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 strung out (kick)

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MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) - Page 2 EmptyLun 14 Déc - 17:25


éternelle enfant entre tes doigts de tyran. la sublime perversion en raffole. du sucré de ses lèvres juvéniles entre lesquelles tu craches plus souvent que tu n'y glisses ta langue, t'as toujours eu mieux pour lui remplir la bouche et qu'elle s'étrangle sur autre chose que sa propre connerie qui se fait criarde contre ses cordes vocales. petite chienne de ruelle, chihuahua abandonné qui montre les dents comme s'il était pitbull. mal dompté, l'obéissance qui ne fonctionne qu'après un certain nombre scientifique de coups, la cervelle fêlée qui souvent préfère dérailler pour mieux survivre à son propre choix de choisir l'abus. complètement inconsciente de tout ce qu'elle t'amène de précieux dans lequel planter tes dents. inconsciente de l'importance qu'elle a prise malgré toi aussi. parce que si elle n'était pas venu cracher sur le pas de ta porte, tu serais encore quelque part à te mourir d'être toi-même, à chercher le thrill dans de vieilles conneries. à remater tes exploits cachés dans la pellicule sanguinolente tout en défonçant tes neurones à tout ce que tu pouvais pour ne plus être toi. le vide en malédictions qui ne sait se remplir qu'en sensations fortes de flirter avec un saut de l'ange ou par la procuration d'une jolie blonde dont t'avales chaque grondement de rage ou de douleur. fascinante dans ses contradictions, tellement que t'es incapable de la laisser réellement partir. satisfait qu'elle revienne toujours, quelques heures à peine avant que ta propre torture devienne insoutenable. parce que si un jour ksenia ne revenait pas, t'irais assurément la chercher, quitte à la mettre dans une cage jusqu'à la convaincre de rester. quitter la ville ? quitter le pays ? cute. comme si tu pouvais pas, facilement, sauter dans n'importe quel avion pour la retrouvée, comme si tu ne connaissais pas des gens pour la traquer. si quelqu'un menaçait sa vie, autre que toi, tu pourrais buter cette personne sans une seconde pensée, sans once de remords. tout ça pour une fille dont tu te fichais. à laquelle tu tenais d'une façons bien trop tordue pour qu'elle soit classifiée, pas aimante, pas possessive. tu l'aimes comme un appendice, qu'on a pas vraiment besoin, qui fait putain de mal dans une crise, qui sert à rien, n'est pas nécessaire, auquel on tiens pas vraiment, mais qui est là quand même, bien attaché à l'intérieur du ventre. le sien secoué d'une toux avant qu'elle ne rampe jusqu'à sur tes genoux comme une chatte qui se déciderait subitement à être sympathique. ton bassin la trouve sympathique dans ses cervelles qui font descendre ton quotient intellectuel, te fait gronder, te rends faible, juste comme elle aime. les hanches qui demandent, la bouche qui quémande et toi, t'es du sexe faible, les pulsions animales plus près que tout le reste quand on les chatouille. l'envie de lui cracher des belles conneries à la gueule, l'envie de la balancer en bas de tes genoux, de lui arracher les ailles, juste pour la voir dévaler quelques marches. tu sais aussi que si son corps est trop amoché, il ne te survivra plus à rien. t'aimerais avoir un genre de débat interne dans lequel l'égo veut se satisfaire de gagner la guerre, d'avoir jamais compter les points. les mains qui agrippent l'arrière de ses cuisses pour te faire une nouvelle ceinture de ses jambes. le cuir que tu retires brusquement d'autour de sa gorge d'un claquement. ses bras que tu remontes derrière ta nuque avant de te relever avec le poids-plume sous les doigts, pour escalader l'escalier, avaler les pas jusqu'à la chambre. une main qui vient déjà lui arracher son haut quand t'utilises son dos pour pousser la porte de ta chambre et le revers de ton pied pour la claquer derrière toi. les doigts qui tirent sur la jupette quand tu la fais tomber dans ton lit. même sort cruel pour sa culotte malmenée par tes phalanges brusques sans lui demande son avis. ton propre corps qui s'avance entre ses jambes alors que tu ne sais pas, à quelle sauce tu la badigeonneras pour la manger. ton bassin qu'elle a cherché, qui vient se frotter contre elle. juste un besoin animal d'elle. qui revient toujours comme une maladie vénale et vénérienne dont on ne se débarrasse pas.

