nom, prénom marque des origines, tournoiement lent de chevaux de bois sur symphonie dissonante, piano désaccordé ; boîte à musique qui aurait pris l'eau. noyée dans la contrebande et l'illégalité, nom taché et attaché
( à en faire trembler des montagnes ), une affaire familiale,
giostra, carrousel poussiéreux au
mécanisme crissant - s'il faut en faire sa fierté.
alors le fils sera un guerrier. mais la peinture s'écaille, la projection d'un père sur son fils,
comme une ombre qui le poursuit où qu'il aille. elle s'étiole l'image factice construite de chimères (( pas faute de vouloir y coller )).
marius, la guerre,
l ' h o m m e, la virilité,
l'héritier ;
dis-moi ce qu'il en reste, par pitié.
surnom pas de mensonge - pas de loup ;
è difficile stare al mondo, appellation de famille, héritage de liens tissés au fil des âges.
gamin de ceux qui tendaient leur main pour frotter sa caboche déjà pleine de plaies. des autres, souvent un
FILS DE pute,
giostra,
mafieux,
traitre,
moribond,
enculé, quand la seule chose sur laquelle il pouvait compter c'était
ses jambes pour fuir loin des problèmes qu'il a lui-même causé (( un mollard craché au coin du nez )). tandis que les années défilent, y en a qu'un qui reste. un, qu'il faut
protéger. un, auquel on a pas pensé, mais qui fait
du bien quand il est là. un, dont on ne se lasse pas, quatre menues lettre à lui faire compter sur ses
dix petits doigts :
papa.
âge courber l'échine, pieds poings liés. il faut ouvrir les yeux ; le monde est là. ses
trente quatre ans au fond du bleu ; un peu plus et on s'y noie.
traverser les cimes et les regrets. qui sait si dans dix ans on sera encore là. emploi/occupation enseigne au néon blanc, lettrage calligraphique accroché en grand.
Stradivarius**, le mot "hôtel" comme témoin de la façade - façade et mascarade quand on pose les pieds sur le tapis rouge de l'entrée.
PROPRIÉTÉ GIOSTRA fièrement tamponnée sur les papiers - l'hôtel accueille en son sein, pourtant, d'autres plus galbés (( plus ronds et chauds que le sien )) couverture familiale pour laisser des jambes élancées se prélasser sur les canapés de velours de quelques salons réaménagé. on pourrait tout lui attribuer, arnaqueur, gérant, dealer, trafiquant, malfrat, patron, voleur - - d'hôtel l'endroit n'a que le nom. jolie façade, joli visage pour faire passer en douce les quelques trafics.
maison de passe, b o r d e l, LUPANAR,
maison close - appelle ça comme tu veux. lui voit surtout un toit sur la tête de ceux et celles que le quotidien efface. ces
garçons et ces
filles fait d'ombres qui ont pour seule monnaie leur corps. (( ne pas oublier où tout a commencé )) on dira
gérant d'un complexe hôtelier, c'est moins dérangeant ; commerce sous le manteau de la chair. stocke, gère, approvisionne, fourni,
offre. lui n'a qu'à présenter quelques papiers à son nom.
proxénète de lignée, héritage et cadeau empoisonné -
tire les ficelle de ce monde avarié.
trafiquant sous couverture.
statut civil pas d'alliance pas de
je le veux pas de cérémonie pas d'heureux. juste une
précieuse petite fille pour seller une union - de courte durée, seulement.
emportée. sa voix lointaine. l'amour n'était plus, mais la complicité brûlait encore.
te voilà seul, maintenant. seul.
seul SEUL
seul lnǝs s e u l .
orientation la question pourrait ne pas avoir lieu de se poser ; les
femmes, leur corps, son sarcophage (( la tombe qu'il vient fleurir ))
avidités nouvelles - il y a des yeux auxquels il reste accroché. gorge sèche et nouée de constater qu'il est dur d'y
résister. pensées secondaires,
pourquoi le réprimer.
vit avec romy .
situation financière complexe hôtelier, trafique de drogue florissant, prostituées.
