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 you torture saints with a single glance (diwa)

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MessageSujet: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyLun 30 Nov - 1:36

un autre samedi de débauche qui tire déjà sur le dimanche. qui fait des doigts d'honneurs à ton âge et ta mortalité. parce que quand vous dérapez, c'est jeudi, vendredi et samedi. les vrais prennent la dernière clé de coke dimanche au dîner des apôtres pour survivre au reste de la journée. sur la mezzanine, tu règnes avec lassitude sur la tendre bacchanale pour laquelle tu n'as aucune mérites. t'as dit à une personne que t'avais envie de faire la fête et la maison trop grande, trop vide, trop luxueuse, trop tout, de ton père s'était bien remplie de vieilles peaux et de nouvelles venues. ça changeait rien. ton plaisir avait duré un gros cinq minutes, à la première bouteille de champagne que t'avais éclatée. le bouchon allant s'éclater dans la tronche d'un invité. puis ça c'était arrêté. de nouveau stimulé quand l'une de bonasse toujours à tes côtés, avait glissé un petit comprimé contre ta langue. les changements chimiques dans ton organisme pour te remanier, de ramener chez les vivants. même avec de zombies qui se perdaient contre toi. deux meuf qui s'acharnaient avec leurs lèvres refaites, se gonflait d'orgueil de te faire gonfler, mais l'auto-médicamentation y est pour beaucoup plus que leurs talents. parce que des filles qui ont le même chirurgien qu'elles, t'en as baisé mille. que leurs injections, leurs implants et leurs bleach goûtent toute la même chose. juste de belles mauvaises habitudes auxquelles tu retournes dans la facilité où tu te sens te noyer. parce que mentalement, t'as pas de plaisir. rien qu'envie de les inviter à te suivre jusqu'à cette pièce fraîchement insonorisée, qui servira sans doutes éventuellement de studio de tournage privé. pourtant tu t'enfonces dans la mornitude, t'écoeures de leurs rires de conasses défoncées. ta bouteille qui se termine avant que tu la balances derrière sans qu'elle n'éclate. merde, faut bien que tu paies le personnel ménager pour quelque chose. le regard sur le foule, y'a ton regard qui s'arrête sur elle. elle qui vient d'arriver, qu'est pas certaine de rester, parce qu'elle cadre pas. ou du moins, elle en a pas l'air. tu le sais, toi, que l'innocence peut cacher le pire. non part pas. oh wow. c'est quoi ça ? est-ce que t'as ressentis un truc ? presque. tu récupères ce qui est à toi, qu'elles se passaient d'une bouche à l'autre, remballant le tout sous leurs plaintes. "fuck off, move." que t'annonces gentiment, sans la moindre empathie. refermant ton pantalon avant de remettre du bordel dans ta tignasse pour dévaler les escaliers, cherchant le petit papillon perdu qui à un peu l'air de vouloir disparaître au travers du mur. tu l'observes un moment, attrape une nouvelle bouteille où au moins, elle aura l'assurance que t'as rien glissé, si t'y bois aussi. tu penses déjà en renard et ça, ça vient carrément te thriller. grand méchant loup au sourire carnassier qui essaye de se vouloir gentil, t'es capable, d'en faire des sourires niais, de ceux qui te donnent envie de vomir, de ceux que tu caches derrière tes mains. tu la mordrais déjà, tu la mordras peut-être. mais ce soir dans ta lassitude légendaire, t'as envie d'essayer de jouer différemment. encastrant ton épaule dans le mur à côté d'elle, tout en buvant une gorgée de la bouteille, l'observant du haut de ta bonne vingtaine de centimètres de plus qu'elle. comment on approche un petit oiseau fragile sans planter tes gros dans ses ailles diaphanes ? tu sais pas trop, mais tu vas essayer. " ouais non, je sais. faut relativement beaucoup d'alcool pour survivre à ce genre de soirée... tiens. " que tu lui offres ta propre bouteille, à peine sortie de tes lèvres. c'est ça, qu'on appelle friendly ? ou pas ? putain c'est compliquer de jouer leur comédie, mais au moins, ça divertis. juste là, l'effervescence de pas savoir, si elle va mordre, ou partir à courir.