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Ksenia Belinski
Ksenia Belinski
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MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) - Page 2 EmptyJeu 17 Déc - 12:01

des fois l'enchaînement est étrangement parfait, sans accroc là où normalement il y a milles batailles inutiles, des coups d'épée dans l'eau, des mots crachées, des gifles qui se perdent, quelques phalanges qui la torturent, qui lui font mal, pour lui rappeler qu'elle est pas censée mordre. mais le plus paradoxal c'est qu'elle sait pertinemment que c'est qui vient l'échauffer, que si elle était béatement docile il s'ennuierait de trop, que ça serait toujours pareil. que ça aurait pas duré. qu'une pauvre fille qui écarte les cuisses au doigt à l'oeil, marrante les deux premières fois, acceptable les quatre suivantes puis à nouveau inutile comme les autres, à peine plus excitante qu'un bout de viande au crochet du boucher. mais pas besoin de faire des grandes études pour savoir que c'est ça qui le fait bander, la résistance débile, désespéré et complètement perdue. la rage qu'elle donne à voir, qu'elle expose, oeuvre d'art difforme, qui promet d'essayer de lui faire mal. essayer seulement, mais peu importe. il doit adorer dompter ça. ou adorer juste son inutilité. elle en sait rien, elle s'en fout, c'est le résultat qui compte. résultat qu'elle est ravie de pouvoir sentir sous elle, presser presque délicieusement contre le fond de sa culotte. ça lui en ferait presque un truc, à moins qu'elle ait juste faim, difficile à définir dans ce bordel qu'est son corps maintenant qu'il a étiré dans tous les sens sa maigre cohérence. elle se rachète une docilité sortie de nulle part, se raccroche à sa nuque en lui prouvant qu'elle sait la boucler quand il lui demande plus de se taire. et qu'elle sait même être sage quand il en a plus rien à taper qu'elle fasse chier. rien. pas une dent qui traîne. pas un ongle. pas de tentatives pour lui crever les yeux. c'est pas de la maturité, juste la satisfaction lourde d'avoir pour trente secondes des bras qui la serrent. pas pour ce qu'elle veut. pas les bonnes raisons, pas le bon but, mais ça reste des bras, qui la portent. rien à réclamer de plus. elle grogne de servir à ouvrir une porte. juste pour la forme. des fois, quand elle est de bonne humeur, quand elle a pas lutté stupidement dans une autre pièce de la maison, elle en rigole qu'il la ramène dans sa chambre. adolescent attardé qui continue de sauter les nanas dans sa chambre alors qu'il pourrait bien le faire sur le pas de la porte, car ya rien à cacher. rien qui soit pas déjà quelque part sur une bande film. elle connait autant que si c'était chez elle, mais elle y est pas mieux. ici, là-bas, ça change rien. les phalanges s'agrippent de vouloir rester là, de pas vouloir qu'il lâche. alors quand ça arrive, elle griffe d'essayer de se rattraper, sans succès, laisse juste des langues rougies sur un torse qui en a vu d'autres. le corps rebondit mollement, elle cherche même pas à débattre, à protester. pas stupide au point de croire qu'elle peut garder sa culotte derrière la porte claquée de son royaume. "on a perdu sa créativité ? what a shame." la fermer. elle devrait la fermer. sa créativité elle l'a dégusté d'une ceinture autour de sa gorge, et c'était bien assez. mais faut toujours vérifier. foutre la main dans le feu. s'assurer que ça crame toujours, que ça fait toujours mal, qu'elle est pas plus résistante qu'hier, qu'elle va fondre si elle y reste trop longtemps. un soupire échappé de sa gorge plaintive, parce qu'au final peut-être que ça l'allume, qu'elle aime bien lui plaire, qu'elle aime bien avoir la trouille, qu'elle est jamais autant à l'abri de ses insécurités que lorsqu'elle est occupée à se demander si elle va survivre, à sa main ou à ses coups de reins. "si je voulais me faire sauter par un puceau j'irais ailleurs." quoi qu'elle oublie qu'elle est venue pour tout sauf ça mais les phalanges l'attrapent par le bord de son jean, l'attire avec la bonne humeur naïve retrouvée, alors qu'elle a encore foutu un pied en enfer en promettant de lui donner toute sa gamme de cris.