héritage familial, h é r i t a g e donne l'impression que tout tombe du ciel. réinjecte l'argent pour plus de
bénéfices,
$$$$$ ;; les moyens de vivre bien, bien plus que nécessaire, une
vie moyenne.
tant que sa fille a à manger. fait partie de la confrérie oui son avis dessus tout est une question de filiation.
de filiation. guillotine sur une nuque couverte -
cadeau empoisonné d'un père qui savait faire tourner les affaires. r i c h e s s e d'une
entreprise florissante, le complexe et ses services pour le bien de la
communauté ;
bénéfices, intérêt commun ; tout le monde trouve son compte dans les soirées organisées. il sait gagner son pain, marius.
tous les prétextes sont bons, et lui en a plein.
avatar alessandro broghi.
groupe les couleurs lissées d'un
vermeer, l'épaisseur des ombres et leur froideur ; pas de place pour la fantaisie.
caractèrecogne
cogne cogne ;
laisse-moi s'il te plaît ; silencieux ;
regard figé ; ON THE EDGE ǝƃpǝ ǝɥʇ uo ; à ça d'
imploser ; (( j'vais pas tenir )) ; i m p u l s i f ; viscéral ;
émotif ;
solitaire ;
ne t'inquiètes pas ; brutalité tranchante ;
papa ; c a r r é ; C'EST RIEN J'TE DIS ;
coup de poing ; (( taureau dans l'arène )) ; froid ;
voiler la face ; internaliser ; protéger ;
aimer l'amour ;
all'ombra della notte, mi sembri fatta di fumo ; culpabilité ; honnête ;
lointain ; tomber à
genoux ; g u e r r i e r ;
lueur d'espoir ; présent ; (( sauveur )) ; prévenant ;
sanguin ;
tout ce que tu touches finis par faner ;
à l'ombre ; HURLER ;
got your back ; assuré ; loyauté ;
and when i hit the dust, i'm gonna get back up ; (( tendresse dans les yeux )) ; plus de larmes pour pleurer ; franchise ; f i e r t é ;
in charge ; ARMÉ.
laisse-la partir
t'y es pour rien
putain
du vracson dernier mensonge mentir,
c'est pas bien. il ment pas marius, il ment jamais. si c'est pour mentir, vaut mieux se taire. ça, il sait faire, s e . t a i r e ; elle ne supporte pas. les silences, ne les tolère pas. enfant naïve, des larmes qui envahissent ses yeux dés qu'on ne lui répond pas.
dis-moi papa, pardon ma chérie. demander pardon quand elle ne comprend pas, vaine tentative de ne pas la blesser. elle est pas capable d'encaisser, alors lui, il doit mentir. la bercer d'espoirs pour finalement encore et toujours la décevoir.
je serais là ce soir. tu sais, papa est occupé, pendant qu'elle est en train de jouer, faire mine, sans le regarder. pardonne-le, s'il te plaît, si tu savais tout ce qu'il faisait. (( il est tellement désolé de l'abandonner ))
style vestimentaire identité arrachée ; fringues impersonnelles. tu veux pas en changer,
ça fait dix ans que tu les as. paré du deuil, et c'est tout.
noir pour disparaître dans la nuit, se fondre dans l'ombre du jour. une seconde peau. froideur, solidité, distance - des lunettes de soleil pour cacher sa vitrine de sentiments meurtris. ce n'est pas seulement de vêtements qu'on s'habille, mais aussi d'expériences.
il faut lire dans sa silhouette, toutes ces choses dites sans aucun mot.
un secret à garder faut pas qu'elle apprenne, la petite. toutes ces choses que tu fais, toute cette violence que tu
es. qu'elle remarque tes jointures ensanglantées, les regards de haine qui te sont portés. faut pas qu'elle sache, pour sa mère - elle est au ciel, c'est tout. faut pas qu'elle réfléchisse, qu'elle grandisse, qu'elle se pose de nouveau la question,
pourquoi maman n'est plus là. parce que mentir suffira pas (( plus )), et parce que mentir, tu sais pas faire. tu sauras pas lui dire que
c'est p a s ta faute si elle revoit jamais sa mère ; mais il sait marius, il se fait pas d'illusion. elle apprendra, tôt ou tard, que son père est un
crevard.