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Diwa Santos
Diwa Santos
Date d'inscription : 08/11/2020
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyLun 30 Nov - 19:03

pourquoi, mais pourquoi elle a accepté cette invitation ? la question tourne en boucle dans sa tête depuis qu'elle a quitté les cours. invitation sortie de nulle part, d'un type qu'elle connait à peine, avec qui elle n'a pas spécialement sympathisé depuis le début de l'année. trop décalée, diwa, trop naïve, trop premier degré pour s'entendre avec ce genre de mec. tellement naïve et prête à voir le bon chez tout le monde qu'elle a dit oui, évidemment. sauf que là, ça fait une heure quelle contemple son armoire en se demandant ce qu'elle peut bien mettre pour ce qu'il lui a présenté comme une simple petite soirée entre amis. en quoi elle aurait sa place là-bas, ça lui échappe. mais soit, une question à la fois. et puis, ça ne peut pas lui faire du mal de sortir un peu, une fois de temps en temps, non ? rencontrer de nouvelles personnes, parce qu'on ne peut pas dire qu'elle connaissent grand monde dans cette ville. elle essaie tant bien que mal de se convaincre qu'elle a raison, d'y aller, dans cette maison qu'elle ne connait pas, seule. sa soeur serait là, elle l'assommerait, sans aucun doute. heureusement pour diwa, trish se trouve à l'autre bout du monde pour l'instant. un chemisier blanc, une jupe noire, légèrement plus courte que ce qu'elle a l'habitude de porter, la moitié de ses cuisses apparentes sous les collants noirs légèrement transparents... elle en fait trop, non ? en même temps, tout le monde à l'air  d'être sur son trente et un rien que pour aller en cours, dans ce pays, alors pour une soirée... cheveux lâchés, elle se hasarde à rajouter une touche de rouge à lèvres bordeaux, contemple son reflet dans le miroir. entend déjà son frère l'engueuler. mais lui non plus, il n'est pas là. mouvement de tête pour chasser ces petites voix parasites qui refusent de la laisser tranquille. elle enfile ses bottes, se cache sous une veste beaucoup trop grande pour elle mais indispensable pour affronter le froid de ce foutu pays. elle file sur son vélo, essaie de rattraper son retard comme elle peut alors qu'elle cherche l'adresse, essaie de repérer la maison qu'on lui a indiqué. elle peut déjà entendre les basses à l'autre bout de la rue, si fortes qu'elle se demande comment ils peuvent s'entendre à l'intérieur. elle hésite encore, devant la maison. entrer, faire demi-tour, le choix est dur. la boule au ventre alors qu'elle se mord la lèvre, perdue. elle peut apercevoir la fête à travers les fenêtres, loin d'être si petite qu'on le lui avait assuré. étrange sensation de s'être faite prendre dans un traquenard... et puis merde. on ne peut pas dire qu'elle ait beaucoup profité de sa vie en europe pour l'instant, si ses potes savaient qu'elle passait la plupart de ses soirées au fond de son lit en pyjama à regarder des séries ou à appeler sa famille, ils se foutraient de sa gueule. elle finit par descendre de son vélo, se demande si elle doit sonner, frapper, faire savoir qu'elle est là ou pas. fini par rentrer sans autre forme de cérémonie, persuadée qu'avec la musique, on ne l'entendrait pas, de toute façon. elle laisse sa veste dans l'entrée, se dirige vers ce qui semble être un salon, ou plutôt, le coeur des festivités. amas de corps qui semble déjà bien éméchés, et vraiment, elle ne comprend pas pourquoi elle est là. bras croisés devant la poitrine, adossée contre le mur avec l'envie de s'y fondre, elle se contente d'observer, cherche une tête connue, ou du moins qui lui semblerait sympathique, mais rien, le néant. seule au milieu de la foule. elle ne comprend pas pourquoi elle reste plantée là, à observer cette foule qui ne lui a jamais autant parue étrangère. diwa commence à se dire que vraiment, elle ferait mieux de partir, quand une bouteille apparait devant elle. regard qui coule sur sa droite, elle se retrouve nez à nez avec ce que son frère doit voir dans ses pires cauchemars. ce type doit faire à peu près deux fois sa taille, des tatouages partout, sûrement plus vieux qu'elle, et elle ne sait pas si elle doit accepter ou partir en courant. « euh... je ne... » bois pas. jamais une goutte d'alcool, et pourtant... elle hésite, le rouge qui lui monte aux joues alors qu'elle finit par accepter la bouteille offerte. « merci... ? » à peine audible, parce qu'elle n'est pas encore sûre et certaine que ce soit une bonne idée. elle approche le goulot de ses lèvres, finit par boire une gorgée, trop rapide. gamine qui manque de s'étouffer alors que le liquide brûle tout sur son passage. « wow c'est... fort. » ridicule. il va la prendre pour une idiote à tous les coups. elle éprouve le besoin de se justifier, de rattraper les choses comme elle peut. « enfin, c'est que... je bois jamais, en même temps, du coup, j'ai pas l'habitude ? » ou l'art et la manière d'être au fond du trou et de creuser encore.