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MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) - Page 2 EmptyJeu 17 Déc - 13:31

c'est plus simple quand l'un des deux rends les armes pour mener une autre genre de bataille, au corps à corps cette fois. sauf que les trêves ne durent jamais longtemps avec vous. le temps de quelques pas, quelques souffles, le temps qu'elle profite de ce qu'elle croit être sa victoire, même si tu sais que c'est la tienne. parce que tu ne lui donneras jamais la satisfaction de la laisser partir et c'est peut-être bien la raison même pour laquelle, elle est revenue vers toi. pour avoir ce sentiment d'être voulue quelque part, de pouvoir s'accrocher, que malgré toutes vos conneries mutuelles, les coups, les insultes, les promesses, les cicatrices, vous étiez déjà beaucoup trop infectés l'un de l'autre pour qu'une chirurgie dans le but de vous séparer définitivement serait absolument inefficace. d'avoir cette promesse toxique que même si tout son monde s'effondre, son kick sera toujours là. là avec ses bouts pointus et ses faces tranchantes, mais là quand même pour la récupérer et en faire sa catin jusqu'à ce que le monde en ait marre d'être monde. c'est écrit quelque part dans ses doigts qui veulent pas te lâcher et cette sensation que le sol s'efface sous tes pieds, qu'elle t'arrache malgré toi et qui te fais chier. que tu grondes contre ses ongles comme si t'adorais pas ça retrouver ses marques de chatte, partout sur toi au matin. féline qui s'amuse à balancer des verres du haut des comptoirs pour le simple plaisir de les regarder s'éclater au sol. qui provoque pour se sentir vivante ou pour t'exciter, tu sais plus à force, si elle aime vraiment ta violence ou si elle n'y est qu'habituée. si elle ne connaît simplement pas mieux ou si ça la fait mouiller, ta main qui serre trop sa gorge jusqu'à ce que l'air manque un peu et que le tournis la prenne. celle qui nargue ta créativité, cherche des prises qui sont inexistantes chez-toi, mais qui influencent malgré tout tes choix, entre lui donner le meilleur ou le pire de vous. elle te fait rire alors que tu continues, de te frotter à elle pour mieux t'exciter. ksenia qui se rapièce une arrogance, s'invente un besoin de n'être que baiser salement, mais d'être portée comme une princesse jusqu'au pieu. ses doigts qui tirent sur le rebord de ton jean et ton bassin qui suit son mouvement, la laissant mener le temps d'un mouvement qui va sans doutes, encore, lui enfler la tête. ksenia est une plaie qui ne guérit jamais. chaque fois que sa blessure gale et promet de se réparer, tu la grattes, tu la grattes jusqu'au sang, encore et encore et encore. ça, c'est quand elle ne le fait pas elle-même, quand elle ne s'assure pas de devenir une immense blessure qui te transperce de bords en bords, connasse. ta main qui se glisse de son cou à sa nuque dans une caresse, qui revient sur le côté de sa gorge, ton pouce qui glisse pour retracer les pourtours de son œsophage. faisant durer le supplice parce qu'elle a pas vraiment été une good girl. " t'es certaine ? " que tu la questionnes, un sourcil arqué, aussi moqueur qu'interrogateur. certaine de ce qu'elle veut ou de ce qu'elle affirme vouloir, face à ce que toi, tu comptais peut-être lui donner, pour une fois. pour lui enfoncer dans la crâne ce que toi tu sais depuis le début et qu'elle semble trop conne pour comprendre. " parce que j'hésitais entre te faire l'amour jusqu'à ce que tu n'en puisses plus de ton propre corps et que t'en deviennes encore plus conne ou te défoncer comme la dernière des salopes. " que tu lui exposes, que tu laisses miroiter, que t'essayerais peut-être, une bonne fois, ou maintenant, tu sais pas encore. le pouce qui remonte, pour aller caresser la lèvre blessée où traîne les restes de carnage. haussement d'épaules. "looks like you already made your choice, baby. " le pouce qui laisse la place au reste des doigts qui vont s'enfoncer dans sa petite bouche, ta salive que tu viens cracher à même sa bouche à elle, just cuz. pour qu'elle puisse pas protester et pourtant tu lui laisses encore le temps, de geindre et de regretter, de pas déjà être en train de lui ouvrir le ventre en deux. et ça te plaît aussi, de te dire que ça la fruste autant que l'idée de la frustrer te fais gonfler plus fort.
