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soundtrack nom van bokhoven, patronyme qui roule sur la langue des plus envieux, craché avec mépris lorsqu'il s'agit du paternel, peu utilisé, et puis de toutes façons, qui n'est pas déjà au courant de tes origines familiales dans le coin? tu voudrais bien t'en défaire, toi, de ce nom nauséabond, t'attends le bon moment, priant pour que tu n'sois pas déjà six pieds sous terre lorsqu'il arrivera. ce nom qui t'apporte à la fois le malheur et la mort, au dedans, mais les apparences indiquent autre chose, elles pointent vers l'aisance et la complaisance.
prénom nicolaas, sur tes papiers d'identité. mais c'est
kai qui prévaut dans la vraie vie, celle qui se joue à coups d'poing, et de hargne, celle qui n'épargne personne, malgré le fric, malgré l'impunité.
surnom kai, ou bien encore
cerbère. t'es de ceux qui montrent un visage menaçant, tu aboies plus que tu ne mords, en réalité. mais ça, bien peu le savent parce que bien peu se donnent la peine de regarder au delà du masque.
âge 23 pétales, déjà désséchés par la noirceur, celle qui te tapisse le fond du coeur, des entrailles, et ça ne s'est pas arrangé depuis sa mort.
emploi/occupation mauvaise graine, celui qui a mal tourné. t'avais tout, les privilèges, le confort d'un bel appartement, une famille unie, et puis tout est parti en fumée. depuis t'es en roue libre, tu t'enfonces dans la délinquance, cultive l'image du sale con, t'façon, t'as une gueule de vaurien malgré le fric de papa.
étudiant en lettres, discipline choisie pas tout à fait au hasard -- tu nieras tout si on te pose la question, mais tu n'vas quasiment jamais en cours.
statut civil célibâtard. tu sais pas c'que c'est l'amour, à part ce que d'obscurs auteurs ont gerbé dans leurs poèmes de pacotilles. l'amour pour toi, ça fait toujours mal alors t'as renoncé. tu prends, et puis tu jettes une fois l'ivresse passée, parce que tu n'as vu que ça dans ton entourage immédiat.
orientation femmes, hommes, tu pourrais bien dire qu'il n'y a que la beauté des corps qui t'émeut, mais en vrai, tu t'fiches bien de savoir qui passe dans tes draps, ou entre les bras de qui tu passes quelques heures. l'intimité est un leurre, juste un truc de plus qui s'achète avec quelques liasses de billets...
vit avec les ombres, la villa familiale, bien trop grande pour toi tout seul, et l'ombre de ce père quasiment jamais là -- trop occupé par son business pour se soucier de toi. c'est pas plus mal. tu rêves d'un chez toi, loin de son emprise, un havre de solitude et de paix, mais t'as pas les moyens de tes aspirations encore...
situation financière ça brille, c'est étincelant, mais tout appartient à papa. tu fais tienne sa situation financière, parce qu'il a bien voulu, pour avoir la paix aussi, pour trafiquer tranquille. ça te fait gerber, mais t'es encore dépendant incertain de pouvoir renoncer à ce confort matériel, même s'il est putride.
son avis sur la confrérie aucun en particulier. ou plutôt si.. même si tu sais qu'il y aura toujours une élite et des masses laborieuses, ça t'fait gerber que les mêmes s'en sortent toujours indemnes, comme au dessus des lois. au fond, le système, tu t'en fous, toi c'qui te préoccupe plus que tout c'est d'enfin pouvoir tirer un trait sur eux deux; ce père et cet oncle diaboliques.
en fait partie non
avatar arón piper
groupe van gogh
caractère— rage :: impulsivité :: hargne :: rancoeur —
burn it to the ground — désinhibé :: fucked up :: agressivité :: animal —
god was never on your side — mécanisme de défense :: insolence :: rebellion :: intelligence :: méfiance :: petit caïd :: délinquant :: sensibilité enfouie :: fierté ::
du vrac son dernier mensonge 'j'suis tombé dans les escaliers'. c'est c'que tu leur a servi comme bobard. encore que, c'en est pas vraiment un. la giffle est partie, et ça t'a fait dégringoler, mais ça, ta fierté t'empêche de le dire.
style vestimentaire ce perfecto noir, avec ces étoiles sur la poitrine. c'est la pièce maîtresse de ta garde robe, la griffe, le point de ralliement. c'était son idée à
elle, julia, d'avoir l'air d'être un gang, accessoire revendiqué comme un insigne. le reste, ça varie. selon les occasions; le plus souvent, jeans et t-shirt. t'es un mec banal en fait, le tweed, très peu pour toi, tu préfères les sweat à capuche.
le dernier plat raté aucun; tu n'fais pas la cuisine toi. tu réchauffes les plats que concha, la femme de ménage qui vient trois fois par semaine, prépare à l'avance et stocke dans le réfrigérateur. elle prépare ces plats qui te rappellent l'enfance, les saveurs d'ailleurs, un petit bout de cette mère perdue.
un secret à garder la danse. c'était son univers à elle, et elle scintillait si fort, l'étoile. tu la regardais danser, dans le studio attenant à la maison, tu ne te lassais pas d'imiter ses gestes, sans les comprendre d'abord, et puis sa passion est devenu tienne, même si maintenant, t'es plus break dance et hip-hop que ballet.