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMar 1 Déc - 1:40

t'aimes ça. t'aimes un peu trop ça. la lueur dans ses yeux. cette espèce de force de vivre, que t'as jamais eue. cette conscience d'être un petit canard qui ne sait pas nager, dans une marre de requins et de quand même rester là, patauger tranquillement. parce qu'on lui ferait pas de mal, pas vrai ? parce que tous les humains sont bons, bien intentionnés, et tout le tralala. tu comprends pas ses gens-là. les yeux qui glissent sur une mèche qui vient entraver son visage, tu te demandes ce qu'une lobotomie pourrait bien révéler. est-ce que les gens comme ça avaient moins de sang au cerveau, quelques cellules en moins, mais une disproportion du myocarde ? peut-être que des sphères étaient en sous ou sur-développés. t'es curieux, c'est tout. rien de bien méchant, tu te demandais juste, si tu lui fracassais son joli crâne, qu'est-ce que t'y trouverais à l'intérieur ? y'a assurément du sang, dans ce petit corps chancelant, puisque celui-ci remonte aux joues de la demoiselle et ça te fait sourire presque tendrement, juste que, pas vraiment. ça t'amuse, mais les dents sont habiles pour mentir et faire semblant que tu ressens. sa langue semble vouloir hésiter et toi, t'avales chaque instant de ta réussite ou ta défaite. rien ne t'empêche à tout moment, de flipper, de lui enfoncer la bouteille au fond de la gorge jusqu'à ce qu'elle ait tout avalé et finisse agenouillée sur le plancher à pleurer. c'est pas comme si tu l'avais jamais fait, pourtant. le thrill c'est qu'elle accepte sans que t'aie à faire ça. que tu lui offres du poison et qu'elle le porte volontairement à ses lèvres, tu pourrais en bander, surtout avec ce qu'elle se délie à avouer. le liquide qui vient violer sa gorge quand elle s'y étrangle presque, mais avale quand même le tout comme une bonne fille. le rire doux, la risette prestidigitatrice quand elle commente la force de la boisson, celle qui délie sa jolie petite langue, celle que tu vois se pointer quand elle se confesse, que tes yeux ont glissés là, sur ses lippes en mouvement, bout de langue qui danse, comme si t'étais pas déjà assez prédateur comme ça. " jamais ? " tu répètes en arquant un sourcil sous la question, rien que pour voir si de la première fois, elle ne t'offrirais pas la révélation. même pas certain qu'elle soit assez âgée pour avoir le droit de se bourrer, mais tes actions ont prouvées par le passé que leur âge, tu n'en as absolument rien à branler. " tu devrais vraiment pas commencer par ça, alors... " semblant d'empathie et de bienveillance dans ton innertie, ta main glisse pour récupérer la bouteille d'une main, l'autre qui effleure le creux de son dos pour l'inviter à te suivre. " viens, on va te trouver un truc qui passe mieux. " et qui est donc par la même occasion, plus dangereux. ça tombe bien, parce que tu sais exactement quoi lui donner pour t'assurer que sa tête soit légère et qu'il n'y plus quoi que ce soit qui viennent la brider. et tant pis si elle se met trop facilement à glousser où même à gerber. y'a déjà une place toute spéciale dans ton lit qui lui est désignée, même s'il y aura peut-être une petite conasse ou deux que tu devras foutre dehors en la traînant par les cheveux pour s'assurer de pas être dérangés. "moi c'est koenradd." que tu viens te présenter juste avant qu'un gars t'interpelle, mieux, te dérange et fucked up tes plans. "hey kick, ta girlfriend et toi, vous venez jouer au beerpong ?" fuck. tu fronces un peu du nez pour ensuite lui offrir un sourire en coin à ta petite protégée. " mais tout le monde me surnomme kick. " identité dévoilée. l'homme qui de son art ne peut