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Ksenia Belinski
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MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) - Page 2 EmptySam 19 Déc - 11:25

il arrive à lui faire perdre le nord, si tant est qu'elle en ait un. elle a la boussole qui déconne et il l'aide pas. c'est peut-être lui qui a niqué la boussole d'ailleurs, à force de la secouer. l'aiguille indique toujours needy, mais jamais au même endroit. et là elle comprends plus rien, planté là à lui demander validation, ça fait miroiter un truc inaccessible. torture mentale qu'elle arrive même pas à saisir dans sa globalité tant elle est bouffée au premier degré par ses besoins et ses espoirs absurdes. toujours là à lui courir après pour qu'il la valide sans y arriver. pour  qu'il dise qu'il y tient un peu, ou qu'il la veut, qu'il en a besoin, même si c'est juste pour se vider les couilles. "tu m'as faite comme ça." c'est quand ça l'arrange, de reconnaître qu'il y est pour beaucoup dans sa vie, dans son fonctionnement. qu'elle peut pas comprendre le délire de faire l'amour poliment. et elle arrive pas à l'associer lui cette image niaise. se la jouer tranquille à l'horizontale, s'excuser presque de pénétrer la nana, jouir en se disant je t'aime à l'oreille et se proposer un verre d'eau dans un sourire mielleux pour se remettre de l'effort surhumain d'une dizaine de va-et-vient du troisième âge ? ça la déchire entre ses élans arrogants, moqueurs et l'incompréhension d'avoir mal dans l'estomac face à une proposition qui devrait être affectueuse. devrait, mais c'est kick. alors ça la tord juste entre les deux. il agite sous son nez ce qu'elle aura jamais, juste pour le plaisir de taper aussi dans le fond de ses espoirs. baise deux-en-un : ksenia et son besoin d'attention. les sourcils froncés de plus savoir où se mettre, de plus oser réclamer. elle voudrait qu'il l'embrasse et il crache juste. classique. elle devrait mordre ses doigts. elle se demande quel effet ça fait, si ça craquerait sous les incisives ou si ça roulerait juste. si elle pourrait abimer les tendons ou si ça serait juste un pincement désagréable du bord tranchant de ses petits dents qui dorent le marquer. mais elle est trop facile, elle préfère les accueillir de sa langue, les sucer avec dévotion. lui laisser explorer ses joues comme s’il la connaissait pas par coeur sa bouche, comme s’il avait pas été le premier à y mettre n’importe quoi, comme s’il en connaissait pas les limites.  pour finalement elle mord, la mâchoire qui se referme. évidemment. impatiente frustrée qui gronde et feule parce qu'elle commence à se dire qu'il va s'arranger pour l'allumer, pour qu'elle en puisse plus, pour que ça lui fasse mal d'avoir à ce point envie, pour que ses cuisses poissent d'avoir trop mouillé pour lui, et la laisser crever là, sans jamais l'avoir touché autrement qu'avec sa bite bien rangée dans son jean. elle le repousse avec mauvaise humeur ou plutôt se faufile pour se barrer, agacée qu'il la tease, agacée qu'il y arrive avec trois fois rien, qu’elle soit si facile à convaincre. elle se veut adversaire et elle est rien du tout, juste une résistance qui lui claque de temps à autre entre les doigts mais qui finit toujours à genoux avec ou sans consentement. "tu fais chier putain" qu'elle crise comme une gamine capricieuse de récupérant sa culotte, le regard qui cherche la jupe. elle arrive même à en revenir à son idée première : se barrer de là. instable, changeante, elle se dit qu'elle ira bien se trouver quelqu'un qui fera moins de cérémonie pour la faire gémir. elle a pas de patience, aucune envie de le regarder lui débiter des conneries sur l’amour. c’est certain que s’il insiste trop sur cette zone sensible et molle, il