— tc 1 ;; who are you in the dark

princesse ainley qui se fait attendre pour changer. l’œil qui balaie la pièce, pas de trace de maaike ni de son imbécile de frère – pour rester polie – ça sonne presque comme une victoire de ne pas le croiser dans ce genre de soirée. peut être qu’elle allait pouvoir espérer une soirée tranquille avec son frère. pour une fois. juste eux deux. mais c’était sans compter la blonde qui s’approche de valentijn. certainement la première d’une longue série. gamine qui glisse un regard noir à toute nana qui ose approcher son frère puis qui finit par lever les yeux au ciel en comprenant que celui-ci préfère s’amuser avec l’inconnu qui n’en est peut être pas une. incroyable celui là, il n’en loupe pas une. une nana un tant soit peu mignonne qui s’approche de lui et voilà que sa petite sœur est presque oubliée. jusqu’à qu’un autre gars débarque. un nouveau coup d’œil au grand frère, qui ne semble pas bien ravi de la concurrence qui vient d’arriver. « c’est pas l’amabilité qui va l’étouffer à lui tiens » qu’elle souffle à valentijn. un léger sourire sur le visage de rosa qui pense voir un combat de coq arriver parce qu’elle ne connait que trop bien les réactions de son frère. mais non, même pas. il bat en retraite ce soir. étonnant. très étonnant même. encore plus quand il entraine sa sœur vers le bas. aucune résistance de la part de la gamine, bien trop contente de partager au moins un verre dans cette soirée avec son frère. « tu veux pas arrêter de la regarder comme si elle n’était qu’un bout de viande ? » un rire qui s’échappe alors qu’ils se rapprochent ensemble du bar. « si, ainley ne devrait pas… » la réponse qui se perd dans le bruit ambiant. un hurlement qui la fait sursauter. machinalement, elle se rapproche de son pilier de frère, se cacherait presque derrière lui. des masques qui font froid dans le dos. et cette question qui tombe. le regard qui balaie la salle avant de se fixer sur val. elle voit rosa, qu’il encaisse mal la question. et c’est normal. elle vient glisser sa main dans la sienne comme une volonté de l’aider à rester calme. mais bien évidemment, c’est lui qui se retrouve au milieu de ces accusations douloureuses. la mort du prince. de son meilleur ami. il n’y a pas plus simple raccourci que de le croire responsable. les masques qui disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés. l’agitation de la foule, les regards, les questions, ça chahute dans tous les sens. elle imite machinalement son frère en attrapant un verre. « fallait s’en douter » qu’elle souffle. faut quand même être sacrément lâche pour agir comme ça. débiter des conneries et repartir en quelques minutes. il enchaine avec un autre verre et rosa grimace « tu sais que l’alcool ça calme pas hein ? ». elle se plante alors devant lui, petite sœur presque moralisatrice. « tu n’y es pour rien, alors te prends pas la tête avec ça, ils veulent juste se donner en spectacle » ni plus. ni moins.  

trois appels manqués, six sms en attente. rosa insiste. rosa l’attend. et ça l’amuse de se faire désirer ainley. de toute façon, elle n’est pas seule alors elle peut se permettre de faire attendre son amie. même si en soit, ainley c’est plutôt une gamine ponctuelle. un aller retour à la maison pour cause de masque oublié et la voilà s’apprêtant à rejoindre la soirée. la blonde qui choisi son entrée. quelques minutes après ses premiers pas, elle a à peine le temps de se fondre dans la foule, de repérer son amie et son imbécile de frère que le chaos arrive. des gens qui arrivent comme des boulets. des masques horribles tout droit sortis de ces vieux films de braquages. peut être que finalement elle aurait mieux fait de rester chez elle ainley. de supposer une maladie imaginaire pour ne pas avoir à supporter ce pseudo spectacle. le sujet qu’elle craignait est bien évidemment abordé. la mort du prince. forcément. comme si les journaux ne s’en étaient pas suffisamment occupé, il fallait que même ici on en parle et reparle. qu’on fasse des suppositions toutes aussi inutiles les unes que les autres. gamine qui tend l’oreille, qui suit le doigt accusateur du regard. valentijn. premier en ligne de mire. cible facile a qui on pourrait reprocher des millions de choses mais certainement pas le décès de son meilleur pote. elle le sait ainley. elle en  est certaine. il n’y est pour rien. et elle n’en a jamais réellement douté. parce que c’est valentijn. et que même si il est sans doute capable du pire, tuer son meilleur ami, elle refuse d’y croire. elle observe au loin les réactions du garçon, plutôt égal à lui même dans sa gestion de la colère et regarde ensuite un à un l’ensemble des personnes sur le banc des accusés. et le soufflet retombe presque aussi vite. les intrus disparaissent. quelle scène étrange à laquelle on vient d’assister. gamine qui sait pas trop quoi penser, elle rejoint rosa et valentijn, enfin surtout rosa. un échange de banalités, un désolé pour mon retard, un oui j’ai vu ce qu’il vient de se passer, alors qu’elle attrape à son tour un verre. puis son regard se pose sur le garçon, si jusqu’à présent elle n’y voyait pas grand chose, là, elle voit clairement l’énervement monter. « ta soeur a raison, ils veulent juste trouver un moyen de te faire craquer, ne leur fais pas ce plaisir » elle ose espérer qu’il ne l’enverra pas balader. mais à la limite, elle préfèrerait peut être ça, qu’ils se prennent la tête eux deux comme ils savent le faire, plutôt qu’il lâche la bête énervée qu’il a en lui.