même pas se dissocier ne serait-ce que l'espace d'une soirée où de son grand-père, l'indentité serait usurpée. fuck off. sans savoir si elle va te suivre ou en profiter pour t'abandonner, t'avance jusqu'à ce qu'il reste du bar. bordel de corps morts et de désastres qui y on étés abandonnés. te penchant au dessus des dégats, accrobatie pour attraper une bouteille de muscat grec bien froide, trop sucré pour ta propre langue, mais parfait pour une débutante. l'index qui s'approprie un verre propre, revenant pour le lui tendre, tout en ouvrant la bouteille neuve et procédant à lui verser un verre. " alors, t'en dis quoi, my girlfriend ? on se fait massacrer au beerpong ? j'peux même me sacrifier et boire deux verre sur un. t'en dis quoi ? " que tu proposes avec ce sourire niais qu'elles adorent et qui te répugnes tant. te demandant vraiment comment qui que soit pourrait ne pas se méfier de toi. tu pues le malin et le souffre, ange blond tout droit tombé du ciel, les ailles cassées par ses pêchés. condamné à punir l'humanité de t'avoir laissé exister, naissance comme premier crime. beaucoup trop de gentillesses en si peu de temps, tu te sentirais presque sauvé. sauf que non. ça va pas durer. les démons sont pas trop doués pour jouer à cache-cache, surtout pas pour rester planqués. ils sont là, pointent le bout de leurs nez fourchus, dans le verre offert, dans le sourire donné, dans l'activité proposée. toutes de belles promesses que rien ne va se passer comme il le faudrait. c'est ta seule volonté. amen.

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Diwa Santos
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMar 1 Déc - 9:51

sentiment de gêne, presque de honte alors qu'elle avoue ce qui semble être une faute dans ce pays. elle secoue la tête en signe de négation, ose un regard vers lui, si haut, si loin. « jamais. la seule fois où ma soeur m'a payé une bière pour fêter ma bourse, c'est mon frère qui l'a bu ? » vraiment ? il fallait vraiment qu'elle parle de ça ? petite souris qui rêverait de disparaître dans une interstice face à cette honte qui l'envahit. s'il ne la prenait pas déjà pour une cruche ignorante, c'est chose faite. et pourtant... il est encore là, semble même faire attention à elle, et ça la perturbe, juste assez pour brouiller ses radars, faire taire cette voix qui lui hurle de ne pas le suivre, de ne pas l'écouter. son frère la tuerait sur place, s'il la voyait. avant même qu'elle ne quitte l'appartement, il lui aurait déjà fait changer de jupe. et de chemisier. les doigts viennent jouer machinalement avec la croix qui pend à son cou, pendentif généralement caché par les cols plus relevés, aujourd'hui révélé par ce décolleté dont elle n'a pas l'habitude. elle hésite, mais étonnement la main qui passe dans son dos réussi à la décoller du mur. contact bref mais électrique, elle ne sait plus si elle le fuit ou si elle le suit, mais maintenant qu'elle a bougé, difficile de rester plantée sur place sans rien faire. « un truc moins fort, hein ? » regard presque inquiet alors qu'elle prend sa suite, n'ose même pas prononcer le fond de sa pensée. à savoir qu'un jus de fruit, ce serait très bien. mais c'est peut-être pour ça qu'elle n'arrive pas à s'intégrer plus que ça à l'université, parce qu'elle ne participe pas à ce genre de fêtes, qu'elle ne se torche pas la gueule avec les autres. à croire qu'ils partagent un lien indicible à s'être laisser aller à la biture sans retenu. quoi, elle n'en a aucune idée, ne sait pas si elle a réellement envie d'en faire l'expérience, pourtant elle suit la bête, docile, agneau qui se précipite sans s'en rendre compte dans la gueule du loup. au