va réussir à lui bousiller un peu plus le cerveau, qu’elle va finir par y croire, même un tout petit peu, et qu’à ce moment là, quand elle arrêtera de ricaner avec arrogance, quand elle lui exposera son flanc lui faible, là il l’achèvera, la fera souffrir à vouloir mourir plutôt subir plus longtemps. parce qu’il est ce montre qui promet de soigner la blessure mais finit par y enfoncer les doigts pour la fouiller et faire pisser plus le sang. "j’me casse, va lire tes poèmes à quelqu’un d’autre." des connes encore plus naïves qu’elle, il doit bien en avoir une ou deux dans son répertoire à baiser en cas d’ennuis massif.
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MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) - Page 2 EmptyDim 20 Déc - 7:12

ksenia, ksenia, ksenia, qui te fait toujours, un peu plus, perdre la tête à chaque fois. et t'as cessé de chercher comment, savoir pourquoi, comprendre la complexe mécanique qui fait que quand ça fonctionne pas, ça s'emboîte malgré tout dans le chaos épineux qui vous attache ensemble en bondage dont ni un ni l'autre ne veulent vraiment se libérer. trop doués pour se porter à confusion l'un et l'autre, pour se flatter à contre sens, s'accorder en sublimes secondes avant de se les arracher à coups de dents. tu sais, t'es convaincu, qu'elle aimerait ça, que tu lui fasses écœurement l'amour. la poitrine qui sait pas trop ce que ça veut dire, mais le bassin qui saurait l'imiter, en langoureux mouvements de tes hanches qui l'effraieraient autant qu'ils arriveraient à te mettre hors de toi, trop collants, trop mielleux et elle en deviendrait de même, et ça recommencerait. poupée adolescente, jamais docile ni constante, impossible à satisfaire même si t'as jamais eut la délicatesse de prétendre le faire. gamine révoltée qui scande que tu l'as forgée comme ça, à ta main, pour être la plus parfaite petite conne aussi frustrante qu'excitante. et là, tout de suite, maintenant, l'idée que d'autres profitent de ton labeur te fais royalement chier. possessivité empruntée qui passera une fois que le désir sera purgé. ta faute, si elle a apprise à prendre son plaisir que quand t'es qu'un sauvage avec son pauvre corps désarticulé. faute que tu prends avec joie, tirant les dents en un sourire pendant qu'elle suce les doigts que t'enfoncent trop creux dans sa petite bouche. y a bien ses dents qui viennent aussi s'y planter et ça te fait gronder, durcir les mauvaises idées qu'elle glisse dans ta tête avec ses yeux rageurs-là, quand vous décidez de ne plus jouer sur la même note. la mélodie si discordante qu'elle en est new age. quand elle te repousse, simplement parce que tu la laisses te repousser, parce lui imposer ton corps de force, ce serait pas une première fois, ni la dernière. tu rigoles quand elle déclare que tu la fais chier, récupérant la culotte, cherchant le reste de sa fierté que t'as rendue élastique. nouveau rire quand elle tient tête, te crachant d'aller lire tes poèmes à d'autres. ton regard qui coule sur son corps nu qui a peut-être oublié que la verticalité n'est plus son ami ce soir. " oh, i'd like to see you try... " peut-être même une bonne idée, de l'observer ramper, hors de ta chambre, jusqu'en bas des escaliers, jusqu'au trottoir où elle s'entête à y trouver sa meilleure place. le monstre qui se fait ange-gardien, la main tendue vers elle. sa joue caressée du bout des doigts comme quand elle était ce fantôme hier soir qui t'as poussé à faire une œuvre d'art de vide dans ton mur. "arrête... viens. " que tu lui souffles, la supplication sous-entendue, le bout de l'index et du majeur qui attrape une mèche blonde pour s'y mélanger. la patience qui s'étire sans savoir jusqu'où, toi aussi, tu sais perdre patience et flipper. "j'veux que tu