@rosa van der leeuw, @valentijn van der leeuw

le regard excité posé sur le compagnon de galères, attendant ses idées tordues pour agrémenter les tiennes, quand ton regard glisse sur la potentielle victime avec son masque qui pourrait bien le tuer, si le ridicule faisait son boulot. c'est le moment parfait, juste comme les idées commencent à bouillonner et que les lèvres sont encore scellés, pour que le cirque des animaux débarquent. c'est grotesque, ridicule. ça te plaît. quelques minutes de plaisir dans cette fête morte d'avance. même si tes yeux roulent quand ça parle de l'hériter. mauvais souvenirs du décès paternel avec lequel on t'avais cassé les pieds, encore et encore. mort et enterré ce jeune abrutit. et pourtant les fantômes s'invitaient toujours. les accusations partent dans le théâtre de connerie. les bêtes qui en pointent d'autres. et bien entendu qu'une bestiole finie par pointer son doigt sur toi, le dernier des accusés. et dans le silence, tes dents claquent vers la main, participant sans gêne à leur farce. marquant la fin de leur choeur  avant qu'ils ne disparaissent. pour le coup, tu es dans l'indifférence. la crainte que ça peut insuflée te plaît, mais c'est pas un truc nouveau que d'être accusé d'un truc que tu n'as pas fait. ça vrille le ventre que la première fois, ensuite c'est le vide. tuer le prince, ça, s'aurait été distrayant. enculer la monarchie aussi royalement, yes please. tes prunelles qui vrillent vers le véritable prince qui se tient à tes côtés. "c'est juste la troisième fois qu'on m'accuse de meurtre cette année. faut clairement faire grimper ça à quatre ! " que tu t'amuses juste avant que des mains se glissent sur toi. parfait miroir enflammé, bien trop agencés pour que votre union n'attire pas autant de regards que les doigts pointés. son baiser qu'elle vient récupérer sur ta joue. pas spécialement l'endroit de prédilection où tu préfères ses lèvres.  "ou de s'assombrir..." que tu rajoutes d'une oeillade à la belle en portant toute ton attention sur elle. ton bras libre qui vient prendre possession de ses épaules pour la ramener vers toi. "rien de bien important. on se remémorait les doux souvenirs du soir où De Ruyter et moi on s'emmerdait tellement qu'on a éviscéré le prince. good times, good times. oh non. il est juste mort intoxiqué comme l'ennuyeuse petite merde qu'il était. j'ai jamais compris le hype.  " tu hausses des épaules, ta main qui glisse sur la joue d'heller, ramenant son visage vers toi, probablement trop brusquement, t'offrant son oreille. "baby im dying from boredom. do something." que tu lui exiges, la paume qui glisse contre sa gorge, le pouce qui retrace sa trachée. bored, bored, bored.