prénom imprononçable, évidemment. elle s'apprête à répondre quand un autre l'interpelle, intensifiant le rouge sur les joues à la mention de girlfriend, qu'elle aimerait s'empresser de contredire, pourtant n'en fait rien. gêne qui semble lui avoir couper les cordes vocales, elle ne se reconnait pas, elle pourtant si bavarde en temps normal. « kick. je note. c'est plus facile à dire. » léger rire qui lui échappe, parce qu'elle ne voudrait pas le vexer avec son manque de tact. « c'est que, je suis pas encore habituée à toutes vos... lettres bizarres ? y a des prénoms qui sont dur à prononcer. ah, et moi, c'est diwa. » sourire innocent qui accompagne le prénom alors qu'elle attrape le verre offert. odeur sucrée qui vient lui chatouiller les papilles, elle n'a jamais bu de vin de sa vie, se demande ce que ça fait, le goût que ça peut avoir. elle porte lentement le verre à ses lèvres, peut désireuse de renouveler l'expérience de la bouteille. elle prend son temps, cette fois, ingénue qui trempe à peine le bout des lèvres dans le liquide doré, se laisse surprendre par la douceur du nectar. nettement moins corrosif que le premier essai, et elle commence à comprendre pourquoi certain peuvent prendre goût à la boisson. elle ouvre de grands yeux, surprise. « hmm, c'est bon, nettement moins fort que l'autre ! merci ! » regard qui pétille alors qu'elle se laisse aller à une gorgée un peu plus conséquente. les joues qui rougissent encore à ce mot qu'elle n'a jamais entendu pour la désigner, elle, rire gêné qui lui échappe alors qu'il propose de rejoindre ce jeu dont elle a entendu parlé, qu'elle a vu dans les films, mais auquel elle n'a jamais participé. elle hésite à nouveau, les doigts qui retrouve la croix par réflexe alors que les prunelles se tournent vers le ciel, réflexion intense alors qu'il propose même de la soulager de la boisson. petite voix qui lui dit que c'est la pire idée du siècle, et pourtant, pour une fois, elle aimerait se fondre dans la masse, faire partie du groupe. qu'on arrête de la regarder comme l'étrangère qui ne comprend rien aux codes de cette ville. les iris se tournent à nouveau vers lui, scrutent les siennes pour n'y rencontrer que ce sourire, cette lueur qu'elle prend pour de la sympathie. if you only knew... « ... tu ferais ça ? parce que je sais pas si je tiendrai... et puis, tu pourrais m'expliquer les règles ? j'y ai jamais joué, je connais que de nom. » regard presque suppliant qu'elle offre à celui qu'elle a le malheur de considérer comme son pilier ce soir.
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMar 1 Déc - 19:46

jamais. l'excitation qui fait des petites bulles dans ton sang, qui montent jusqu'à ta cervelle malade. faible rire qui ne se moque pas, mais qui se délecte de ce qui lui est offert, par dionysos, ou peut-être satan lui-même. tellement de pureté que tu t'en brûles les doigts et t'aimes ça. comme une mouche pas brillante qui se crame dans le soleil. aveux au point d'interrogation qui goûtent bien trop bon pour que ce soit légal. les prunelles infernales qui ont suivies les doigts nerveux qui ont du mal à mentir. pressant et reluisant le crucifix qui dort, ostentatoire, contre son décolleté. celui que tu sucerais bien, le faisant glisser contre ta langue pour y damner tous les saints après leur avoir fait croire qu'ils avaient la moindre chance de se glorifier de ta rédemption. l'envie d'être le seul dieu sur lequel elle se casse les genoux à prier. une préférence sur les yeux relevés plutôt que fermés quand tu viendras bénir le fond de son œsophage pour la repeindre en pêchés. hochement de tête quand elle demande un truc moins fort, parce qu'à défaut