restes. " que tu lui offres, les murmures sourds en background qui disent pas que t'en as peut-être besoin. t'en as pas besoin, t'as pas besoin elle, mais ça te ferait perdre le peu de raison qui tient encore droit dans ta santé mentale, qu'elle parte, qu'elle disparaisse. et tu lui dis pas, que tu pourrais retourner tout leiden si elle se portait disparue. tu lui dis pas, que tu brûlerais chaque maison à la torche en espérant la voir en ramper, noircie et toussotante. tu lui dis pas que tu pourrais avoir littéralement n'importe qui dans ton pieux fît de consentement, mais que c'est elle que tu veux, que c'est elle qui suçait toute ton énergie à même ta bite, hier soir, sous sa force démoniaque pas très loin de celle qu'elle à maintenant, le sang séché sur sa peau, l'éclat de verre dans son genoux que l'adrénaline lui aurait peut-être fait oublié. tu lui dis pas, comment tu la trouve belle, comme t'as eu l'idée folle de mettre son nom de catin sur ton testament, sans lui dire, pour pas qu'elle t'assassine en plus. parce que c'est peut-être une fucking bitch, mais c'est ta fucking bitch.
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Ksenia Belinski
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MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) - Page 2 EmptyDim 20 Déc - 13:18

« vraiment ? » il y parvient, à insinuer le doute pernicieux, celui qui a déjà gagné d’avance, parce qu’elle tombe dedans bien avant d’obtenir une réponse qu’elle soit positive ou non. ça inverse toute la mécanique déjà brouillonne, partir, le détester, vouloir sa mort, espérer, ronronner, vouloir partir à nouveau, se dire qu’avant elle pourrait coucher avec, croire en avoir envie, vouloir partir pour la troisième fois. autant de sur-couches changeantes pour juste mal cacher que ce qu’elle veut c’est compter. appartenir à quelqu’un. s’y sentir rassurée. qu'il la tienne autant qu’il la retienne. c’est pas la bonne personne, pas le bon genre, mais il y a que lui, et c’est le seul point constant depuis des années. le seul qui est toujours là. n’importe comment, dans la cruauté, dans le rejet, dans la douleur, mais il est là. alors il a pas de mal à lui baiser le cerveau, à y faire un nouveau noeud, à faire fléchir tous les muscles de son corps qui se voyaient déjà lutter pour se tenir debout et se barrer. nourrir l’espoir qui lui ouvre le ventre, même si une minuscule voix dans sa petite tête essaye de se faire entendre par dessus le bordel, lui dire qu’il mène juste une expérience sordide sur elle, qu’il joue au chirurgien qui fait une opération à coeur ouvert. qu’il va lui sectionner une côte ou deux et enfoncer son index dans ce myocarde trop faible qui demande qu’à le croire. juste pour voir ce que ça fait. si c’est bandant ou juste dégoûtant. si elle est assez sotte pour le croire, ou à l’inverse assez conne pour croire qu’elle a le pouvoir de l’ignorer. elle sait jamais faire la différence quand il dit la vérité ou quand il la balade, ça s’embrouille sans peine, suffit pour ça qu’il la touche, l’épiderme versus les neurones la bataille est vite remportée par le viscéral qui se damne pour un peu de chaleur, aussi inhumaine soit-elle. il gagne sans gloire, elle se laisse retomber dans le lit, oublie pour la millième fois ses ambitions pour revenir contre lui, le sourire sur les lèvres. sa survie elle la doit pas à son intelligence mais juste à sa clémence à lui, à sa capacité d’arrondir les angles quand elle est plus proche de l’agonie que de la vie. et c’est un schéma fou qui se reproduit partout. quand elle se trouve la force de tout arrêter, il arrive à inverser la logique en coupant sa violence avec une dose de tempérance sortie de nulle part. « c’est pour toujours alors ? » demandé avec trop de candeur que