plus gros regrets famille tatouée dans la peau. conneries d'émotions. un pour chaque, le père, le fils.
saint esprit, mon cul - mère absente du tableau. illégalité, business familial,
héritage. tombé dans la marmite quand il était p'tit. impacts de balles dans son ventre, ses cuisses, sont torse ; c i c a t r i c e s . immondes et rouges. n'avoir peur de rien quelle connerie, avoir tout perdu aussi. il ne l'aimait plus ;
elle lui manque, putain.
cette gosse qui lui court dans les pattes, l'aimer si fort, c'était un accident, il était pas prêt ; il n'aurait déjà plus rien si ce n'était pour elle.
joyaux de sa vie, tout pour la protéger. dépecé, écorché vif, dépossédé, déshumanisé, la peur écartelée, les sauts dans le vide qu'il aurait fait - s i . s e u l e m e n t . les hôtels,
cette merde d'en avoir hérité ; cadeau empoisonné, coup de fouet sur la chair de son dos. amsterdam, leiden, ailleurs, qu'est-ce qu'il en sait. LA CONFRÉRIE, ces nouvelles lois qui le régissent ; liens et cordes, nœud coulant, toujours plus serré, attaché, ligoté, poignets tirés dans le dos, traces de brûlure à force de s'en débattre.
vouloir s'en aller putain quel
regret de pas l'avoir fait. des épaules lourdes du passé, cœur gorgé des erreurs,
myocarde atrophié, comment est-ce qu'il peut
encore aimer sourire rire pleurer, ENFOIRÉ.
sa relation à sa famille à avoir bu le même lait. un regard ; r i v a l i t é - comment peux-tu. dans la lettre du père, tout pour l'un, rien pour l'autre (( je n'en veux pas prends tout )) tu ne peux pas.
marius, regardes-toi, arrête. trop d'espoirs placés sur lui, en lui. mars et orphée. maintenant qu'il faut tendre la main, l'empoigner pour la serrer. un regard ; à deux, plus forts que le monde. le poète et le guerrier. en un mot :
associés.
un défaut imposant quand la musique chante, que le monde se meut, que les yeux passent, que les mains caressent, sa statue figée au milieu de l'allée. des yeux plissent doucement, paupières clignent, le regard plein de sentiments. parmi le bruit et la vie,
le silence comme arme de défense, comme façon de s'exprimer, comme attaque. comme un sourire, ses yeux bleus qui glissent sur la coupure de ses épaules.
silence is death, mais il n'y a rien à craindre des absences. les mots n'ont pas besoin de sons pour parler.
long short storyuno. père décédé. héritage forcé,
tellement de papiers à signer. les larmes ont pas été invitées, absentes à l'enterrement - deux pauvres mecs présents. et le notaire, ah, oui, le notaire. derrière son bureau derrière sa cigarette, à remplir des papiers, leur tendre une lettre. tout pour l'aîné, rien pour le cadet. l e . r i r e résonne encore dans son cabinet. on va pas les signer, tes papiers, on va pas - - attend, attend, marius. une lettre pour toi.
quoi. t'es l'aîné, c'est toi l'héritier, de tout.
de tout. la lettre manuscrite au cachet doré, comme un carton d'invitation, comme un bienvenue empoisonné. qu'est-ce que c'est.
leiden. le stradivarius. le complexe hôtelier.
la confrérie.
c'est quoi ces conneries.
héritage qui colle aux dents qui colle à la peau. les trafics vont en pâtir ; mais y a là un empire à bâtir.
due.
l'un chez les putes l'autre dans la blanche. on se partage les tâches, on fait ça ensemble.
partenaires, père ingrat ne reconnaît pas la valeur du deuxième fils ; comme une ombre toute sa vie l'a suivit. et marius, oh, marius. manier les contacts, manier les deal, manier le trafic - loin de lui les hôtels grands luxe réaménagés en maison de passe.
oui, mais, on ne pourra pas s'y dérober, à cet héritage empoisonné. le stradivarius est pour toi, tu feras tout depuis leiden. ensemble, pour tout gérer - un marché florissant. la confrérie, un intérêt grandissant. vos soirées, arrosées de sourire et de quoi se poudrer le nez. ne craignez pas l'ennui, voilà de quoi rajouter du piment dans vos vies. un filon à exploiter, de nouvelles idées pour s'enrichir, s'imposer sur le marché. des contacts, encore et encore, des contrats, pour toujours et à jamais, pactes scellés, alliances nouées.
