pour se mettre sur la pointe des pieds alors qu'elle préférerait de loin se laisser tomber par terre et ne plus en bouger jusqu'à ce que la douleur oublie son corps. elle vient mordiller son oreille par pure provocation avant de murmurer : "tu peux crever pour que je t'offre ça, si tu veux que je monte, tu te débrouilles." c'est plus fort qu'elle, de venir épuiser une patience que toute façon il est pas franchement muni par sa nature de sociopathe.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyDim 13 Déc - 18:33


c'est pas encore humiliant, même à genoux, dans le verre, c'est qu'un éclat de bien pire et elle devrait le savoir. probablement la raison pour laquelle blondie s'adoucit. change de tactique militaire dans une guerre déjà perdue, son corps, son âme, ton territoire déjà conquis depuis longtemps. ce qu'elle est adorable en plus, quand elle ferme enfin sa gueule et qu'elle se soumet. sauf que c'est une sale bête et qu'à la base, c'était justement pour ça que tu l'avais laissé t'apprivoiser, en même temps que toi, tu la domestiquais. le non qui pourrait faire se serrer tes dents, si un égo avait été présent. tes iris sibériens qui la dardent, elle et l'arrogance qui se dessine sur sa bouche en forme de coeur. elle exige, première erreur, que tu la portes. encore aurait-elle supplié, aurait-elle quémandé, même pleurniché. elle te ment des promesses et tu souris. peut-être que si ton coeur était pas resté quelque part, coincé dans le ventre de ta mère quand t'étais né en t'accrochant à ses entrailles pour les sortir avec toi, t'aurais pu, être amoureux d'elle, des éclairs de folies dans son arrogance, de ses gestes suicidaires qui succèdent à ses envies brutales de survie. fascinante ta ksenia. gamine devenue femme sous tes doigts, mais qui n'en reste pas moins une sale gosse qui t'associe probablement à une sorte de figure paternelle tordue. whatever. son bras accroché à ta nuque, ses lèvres qui remontent jusqu'à ton oreille, mordillant le lobe avant de souffler, la connerie aussi belle qu'elle. tu ris, mais tes lèvres s'étirent pas. tu te retournes vers elle, tes doigts coulant amoureusement sur ses hanches, ta bouche qui se penche de nouveau vers la sienne. entrouverte, la langue endolorie qui glisse sur l'une de tes canines quand tu tentes de retenir ton sourire alors que tu ne l'embrasses pas. "you shouldn't have said that. " que tu lui murmures en promesse. parce que t'étais à un souffle de la prendre comme la princesse ou la mariée sanglante qu'elle ne serait jamais, pour la montée, au risque de la balancer par-dessus la rampe si elle faisait la moindre connerie. tu la relâches, lui faisant retrouver le sol du revers du bras. il y a le cliquettement de ta ceinture qui se déboucle et s'arrache à ta taille, les deux pas quand tu reviens derrière elle pour lui faire un joli collier, en plus d'une laisse, de ta ceinture, resserrée autour de sa belle gorge. tu commences l'ascension de l'escalier, tirant sur le collier de la chienne qui vient lui couper le souffle, encore, pour qu'elle monte, qu'elle apprenne à fermer sa sale gueule quand il fallait.  "allez, monte. à moins que tu préfères que j'te traine par les cheveux jusqu'en haut ? " que tu lui proposes comme toute forme de pitié. tu pinces même tes lèvres pour l'appeler comme une chienne. elle a de la chance quand même, tu fais ça en privé. tu n’exposes pas à toute la ville, comme c'est une chienne, toi.