ça soit pas tentant de lui faire ravaler ses mots. elle a jamais compris ce que ça provoque chez lui, quand elle tombe du mauvais côté, de celui de la chose malléable, tendre et écoeurante d’un attachement déraisonnable. quand elle a de guerrière que les peintures de guerre sur le corps, mais plus autant rigidité dans l’attitude. coulante comme une chatte trop affectueuse. elle en est juste venue à la conclusion que ça le dégoûte, comme tout le reste mais elle est incapable de réfréner cette nature mal contenue. et quand elle colle vraiment trop, quand rien n’arrive à briser cette attitude poisseuse et écoeurante, elle finit dehors en général. « je suis désolée... » avoué avec sincérité, parce qu’il est là le tour de force, parvenir à faire germer de la culpabilité là où elle était persuadée qu’elle était dans son bon droit d’être en colère, que c’est lui qui devrait avoir des remords pour tout ce qu’il lui fait subir. mais même avec tout son mauvais caractère, tous ses caprices puériles, toutes les fois où elle tente de lui faire mal sans y parvenir, elle veut pas que lui la déteste. qu’il devienne indifférent à sa présence. qu’il la remplace. alors elle est désolée, d’être si aléatoire et source de contrariétés. elle pourrait lui promettre d’être docile, sage, mais ça tiendrait pas plus de dix minutes, alors elle préfère utiliser sa bouche pour la poser contre sa gorge. des baisers mordants mais des baisers tout de même qui remontent et se voient arrêtés par une découverte nouvelle qui l’amuse un instant. l’encre fraîchement injectée sous le derme la fascine autant que le motif en lui-même qui gagne un coup de langue paresseux. « en manque de morsure ? je te manque, quand je suis pas là ?» qu’elle plaisante qu’à moitié parce que c’est une de ses rares constantes : joueuse ou furieuse, désespérée ou heureuse elle vient sans cesse imprimer sa dentition dans sa chair. et cette fois-ci ne fait pas défaut, ses dents mordent sans retenue et viennent sucer son sang pour apposer un vrai imprimé sous le symbol.
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MessageSujet: Re: strung out (kick)   strung out (kick) - Page 2 EmptyDim 20 Déc - 19:38

c'est un essaie, une tentative que de tendre tes doigts vers elle comme un damné. les mots flous, la caresse qui lui laisse croire que c'est un choix. s'en est un peu un. le choix de revenir en rampant vers toi ou de laisser ta main agripper sa tignasse sans la moindre douceur pour la jeter sur le ventre dans ton lit et procéder à utiliser son corps comme bon te semble. et tu ne sais sincèrement pas ce qui serait le plus plaisant. peut-être pour ça que t'aimes laisser le choix à son inconstance. la flèche qui frappe à la bonne place, semble-t-il. tu sais pas, toi aussi, t'as du mal à la croire. croire qu'elle est sincère, qu'elle veut vraiment ce qu'elle fait miroiter, qu'elle fait pas la chatte juste pour essayer d'être tigresse et repartir avec un bout de toi. tu réponds à son "vraiment ?" qu'avec un sourire, le début du déni, du tango avec le diable. une danse éternelle entre deux supernova qui veulent autant se caresser que s'éclater. et au fond, tu ne sais pas plus qu'elle, ce que tu veux de vous. tu veux juste ça, ce bordel qui arrive à te mettre hors de toi. vraiment, kick ? oui. tu veux vraiment qu'elle reste, mais tu veux pas lui dire, ou l'encourager. au choix, tu préfères avoir un démon tangible sur lequel te faire la dent. parce que même quand elle est pas là, elle arrive à être là. conasse qui s'est glissée trop creux et qui ne le sait même pas. ne le saura jamais, même si elle se décidait à te disséquer à son tour. parce qu'elle revient presser son corps nu contre le tien et tes bras la récupère, glissant tes paumes sur son cul pour mieux