de l'avoir déjà apprivoisée, le petit oiseau, tu l'as déjà devinée. poison moins fort au goût, mais d'une quinzaine de pourcent alcoolisé, parce qu'avec le diable, il faut toujours préciser. l'accent que tu note quand au travers de la musique trop forte qui se calme dans une transition, tu l'entends couler sur sa langue. kick, oui, aussi facile à avaler mais sur lequel on se surprend toujours de s'étouffer quand il se coince au travers de la gorge après l'avoir gémi ou pleurnicher en eau maudite. ça ne saurait tarder pour elle aussi. t'aimes ça quand sa langue patine pour s'expliquer. c'est rafraîchissant, presque exotique dans le fétichisme, qu'elle soit étrangère. " diwa... " que tu roules dans ta bouche à ton tour jusqu'à l'avaler sans la mastiquer. tu cherches dans ses prunelles foncées, d'où elle s'est déracinée pour se traîner jusqu'ici. quelque part de chaud, tu sais pas. they gave the kid a foreign bitch, who thought my ego wouldn't boost. and it does. en mission émissaire pour lui montrer le pire, celui qui goûte le meilleur. beaucoup trop cute pour son bien quand elle se délecte de ton nectar, te remercie même naïvement de la tremper dans tes vices comme si elle ne finirait pas par s'y noyer. c'est qu'elle est belle, les yeux qui brillent alors qu'elle en verse encore dans sa gorge. un rire franc, un sourire que tu ne supporterais pas de voir dans le reflet de ta glace, trop réel pour tout le reste qui se plaque en un semblant d'humain normal. tes clashs éternels. le bout du pouce qui retrouve son épaule, contact léger, néanmoins imposé sans demander, campagne de désensibilisation, que ça soit normal de la tripoter, que ce soit même souhaité, qu'elle y soit habituée, habituée à tes abus. le geste se veut affectif, n'en reste pas moins envahissant même dans la douceur. le pas vers elle pour pas avoir à hurler, juste assez pour que de ton visage, elle ne puisse rien manquer. " c'est bon, hein ? doucement par contre. c'est doux, mais c'est traître. " que tu l'averties à la plus grande surprise du lecteur. bienveillance artificielle ? non, juste calculée. parce qu'elle est plus attrayante doucement enivrée quand dans un coma éthylique trop vite assomée, le corps inerte, la fête terminée. les plaisirs rapides, t'as appris à les étirer, la torture de vivre chaque seconde plus amplement. tu l'observes quand elle demande à dieu de lui pardonner de suivre le diable, pour ce qu'elle lui promet sûrement n'être qu'une soirée. elle a pas à s'inquiéter, ton père qui est aux cieux ne saura jamais te pardonner, comme tu lui en veut encore de t'avoir fait tomber. ni pour ton désir de la souiller, ni pour le reste de tout ce que t'as pêché. ça pourrait presque être chiant, qu'elle te donne mal aux joues comme ça, à te faire sourire, à t'amuser, à t'attacher à la petite bête que tu vas inévitablement manger. c'est que tu te damnes un peu aussi, pour ses beaux yeux, te tache de blanc. des bouts d'ailles arrachées qui semblent vouloir repousser. " mais bien sûr. t'as qu'à me dire quand tu te sens plus de boire un verre, je le ferais. deal ? " que tu proposes, arrachant ta main de son épaule, restée là par mégarde, pour la lui présenter, deal with the devil aux clauses pas claires. attend juste le contact de sa main pour continuer vers les règles abrégées parce que ça aussi, tu comptes gérer, les plaintes des adversaires qui ramènent des règles américaines en plein milieu de partie pour mieux pouvoir se défiler, bitch cup soudainement désigné. rien à branler, tu veux juste t'amuser et que ton petit colibri aussi s'y entâche doucement. girlfriend attitrée pour la soirée, what's new ? nothing. expect for her.  