Revenir en haut Aller en bas
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyDim 13 Déc - 21:38

elle y croit, naïvement, stupidement, le corps souple contre lui, le regard pas méfiant pour deux sous. c'est déjà presque oublié qu'il lui a fait peur la seconde précédente, qu'elle l'a détesté, qu'elle aurait voulu qu'il se barre, qu'il crève ou juste qu'il l'oublie. table rase à la vitesse d'un éclair, parce qu'il lui plait comme ça, parce qu'elle pense qu'il existe un terrain d'entente, parce qu'il peut bien faire un effort de temps en temps. si elle avait la moindre mémoire de toutes les fois où les choses sont devenues pires alors qu'elle espérait mieux, elle verrait venir les emmerdes, mais même les mots la mettent à peine sur la piste. qu'est-ce que ça peut bien lui foutre de la porter ? c'est pas l'effort que ça lui demanderait qui le tuerait. et il gagnerait du temps. alors tous calculs faits, elle est sereine. sereine jusqu'à ce qu'il la lâche, parce que ça c'était pas dans le plan. qu'il la vire au sol, comme une vulgaire poupée de chiffon. elle s'effondre, jappe pour la énième fois et elle en a marre, d'avoir mal. fatiguée de subir. ça l'excède, contre elle, contre lui, contre eux, contre la putain de gravité, sans aucune cohérente, les nerfs à vif écorchés à force de les gratter. "connard." la ceinture claque, ça réveille des vieux instincts qui lui font lever la main, parce qu'elle a aucune envie de prendre au visage une langue mordante de cuir. mais kick est précisément pas là où elle l'attend et elle écope de son collier de fortune. elle a envie de lui cracher qu'il est pas sérieux, qu'il est pas vraiment en train de faire ça, parce qu'elle comprend jamais les leçons aussi mordantes soient-elles. pas d'apprentissage, pas de mémoire, pas de morale. mais elle a pas le temps de jouer la gamine farouche que la première secousse la convainc qu'il est parfaitement sérieux. ça lui coupe l'air avec plus d'efficacité que sa main, et plus le corps résiste, pire c'est. les doigts essayent désespérément de s'offrir un peu d'oxygène, repousser la coulisse qui l'étrangle. ça presse contre la carotide à en faire pâlir les couleurs sous ses pupilles dilatées. si elle pouvait le tuer du regard il serait déjà mort, et ça serait une bonne chose. acculée si loin dans le défaitisme qu'elle se fait à l'idée qu'elle va pleurer de douleur quoiqu'il en soit, qu'il va gagner, comme toujours, qu'elle va souffrir à en regretter d'être née et d'avoir passé sa porte.  alors fuck off, plus rien à perdre. la virginité ? déjà fait. l'humilité ? fait. la vie ? en cours. fidèle au rôle qu'il lui attribue - et qu'elle hait plus que tout- elle retrousse les babines, montre les crocs, quoiqu'elle tienne plus de la mule pour ne pas faire d'efforts pour au moins essayer de se mettre sur ses pieds pour obéir et monter. dans le fond elle sait qu'elle finira en haut d'une façon ou d'une autre. la menace devrait faire peur mais le mouvement de lèvres rend l'ensemble insupportable.  et ça la fait juste rire nerveusement. la peste ou le choléra. à hurler pour ses cheveux ou à s'étrangler pour de l'air. insultant et dégueulasse même pour elle vis-à-vis d'elle-même. "qu'est-ce que t'attends pour me tuer si t'en as rien à foutre ?" et par pur esprit de contraction elle tire en arrière, s'inflige le contrepoids qui fait que la ceinture serre bien trop la gorge pour qu'elle y trouve le moindre confort. la pupille gueule do it quand de toute façon elle a décidé qu'elle ne fournira pas l'effort attendu. elle a au moins ça pour elle, de s'en tenir à sa première idée, à ceci près que c'est pas lui qui va crever à ce rythme mais elle. elle prend sur elle pour lui montrer son majeur avec colère. et à choisir elle préfère s'évanouir d'un manque d'oxygène que lui obéir servilement. après tout c'est le propre des clebs non ? de savoir s'étrangler tout seul comme des cons contre leur collier parce qu'ils tirent trop ? alors elle se cambre un peu plus en arrière, le laisse la retenir ou la lâcher selon son choix, mais elle, elle montera pas. va crever kick.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyLun 14 Déc - 5:14