qu'elle se fonde à ton corps, oubliant que ça colle du miel, quand ça fond. sticky. le mot qui lui-même sonne comme des filaments entre les doigts qui s'étirent à l'infini sans se casser. le sourire satisfait avant de te rendre compte trop tard de la superglue dans laquelle elle t'empâte. c’est pour toujours alors ? y'a une coupure dans ton souffle, le sourire qui déraille, le ventre qui déchante quand tu commences à bouger dans ce que tu découvres être des sables mouvants qui ne demandent qu'à t'avaler vivant. toujours qui reste coincé au travers de ta gorge, qu'elle te fait presque regretter. perdu entre l'envie de l'attacher d'une promesse et la peur de toi-même te pendre au bout de la chaine. c'est pas que c'est pour toujours, c'est juste que tu la laisseras jamais partir. jamais trop longtemps. tu souffles de l'air, ça ressemble à un rire, la gratifie d'un clin d'oeil à défaut d'avouer quoi que ce soit qu'elle te fera regretter. mais si c'est des promesses de toujours qu'elle veut entendre, pour s'y branler d'attachement, elle sait comment faire, non ? en trois ans, elle sait pas tout ce qu'elle peut te faire dire comme conneries quand elle, elle a la bouche pleine ? parce que les promesses tu ne sais les faire que sous les caresses de sa langue. le vrai sourire qui revient quand elle dit qu'elle est désolée. parce que là, elle est une good girl, qu'une tes mains remonte même pour caresser sa nuque. c'est bien la seule phrase que tu ne laisses pas glisser, pour valider dans son crâne fêlé, à qui était là faute. " j'te pardonne ksenia... " que tu murmures dans la fausse clémence, la voix qui vrille dans les graves à cause de sa sale petite bouche. celle qui revient se faire les dents sur ta gorge, qui découvre l'encre derrière ton oreille, celle qui répond à ta place. parce que cette morsure-là ne partira jamais. et elle arrive à t'arracher le souffle, une autre seconde. c'est pas qu'elle te manque, c'est juste qu'elle part jamais vraiment quand tu la fous dehors et que ça te frustre autant que ça te fait bander. sa putain de marque que tu n'avoueras jamais sienne. c'est pas ksenia tatoué sur le cul, mais c'est toujours ça. " tu l'aimes ? " que tu lui demandes dans un sourire en continuant de rafler des hauts scores dans le concours de ses questions laissées sans réponses. et tu te demandes si toi, tu lui manques, si elle se tord le ventre en pensant à toi ou en glissant ses doigts entre ses cuisses, si elle murmure ton nom comme une damnée. puis y a ses dents qui viennent sceller ton magnifique cauchemar, retracer l'encre à même ses crocs, les mains qui s'agrippent à elle quand elle t'arrache une plainte qui se perd sans retenue entre la douleur et le plaisir. suffit à te faire perforer l'estomac alors qu'à quelques tordement de ventre plus tôt, t'avais pensé à la foutre de nouveau dehors. elle allait nulle part, là. tes entrailles qui grondent pour elle, les yeux qui tournent dans leurs orbites et se perdent dans le blanc du masochisme pur, ta bite qui voudrait la retourner pour la baiser, mais tu restes là, à profiter de sa bouche, à la laisser dévorer ta gorge et à kiffer un peu trop fort pour pas confirmer comme vous êtes deux grands malades. une main qui glisse sur son ventre, qui coule entre vos corps pour la chercher, venir la caresser pour voir si vos conneries ça la fait autant mouiller que toi, ça te raidit plus fort, nouveau feulement en découvrant qu'au moins y a pas que son coeur qui est collant. tes caresses qui veulent lui arracher ce plaisir dont tu n'as habituellement rien à foutre, mais qu'elle te supplie de la baiser, c'est selon toi une belle façon de terminer cette journée. god does she makes you weak. and you like that.
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