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Diwa Santos
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyDim 6 Déc - 14:53

son prénom répété dans sa bouche, comme s'il l'intégrait, ça laisse une sensation bizarre au creux de l'estomac. comme s'il lui manquait un élément, un code pour réussir à comprendre ce que l'autre cache. dans sa grande naïveté, la gosse ne peut s'imaginer le pire, bien trop habituée à chercher le bon en toute chose, à voir le bien chez tout le monde. s'il semble s'interroger, c'est simplement parce que son prénom n'est pas commun, de ce côté du globe, qu'il doit se demander d'où ça vient, non ? rien d'autre, se dit-elle, ou du moins, elle essaie de s'en convaincre. parce qu'elle ne peut encore accepter le fait qu'elle est probablement en train de se faire manipuler, refuse de croire qu'elle est naïve à ce point. préfère encore croire que tout le monde n'est pas mal intentionné. « c'est philippin. » pas de laïus sur son pays d'origine, sur sa famille, sur le pourquoi du comment elle s'est retrouvée ici, à leiden, et ça la dépasse. comment il a pu réussir à lui couper la langue par sa simple présence. elle ne comprend pas, ne met pas le doigt sur cette inquiétude sourde qui gronde dans le fond de ses tripes, fait la sourde oreille à l'instinct de survie qu'elle laisse en berne, loin, très loin de sa conscience. vient chasser le tout d'une gorgée de vin blanc, doucereux, si sucré qu'elle n'en sent qu'à peine le taux d'alcoolémie. le sourire qui revient sur ses lèvres, se fige au contact de la main sur l'épaule. pourtant du genre tactile, il y a quelque chose qui la met mal à l'aise, dans ce geste, sans qu'elle ne sache dire quoi. les yeux qui plonge dans les siens, le visage si proche tout à coup, elle en oublierait presque de respirer alors que son souffle se coince dans sa gorge. comme hypnotisée par le charmeur de serpents, la parole envolée alors qu'elle hoche la tête, incapable de décrochée de son regard. le conseil qui semble amical, et pourtant la posture, ce je ne sais quoi qui la taraude... mais non, elle se fait des idées, sûrement. léger raclement de gorge alors que ses lèvres s'étirent à nouveau dans un sourire. « promis, je ferais attention. » du moins, elle essaiera de s'en souvenir. touche de sucre encore présente sur le bout de la langue, qui donnerait envie d'y retourner, déjà, mais elle se retient, brave petite fille qui fait ce qu'on lui dit, obéit sagement, sans poser de question. même si ça l'amène au bord du précipice. elle se tient là, sur la pointe des pieds, prête à basculer, gamine qui cherche à se retenir, hésite, comme un dernier regard en arrière, à la recherche d'une corde, d'une main tendue pour la retenir, mais... le gouffre s'ouvre à ses pieds, saut de l'ange où l'autre semble s'offrir en parachute, accepte de boire à sa place. c'est toujours mieux qu'une chute libre, non ? mais comment je saurais que j'ai déjà trop bu ?... question qui reste là, en suspens au bord des lèvres. elle qui n'a jamais bu, comment saura-t-elle qu'elle a atteint sa limite ? bord de la lèvre inférieur qu'elle vient mordiller, comme pour s'empêcher de poser cette question qui la fera passer pour un idiote, à tous les coups. et elle n'en a pas envie, pas ce soir. ce soir, elle veut faire comme tout le monde. elle veut faire parti du groupe, avoir sa place sans que l'on ne vienne rire de ses différences, de sa pudeur ou que sais-je encore. la main la surprend en quittant son épaule, alors qu'elle en avait presque oublié sa présence. main qui s'offre à elle, sous ses yeux, alors que le noeud se sert au creux du ventre, comme si son corps se refusait à accepter ce contact, et pourtant... le cerveau vient achever la survie, elle vient poser sa main délicate, si petite comparée à la sienne. « deal. » reste une seconde de trop, les prunelles dans les siennes. oh my god, what did you do ? elle finit par arracher sa main à la sienne, camoufle la gêne sous un sourire expert, comme elle le fait si souvent avant de joindre ses mains devant elle, désigne la table qui s'installe derrière lui d'un mouvement de tête. « alors, comment on joue, kick ? »
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyDim 6 Déc - 16:25