t'es peut-être naïf aussi, de croire qu'elle pourrait obéir ou collaborer. que la gamine malmenée sait se plier autrement que lorsqu'on l'y force à se tordre. et c'est exactement ce qui t'avais toujours plu, chez-elle. ses tornades de peur à provocations, à supplications, à rage. comme trop d'émotions en flux d'acides dans le corps qui ne font que changer de position, de pression, la peur entre la poitrine et le ventre. les provocations dans la bouche, contre les dents et luisant sur les pommettes. les supplications qui transpercent juste, partent de creux et remontent l'œsophage en ligne droite, faisant fit du reste des boyaux. la rage dans les veines, dans l'explosion partout ailleurs. ses catastrophes naturelles aussi peu prédictibles que les tiennes. elle porte bien son titre de chienne à japper et gronder, elle s'y attendait pas, un connard qui vole comme si c'était une insulte qui arriverait possible à te tirer quoi que ce soit. t'espèrais pour elle que ça la soulageait à défaut de ne t'atteindre. elle est belle ta catin, ta ceinture autour de la gorge, de la rage plein les yeux. si belle, t'en a mal au ventre. quand elle te regarde comme ça. ça bouge des choses en toi, que tu ne croyais pas déplaçables. et t'aimais ça qu'elle s'invente chirurgienne d'un jour quand t'affrontes ses yeux d'en haut, que tu pourrais hurler, encore. feulement de satisfaction qu'elle t'arrache aussi facilement. elle montre les dents en plus. c'est bon, tu bandes de nouveau. les couilles ont la même mémoire de blondasse qu'elle, pardonnée, oubliée, le coup, ils la veulent, ils se veulent dans sa bouche, contre ses cuisses à rebondir joyeusement avant de s'y déverser. elle arrive encore à parler, t'es impressionné. tu fronces les sourcils, ennuyé de sa connerie infinie, peut-être dégoûté un peu, aussi. surtout quand elle s'étrangle elle-même contre ta ceinture pour mieux t'enlever ton plaisir. majeur levé pour te rappeler qu'elle aura toujours seize ans. papa est pas content. claque sa langue contre son palais à répétition, des non desquels on s'enlève. tu reviens, redescend la marche où tu viens t'asseoir en face d'elle. le doigt qui se glisse entre le cuir et la peau rouge, pour desserrer tendrement la prise, lui laisser de l'air. la douceur qui semble revenir comme des percées de soleil éternelles, au travers d'un orage qui ne se termine plus. l'autre main contre sa joue pour la caresser doucement du bout du pouce.  " ksenia, ksenia, ksenia... " que tu rigoles comme si tu lui avais pas fait endurer tout cela aujourd'hui, bien pire, bien mieux, avant, après, les temps flous qui se tordent trop facilement. " trois ans et ta petite tête à pas encore comprise que j'suis trop amoureux de toi pour te tuer, huh ? " que tu ris dans un murmure qui vient la caresser. trop de miel qui coule de sa bouche à la tienne. t'as du mal à comprendre si elle aime vraiment ça, ou si elle s'acharne juste à vouloir le contraire de ce que toi, tu pourrais bien vouloir.


Revenir en haut Aller en bas
Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
adrenaline junkie
Date d'inscription : 21/11/2020
Messages : 173
points : 397