la compagnie du soir est nouvelle, surprenante même. rien à voir avec ambrose. rien que de penser à ce nom, ça l’agace, wilka. cette attitude détestable, dont elle ne s’était jamais doutée avant la fameuse soirée de la remise de la bague. ce diamant énorme scintillant sur son annulaire gauche malgré les faibles lumières de la grande pièce. la seule fierté qu'elle retire de ce choix pour le moins douteux. et pour ajouter à son énervement palpable, il y a le regard d’un blond qu’elle connait pas et qui se veut insistant. et ça lui arrache un soupir, wilka. parce qu’elle sait d’avance qu’il n’est pas le genre de personnes à qui elle veut plaire. l’envie de se rafraichir qui fait de plus en plus présente. elle laisse le champ libre à coco, une surprise comme ça ne lui fera pas de mal. les boissons sont commandées, l’attente paraît longue. parce qu’avec lui, elle ne sait pas de quoi il faut parler. ou plutôt, elle ne sait pas de quoi elle veut parler. les quelques secondes de silence sont brisées. et la question ne la surprend pas tant que ça. la réponse est évidente. tant qu’elle a l’argent et la bague, rien ne peut lui arriver. — je n’ai peur de rien tu sais. qu’elle lui sort avec une assurance démesurée. et au fond, c'est vrai. wilka kampferbeck ne craint rien, ni personne. — et toi, qu’est-ce que tu viens faire ici ? tu avais rendez-vous avec quelqu’un ? et si c’est le cas, peu importe. les boissons sont posées sur le comptoir. la blonde approche son verre de sa bouche. à peine le temps de pouvoir goûter que l’ambiance change d’un coup. les masques et costumes sont différents. et une voix retentit. croyez-vous vraiment que la mort de l'héritier est un véritable accident ? pas besoin de réfléchir bien longtemps pour savoir que la soirée va prendre une autre tournure. et elle cherche ambrose dans la pièce, pour voir sa réaction face à ce spectacle. parce que la confrérie se voulait discrète sur ce sujet. parce que c'est tout l'enjeu du moment. se taire et étouffer l'affaire pour tout oublier. malheureusement ce soir la confrérie va en prendre un coup, elle le sait. et eux avec. ce soir, c’est toutes les cartes de ce jeu malsain qui sont redistribuées.

@eddy padilla, @kick buskirk

Spoiler:

tu sens plus de regards qui glissent sur vous, pour repartir quand tes iris glacés les croisent au travers du rouge de ta gueule. le couple de diables, up to no good, autant à la morgue qu'à la fête, même terrain de jeux, juste avec des corps qui respirent, trop. ton sourire qui s'agrandit quand elle propose de faire ce que vous faites de mieux. tu prends l'ultime gorgée de ta bouteille avant de la balancer par-dessus ton épaule et tant pis si quelqu'un la reçois par la gueule. clin d'oeil adressé à ton compagnon quand la jolie blonde à ses lèvres sur toi. la main d'heller dans la tienne, sa tête contre ton épaule. la furie tranquille avant la tempête. tes yeux qui en profitent pour glisser dans la pente coulant de son décolleté, sa cuisse dévoilée d'une fente sagement positionnée. tout simplement délicieuse, presque égoïste de la garder pour toi et relevant ton regard contre maarten, ça te donne une idée. mademoiselle se commande distraitement un verre tandis que ta main va virilement frapper le dos de ton confrère. la main attrapant la tête de maarten pour la tirer vers toi et souffler d'un rire à son oreille. " now you owe me. " rire franc avant de relâcher la bête, ton bras entourant celui de la belle blonde comme si t'étais de ses gentlemans. "follow my lead, baby. " que tu lui souffles, attendant les quelques instants où elle reçoit son verre, te donnes son accord taciturne. et vous êtes en routes vers le duo @ruben derksen et @lieven spieghell, les saluant tous deux d'un sourire. mademoiselle qui va en avoir marre du diable en rouge qui la poursuit. "bonsoir, madame, monsieur... pardon du dérangement. " fausses manières et mal de coeur, c'est contre monsieur que toute ton attention se retourne, tournant volontairement le dos à mademoiselle. " vous nous pardonnerez l'attitude cavalière, mais ma femme et moi-même serions très intéressés à faire votre connaissance plus... en profondeur. " que tu glisses à son oreille, relevant ton visage pour planter tes yeux dans les siens, resserrant la prise autour de la taille de celle que t'as mariée en un éclair de mensonge. la langue qui passe sur ta lèvre avant de la mordre en un sourire, en attente d'une réponse face à cette petite proposition. parce que de gré ou de force, vous l'éloignerez de mademoiselle. première mission de la soirée.