son plus gros regret ne pas avoir répondu à ses lettres, à ses mails. ne jamais avoir rappelé, d'avoir laissé s'entasser les messages vocaux sur ton téléphone. t'étais trop occupé à la détester pour chercher à comprendre, trop aveuglé par ta propre souffrance pour voir la sienne.
son dernier achat le dernier i-phone.
sa relation à sa famille tu la vomis cette famille, pourrie de l'intérieur et dont tu n'arrives pas à te défaire. tu rêves de tirer un trait sur ce nom dégueulasse, d'avoir le courage de renoncer à ses bons côtés.
un défaut agaçant tu ricanes toujours, à défaut de parler. c'est tout ce qu'on arrive à t'arracher, si on n'te connait pas; la barrière que t'ériges entre toi et le monde, ton rempart, tout comme cette attitude de p'tit con.
long short storyonce upon a dream ça avait si bien commencé; comme dans ces contes de fée dont on abreuve les esprits juvéniles. elle, brillait de mille feux, l'étoile, sur la scène du Muziektheater. lui, dans le public, n'avait d'yeux que pour elle...elle et son tempérament de feu, ses yeux qui brillaient de passion et son teint d'olive qui sentait le soleil. il l'avait dans la peau, sa sublime ballerine. lui l'homme qui avait les dents longues et le bras encore plus long. elle le rendait meilleur, elle lui ouvrait les yeux sur un monde de beauté et de féérie. T'as entendu l'histoire des centaines de fois, cette belle idylle qui avait fleuri et qui finalement, est encore une de ces histoires de désillusion et de chaos.
comme les cinq doigts de la main liés depuis le bac à sable, ils sont les frères et soeurs que t'as jamais eu. cinq, comme autant de doigts d'une seule main, complices et solidaires; julia, luzia, eda, yael et kai. que des gamins, dans la spirale infernale de la vie, qui rêvaient d'autre chose, de mieux, de plus loin. leurs rêve se sont brisés pour la plupart, heurtés contre les remparts cruels de la réalité, et ça vous a soudés. l'idéalisme est devenu rancoeur, contre ce monde qui vous cloue au sol, sans avoir voix au chapitre. le perfecto étoilé, ton gang d'enfants perdus. et puis elle est morte, julia. la plus lumineuse des étoiles, elle s'est éteinte subitement, trop bêtement, et tout a commencé à imploser.
everything was broken tu l'as vue se faner, perdre petit à petit l'éclat que tu lui avais toujours connu. tu étais bien loin de comprendre ce qui se passait, la trame immonde que tu ne pouvais pas soupçonner mais qui la bouffait de l'intérieur lorsqu'elle a découvert. Elle a fini par se rendre compte, cette confrérie, le pouvoir malsain du beau-frère, et l'argent sale qui s'entassait, brassé dans la plus grande impunité, sous le couvert d'un réseau d'entreprises d'exploitation de gaz. Elle a tenu un temps, et puis elle a fini par craquer, te laissant derrière, dans l'antre du diable. C'est ce que toi t'as retenu en tout cas, qu'importe l'histoire que raconte ton père, le mensonge qu'il tisse autour de son départ.
get me through it all t'as pris une gorgée de whisky. directement au goulot, sans cérémonie, parce que
who gives a fuck anyway?. t'es seul face à sa tombe.
julia. la seule à qui tu oses admettre la noirceur, toute cette farce sordide qui se joue malgré toi. la seule à qui tu avoues ces cicatrices que tu t'infliges pour ne plus penser. tu n'sais pas au fond, ce qui t'empêche de tout simplement te foutre en l'air. c'est peut-être luzia. luzia et sa foutue bienveillance et ses mots d'amours. tu l'aimes autant qu'elle t'exaspère, tu n'réalises pas qu'elle pourrait être la lumière au bout du tunnel, et tu continues d'être horrible avec elle, parce que tu n'sais plus faire autrement.
alguien tiene que morir il est en voyage d'affaire, mais c'est pas ça qui l'empêche d'être en contrôle, tirer les fils invisibles et toi pauvre marionnette. et puis il y a wouter, l'oncle qui t'a toujours mis un peu mal à l'aise sans que tu saches jamais vraiment pourquoi... il t'a demandé d'assister à ce diner avec des
clients importants. L'enjeu était de taille, soi-disant, il en allait du bien être de la famille, il fallait que tu apportes ta pierre à l'édifice. Toujours la même histoire, fable pour faire passer la pilule. Jamais les même visages, en tout cas jamais à la même fréquence, mais ces mains qui se baladent sur toi, les gestes déplacés que tu n'remarques même plus, que l'alcool te fait oublier. mais au fond, tu n'oublies rien; pas les menaces, pas les coups de sang, tu jures que tu leur feras payer l'innocence qu'ils t'ont arrachée.
happy hourspseudo hermé
type de personnage pl de
@luzia vogt as-tu envie qu'on lance un rp avec toi pour aider à l'intégration ? hm, pourquoi pas oui
plutôt hyperactive/hyperactif du clavier ou tranquille emile tranquille émile
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[i]arón piper (13.12)[/i]