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) EmptyLun 14 Déc - 12:41

la clémence ne génère qu’une méfiance - qui saura être passagère, parce que sinon ça fait bien longtemps que ça l’aurait sauvé de ses griffes, si ça avait la moindre persistance dans le temps. presque tentée de reculer le coup pour refuser qu’il la délivre, elle sait plus où elle habite, contradictoire jusque dans la moelle. mais ses poumons eux réclament leur dû avec plus d’assurance, et c’est tout ce qui la retient de vouloir fuir. pas moins redoutable parce qu’il joue la carte du bon samaritain, mais ça, c’est à peu près aussi connu que sa capacité à elle à ruer comme une mauvaise bête qui refuse la soumission. il l’infantilise alors qu’elle elle est trop occupée à redécouvrir la douleur de vivre, suffoque de réapprendre à respirer. elle en veut pas de sa tendresse. du moins, pas là, juste parce qu’elle a la fureur qui gronde encore dans l’estomac. elle chasse sa main de sa joue avec défiance. c’est absurde, elle se damnera le reste du temps pour qu’il fasse ça plus souvent. et là qu’elle l’obtient, elle rejette. les prunelles torves de colère de ce qu’il lui impose, et sans doute un peu aussi contrariée de n’avoir rien obtenu de ce qu’elle voulait. ni fin, ni départ, ni être portée. pourtant c’est toujours pareil, et chaque fois elle s’en étonne. elle voudrait lui dire qu’elle le déteste, qu’il est de très loin la pire chose qui lui soit arrivé, mais ça sonne tellement inutile dans son crâne que ça fait même pas l’effort de gagner ses lèvres. s’ils tiennent une pièce de théâtre, leurs dialogues sont jamais extraordinaires, et mieux vaut vidanger la moindre émotion pour ne garder que le factuel, car aucune syllabe n’accroche sur lui. rien à foutre de ce qu’elle éprouve, et ça c’est plutôt clair depuis le départ. le seul truc limpide de tout ce chaos poisseux. elle sait très bien que l’inverse est pas vrai. qu’elle s’amuse à jouer l’indifférente un jour sur deux, mais que tous les deux savent qu’il joue très bien ce petit jeu malsain qui consiste à manipuler la moindre de ses émotions. il en tire des hectolitres, plus qu’elle n’aura jamais de sang dans les veines. réactive à tout, à rien, malmenée avant tout par ce qui réside dans ses tripes. la colère, le manque, les insécurités, la culpabilité, le besoin de se soumettre. tout recommencer en cycle. et lui il joue au chef d’orchestre. un des rares trucs pour lequel il est bon, elle peut pas nier. manipuler. et faut toujours qu’elle soit en-dessous de lui, pas foutue de se dégager de l’emprise, entièrement dédiée à lui, à le regarder, à l’écouter, alors qu’elle voudrait tout le contraire. penser à son vernis, à la météo, au chien du voisin s’il faut plutôt qu’être comme ça dans l’attente d’une suite. elle attend le verdict. elle attend de savoir si c’est chaud ou froid ce qui va couler dans ses reins suite à son prénom, ça déterminera l’attitude suivante. le tableau futur. elle s’attend à rien mais il la désarçonne quand même. amoureux. triggered juste comme il faut pour garder sa bouche sur des mots qui viennent pas. amoureux ? le ventre se contracte, la gorge essaye de sortir un rire, qui a à peine le temps de naître avant de muer en toux. putain de malade qu’elle pensait en arrivant ? toujours d’actualité. un bon point pour l’originalité et l’inattendu mais zéro pour l’authenticité. ça a le mérite de faire abandonner la méfiance, la distance de sécurité et toutes ces conneries qui pourraient lui offrir un peu de répit. là elle accepte de prendre sur elle pour gagner sa marche à lui, s’invite pour se glisser ses genoux. elle sait. elle sait qu’il se moque juste d’elle. qu’il joue comme un horrible gamin qui torture les chats de son quartiers. mais une dose d’attention reste une dose d’attention, apaise toute la colère enfantine pour juste lui donner envie de le satisfaire. elle sait que c’est toxique. qu’elle devrait juste essayer de courir, se barrer, changer de ville, se teindre et disparaître. au lieu de quoi elle cherche le pardon, presque dans le besoin de se voir gratifier d’un good girl hautement satisfaisant bien que dédaigneux et hypocrite. good girl qui sait que si elle peut pas plaire au cerveau tordu qui flotte dans la boîte crânienne qui lui fait face, peut au moins trouver terrain d’entente avec la queue qui palpite sous elle à chaque roulement de hanche langoureux. sa seule alliée dans cette baraque de fou. « s’il te plait ...», qu’elle gémit de sa voix brisée sans trop savoir si elle le supplie de la porter, de lui pardonner ou juste de la prendre. who cares, les trois sont acceptables, les trois sont sans doute vrai de toute façon et il finira bien par tomber d’accord avec elle au moins sur la dernière proposition.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

strung out (kick) Empty
MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
strung out (kick)
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» el diablo - kick
» boredom is the root of all evil (kick)
» ksenia — kick
» Un peu d'horreur ? - Ft Kick
» tattoos on scars (ft. kick)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
ethically questionable :: leiden :: pierterskerk-
Sauter vers: