Un peu d'horreur ? - Ft Kick

elle rigolait comme si t'étais pas dangereux. comme si ton ennui n'étais pas létale, comme si elle ne se faisait pas les dents sur les restes d'une âme trop malade pour vraiment en être une à part entière. elle riait comme les connes rigolent face au trop sombre de leur destin. l'œillade chaude comme s'il n'y avait pas des crocs dans le tiens, que tu lui retournes. la vérité c'est que t'en a marre des filles comme elle, qu'on prend salement une nuit, puis à qui on ne reparle jamais. c'est plus assez pour te satisfaire, ça te donne la nausée. une blonde sans nom et sans histoire. angela, dina, emma ? tu sais pas. ça t'ennuie à t'en ouvrir les veines quand tu ne l'écoutes pas, te parler d'un truc donc tu te branles sincèrement. tu veux juste la ramener chez-toi, lui faire plus de mal que de bien, mais ça devient risqué à force de conneries. les dents qui se serrent à penser à une petite conne que t'avais dû faire disparaitre parce qu'elle pleurnichait que t'avais abusé d'elle. t'avais pas abusé d'elle, d'abord, elle c'était laissée abusée. whatever. sauf que ça t'avais brisé les couilles, ça t'avais compliqué la vie pendant quelques jours, t'avais pas détester flirter avec le danger, mais t'essyaais d'être smart about it. de la faire disparaitre proprement, que ce ne soit, encore une fois, pas vraiment ta faute. même si t'aurais quand même une sentence si on te trouvais relié au traffic humain. comment ? t'avais utilisé un burner phone, tu t'étais pas trop impliqué, t'avais pas communiquer avec la meuf autrement que par là, lien ne vous reliait sinon l'épaule que tu lui avais cassé, les trop nombreuses marques sur son corps, ce que t'avais pu la baiser, la faire saigner, éjaculer en elle. ils l'avaient nettoyée, ils l'avaient soignée et maintenant, elle leur appartenait et si elle causait problème, ils sauraient la descendre proprement. sauf que flemme de faire tout le même chemin encore rien que pour pouvoir malmener une petite meuf. la dernière pute que t'avais utilisé pour te défouler, son pimp t'avais joliement fait chier d'avoir brisé sa princesse. c'était trop cher pour ce que sa vie de petite conne pouvait valoir. il te faudrait une nouvelle maja. une bonne tarée qui te laisses la démonter régulièrement et qui te le rend bien. ce soir il y en a pas et tu sais pas si tu peux te permettre, encore, cette violence sur ta belle ksenia. c'est risqué. petite conne que t'en est à ne pas vouloir perdre à cause de ses menaces constantes. c'est pour ça que t'as joué avec la composition du verre de la demoiselle. on dirait de l'eau, le liquide transparent que t'y verses quand elle regarde pas. elle boit, elle boit, elle devient de plus en plus conne, de plus en plus molle, à plus voir droit quand tu la ramènes chez-toi. son corps à utiliser, à gentiment mutiler, jouer avec les limites. malgré les marques sur son corps, tu ne lui coupes rien, ne lui arrache rien. c'est pas le bon genre de fille, pour ça. elle a trop de trucs rattachés à elle pour en faire absolument tout ce que ta cervelle fêlée voudrait bien lui faire. ça te thrill un  moment, son absence de volonté, de résistance, de conscience. ça te fascine son manque de réaction à la douleur, quand t'augmentes la violence, quand la main dans ses cheveux, tu cognes son visage contre la tête de lit, une fois, deux fois, plus fort ? elle saigne, elle devient toute molle, l'impression de baiser un cadavre, même si elle est encore chaude, son sang qui pulse encore bien dans ses veines, juste inconsciente. ça finit par te souler. tu finis par t'endormir, après un pétard, la main accrochée à sa taille, la tête entre ses seins. parce qu'elle a pas la présence d'esprit de te faire chier avec ça. à questionner le pourquoi du comment tu cherches la chaleur humaine après l'avoir malmenée. t'y est encore, contre sa poitrine quand l'intrus se glisse dans ton pieux. ça prend un quart de seconde à l'esprit pour se réveiller, à l'instinct pour kicked in. une vague dans le lit et les gestes reptiliens s'enfilent tout seul, la main sous le matelas, ton corps nu qui roule sur l'inconnu, tes genoux qui viennent bloquer ses jambes et le canon du fusil qui vient s'enfoncer dans la gueule de celui qui s'est enfoncé dans ton lit par effraction. le souffle erratique et les yeux éclatés dans la pénombre avant de reconnaître son rire, de relâcher sa gorge pour claquer des doigts et que les lumières s'allument. avant même de parler, le coup par tout seul, la gifle du revers du gun dans sa gueule de petit con quand tu râles.  "imbécile. " ton regard qui coule sur lui pour découvrir le sang qui le tache et tachera bientôt tes draps, ton propre ventre. imbécile. pas envie de jouer. dans un grondement tu te relèves du lit pour ranger le fusil aléatoirement dans la penderie, pas question qu'il sache où tu le planques vraiment, normalement. attrapant un sweatpant gris pour l'enfiler avant de retourner vers lui, l'agripper à même le col de sa chemise pour tirer vor hors de ton lit. "bouge, y a trop d'oreilles ici. " que tu ordonnes en la trainant à ta suite hors de ta chambre pour mieux claquer la porte derrière et le laisser se débrouiller lui-même avec ses pieds, pour faire le reste du trajet jusqu'au salon. et tu perds pourtant pas une seconde, commençant à lui casser les pieds. "j'tai déjà dit en plus. tu peux débarquer à l'heure que tu veux, mais tu préviens avant. t'imagines j'aurais été avec ma colombe ? j'te l'ai déjà dit, si tu lui fais peur à elle, je te castre. et tu sais que j'déconne même pas. j'te coupe la bite et je l'empaille pour m'en faire un trophée. " que tu grondes, de fucking mauvaise humeur, les dents serrées. hésites à rajouter des menaces pour ksenia dans le lot, on verra. on verra après noël.