POWER TO THE PEOPLE
STICK IT TO THE MAN
tre. cigarette
sur cigarette
sur cigarette
sur cigarette
sur cigarette
les cris d'un bébéelle est petite dans tes bras
si petite dans cette vie
d'un coup la tienne te dépasse
comme si elle t'avait jamais appartenue
tu la tiens là, suspendue
au dessus d'une eau tiède
les mains tremblantes les yeux faibles
tu détruis tout ce que tu touchesmon dieu, marius,
t'étais pas prêt.
mais son petit corps plein de vie
te fait croire le contraire ; tu souris.
tu souris à
romy.
quattro.
poings qui frappent dans l'obscurité ; depuis tout petit, ça s'est jamais arrêté. dans un hurlement de rage, les phalanges contre les murs, les éclats des os comme ceux d'étoiles - les émotions fortes d'une adolescence mouvementée, un réflexe de défense parmi les autres : l ' a t t a q u e . sauter à la gorge du premier qui osera parler. ce truc qui bouillonne, là, dans les veines, qui tord les tripes qui tend le cou, fait serrer les dents et partir les coups. les yeux exorbités. et si leur bleu sait aujourd'hui rassurer, de glace il a toujours été. serpente dans les veines, gèle ceux qui le croisent comme de l'azote liquide injecté directement dans l'artère.
de feu et de glace à la fois, sang de vésuve et yeux de méduse. faire s'abattre les poings pour détruire ces statues immobiles ; les jointures tâchée d'un rouge hémoglobine. une violence inouïe, et toujours inattendue. taureau lancé dans l'arène,
voir rouge, ne s'arrête que lorsque l'adversaire est enfin inerte.
cinque. fallait le voir, son corps meurtri couché sur le sol.
face contre terre, les mains dans le dos attachées.
ses cheveux trempés de sang qui dégoulinaient.
l'impact de la balle l'a propulsée, elle en est tombée de sa chaise.
et la gravité a lourdement attiré son corps contre le sol.
fallait le voir, ce regard brillant et fou.
la déferlante de haine.
comme ils n'en avaient jamais vu.
t'aurais du t'y attendre, giostra. on t'avait prév-le coup est parti, la fumée du canon. c'est le premier qui a osé parler.
VOUS ALLEZ TOUS
CREVER
sei.
la bouteille éclatée a fendu son crâne du coup bien placé. des hurlements en pleine rue, la canette écrasé dans une main. trop de trucs à gérer, fallait bien trouver un moyen d'inonder les pensées. pas se laisser accabler, pas flancher, faut garder le cap,
PUTAIN J'VAIS EXPLOSER.
à force de tout perdre, à force d'en manger, à force de souffrir, à force de traîner, à force de forcer, à forcer de s'épuiser, à force de tout briser, tout ruiner, tout casser, tout ce qu'il touche fini par imploser d'une façon ou d'une autre, des milliers d'éclats, des éclats de vie, des éclats de dent, des éclats de
rire. tu vas tout, tout éclater.
il suffirait d'arrêter. de laisser tomber. se faire violence, se forcer, accepter, abandonner, laisser aller. il suffirait seulement de rester sobre.
sobre, mais depuis combien de temps ?
quatre ans.
happy hourspseudo funeste -- ange.
type de personnage un réparé, remanié, remonté,
inventé, pour les jolis yeux du forum.
as-tu envie qu'on lance un rp avec toi pour aider à l'intégration ? pourquoi pas ! si la personne en face ne prend pas peur.
plutôt hyperactive/hyperactif du clavier ou tranquille emile it's lockdown bitches ça dépend de beaucoup de choses. j'suis comme un chat, j'ai mes quart d'heure de folie !
je souhaite réserver : - Code:
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[i]alessandro borghi (15/11)[/i]