who are you in the dark, tc 1

les émotions se mélangent, mais son regard reste neutre. elle a pas pu s'empêcher maaike, de venir le voir et lui parler. d'essayer de savoir ce qu'il se passe dans sa vie. d'essayer de comprendre comment elle a pu louper quelque chose d'aussi important. parce qu'ambrose, c'est pas un homme qui se laisse éprendre facilement. le cœur difficile à atteindre, encore plus ces dernières années, et pourtant le voilà qui affiche à son bras sa fiancée. alors il a fallu qu'elle l'approche, maaike incapable de ne pas graviter autour de lui. mais elle sent encore la poigne ferme sur son poignet, elle revoit le regard dur et elle entend résonner les mots cruels. c'est un petit sourire triste qui se dessine sur ses lèvres quand il croit à un mensonge de sa part. et pourtant, elle est heureuse pour lui maaike. qu'enfin il aie trouvé quelqu'un à qui il peut se confier. mais c'est la douleur sourde qui l'envahit à l'idée qu'il l'a remplacée. alors elle se donne pas la peine de contester ou de répondre quoi que ce soit à ça, car ambrose il la connaît par cœur et il saura deviner ce qu'il en est vraiment. et sa fierté a assez été piétinée comme ça. c'est d'un air désinvolte que ses prochains mots sortent de sa bouche. « je suis venue profiter de la soirée. » la lettre de la mairie qui avait été une surprise, mais surtout une occasion de se changer les idées. sauf que forcément, qu'il allait être là ambrose. le regard qui s'égard dans la pièce au même moment où des individus se glissent parmi les invités. le regard consterné qui s'assombrit au hurlement sinistre qui la fait frissonner. et elle comprend pas trop ce qu'il se passe maaike, alors qu'un à un, chacun des animaux lance une tirade accusatrice contre un des invités. son regard s'appesantit sur valentijn, cette ancienne amitié qui l'empêche de croire ces inepties. c'est clair pour maaike, que tout ce que ce groupe cherche à faire c'est remuer l'histoire, délier les langues dans des siffleries mauvaises. que la soirée se transforme en procès de salem. car les voilà qui repartent déjà, après avoir pointé du doigt des têtes presqu'au hasard. elle les regarde s'éclipser maaike, le regard songeur. après trois années loin de tout ces drames, elle est revenue pile au même moment que tout ce bordel. son regard scrute le visage d'ambrose, à la recherche d'un indice. il doit bien savoir quelque chose, lui qui est dans la confrérie, lui qui a surement dû participer à la même soirée qui a tué l'héritier du pays. mais la question ne sort pas, elle sait très bien qu'il ne lui accordera pas une once de réponse.

@ambrose vanderbilt
trop trop désolée du retard

ainley qui daigne enfin se pointer, c’est pas trop tôt. un sourire, quelques embrassades habituelles. une pique à destination de valentijn, les choses ne changent pas, on sait pas trop si ça fait plaisir à voir ou pas. gamine qui garde sa main dans celle de son frère, parce qu’elle sent qu’il va vriller, même si la remarque d’ainley n’a rien de bien méchant. criante vérité même et elle est certaine que si ça venait pas de la blonde, il réagirait autrement. mais ce n’est pas le moment de faire la morale, ni à l’un, ni à l’autre. l’idée que les tensions s’apaisent n’est sans doute pas d’actualité. et chez rosa non plus d’ailleurs. si jusqu’à présent, elle était plutôt discrète, ce qu’elle entend la fait littéralement vriller. pas naive au point de croire que le prince était blanc comme neige, elle jette un regard noir à celui qui ose mal parler de lui. meilleur ami de son frère et accessoirement frère de coeur, le genre à qui on raconte ce qu’on  ne raconte pas à son propre frère, elle a du mal à accepter qu’on puisse tenir de tels propos. surtout quand la personne concernée n’est plus là pour se défendre. et le pire, c’est ce cet imbécile rigole de sa propre connerie. non mais on est où là. la main qui serre celle de valentijn à la recherche d’un quelconque apaisement qu’elle ne trouve bien évidemment pas. et avant que son frère vrille, c’est elle qui commence les hostilités. « et les tiennes de couilles, elles sont où ? pour manquer de respect comme ça à un mort, tu dois pas vraiment être le champion du courage » gamine qui se plante devant lui du haut de ses un mètre soixante les bras levés. peut importe qu’il soit avec ses potes, sa meuf du moment ou qui que ce soit d’autre, elle s’en fout. royalement. parce qu’elle accepte pas qu’on s’attaque aux gens qu’elle aime, ou qu’elle a aimé. le décès de son ami est encore beaucoup trop douloureux pour laisser passer de telles immondices. et puis il y a l’insulte de trop. le connard qui fait perdre pied à rosa. elle s’emporte. se dit qu’au pire, soit elle se fera virer de la soirée, soit valentijn et ainley interviendront pour la défendre et c’est la main qui part toute seule pour venir s’écraser contre la joue du fanfaron. « et ça, c’est toi qui l’a mérité, abruti. ». le regard dur. la colère toujours présente. elle aime pas se donner en spectacle comme ça. mais qu’importe. persuadée qu’il l’a mérité. persuadée qu’elle ne peut pas laisser passer ce genre de paroles. aucun regret.

@valentijn van der leeuw, @ainley janssen @coen grimmer