philippin, qu'elle dit. et ça te plaît, ça aussi. expliquant peut-être les fantasmes adolescents de son gabarit. parce que tu lui demanderas certainement pas son âge, trop tard pour ça et puis tu t'en fous. ce serait pas ta première, ni ta dernière fois. tu sais pas si c'est du racisme ordinaire que de t'exciter de sa nationalité ou si c'est le thrill de te dire que pour que sa famille puisse la retracer, ce serait compliqué. ça prendrait combien de temps avant qu'ils se rendent compte qu'elle répond plus, qu'elle n'est pas seulement trop occupée avec whatever the fuck les saintes nitouches font pour s'occuper. " nice. t'as de la famille ici ? ça doit être dur s'ils sont loin... " big lol. un clown. un humoriste. les tiens sont huit pieds sous terre, parce que six c'était pas assez et tu t'es jamais mieux porté. tes crimes quotidiens qui deviennent de plus en plus compliqués à force de forger en ton être cette fausse identité. t'imagines trop ce genre de mec-là, qui sort ses répliques-là comme s'ils étaient vraiment empathiques, comme s'ils n'étaient pas tous des chiens bien contrôlés, bien auto-muselés, qui espèrent quand même glisser dans sa culotte à la fin de la soirée. oui, tu sais. elle boit, même si plus lentement. même si personnellement ce vin-là est un truc pour te faire gerber partout. quand tes iris lorgnent sur sa bouche, tu te demandes quand même ce que ça peut goûter contre sa langue à elle. d'origine pas un grand fan des baisers, les bouches où tu préfères cracher que t'assoiffer, mais pour elle tu pourrais te forcer. tu la vois déjà, rougir, retoucher ses lèvres du bout des doigts en tremblant, en s'excusant que t'es le premier qu'elle a embrassé. le premier et le pire. pauvre amour. approximativement certain que ses cuisses non plus, ne se sont jamais écartées. t'as connu des petites putes qui faisaient les vierges et se voulaient pures malgré les fellations, mais tu crois pas qu'elle joue dans cette équipe-là. même si ce soir, probablement que oui. pour l'instant tu bois ses micros-réactions, son corps que tu sens se battre avec ses instincts primitifs qu'elle écoute pas. c'est fascinant, de s'abandonner comme ça, même quand les os se frottent et grincent pour dire que non, t'es pas une bonne idée. non, t'es une excellente idée, plutôt. ça te fascine, comment elle oublie de respirer une seconde, asphyxie volontaire causée par la proximité, les billes qui n'arrivent plus à se détacher de tes yeux projectiles, une jolie balle avec son nom fraîchement gravé dessus. diwa. promis, elle essayera de faire attention. et tu comptes bien gâcher ses efforts de suivre ce même conseil que tu lui as donné. tu t'offres en thérapie, mais t'es en fait, la maladie. lèvre mordue, loup affamé, le temps en suspend, le marché qui se tarde à être accepté, la pilule qui se hâte d'être avalée. toi, tu sauras, quand elle aura trop bu. tu sauras même avant, cherchant à la préserver dans ce taux d'alcoolémie désiré, sweet spot où elle s'amuse encore, mais où les tabous sont tombés. le marché accepté, ton sourire qui d'avantage vient écarteler ton visage. déjà perdue, abandonnée à tes soins, sa pauvre âme, celle qui reste coincée une seconde de trop, dans tes yeux trop bleus. et puis c'est parti, la table vers laquelle ton corps menaçant le sien de sa contiguïté, vient indirectement la diriger. " c'est très simple, diwa. en fait non. il y a tout un paquet de règles chiantes, de rebond et bla bla bla. mais je m'occupe de ça. on a deux tirs, un chaque par tour et le but c'est de mettre la balle dans l'un de leur verre. quand on réussit, ils boivent, sinon on boit et la première équipe qui à tout faire boire à l'autre gagne. " gagne rien du tout, en fait, sinon l'égo qui se flatte et un taux moindre d'alcoolémie. l'élévation trop intense dont tu la protèges déjà, jouant au bon gars. les bouteilles et vos deux verres que tu te contentes de dégager, les posant sur une table au mur, qui n'attendait que ça. t'attrapes une petite balle avant de continuer tes explications, lui en tendant une également, ponctuant tes explications de gestes et de sourires qui se veulent aussi charmeurs que rassurants. c'est comment, de se sentir comme la seule qui compte au monde, sous tes doigts ? parce que oui, tu sais faire ça. " le seul truc, c'est qui faut pas que ton coude ou ton poignet dépasse le bord de la table quand tu lances. comme ça, tu vois ? tout est dans le wrist flick. montre voir." que tu lui demandes, mais les adversaires s'impatientantes déjà. "c'est fini la drague ? on peut jouer ? " phrase de jalouse à laquelle tu n'accordes aucune importance. boring. l'oeil à peine relevé, ton attention entièrement sur la demoiselle pour mieux l'ensorceler. " t'es prête ? essaye un coup. au pire tu rates, s'pas la fin du monde." que tu tentes de l'encourager. l'impression d'entendre son petit coeur tambouriner, un peu de peur, mais aussi parce que de la nervosité, on peut se confondre en excitation. et c'est justement ça, qui goûte si bon pour toi, en elle, par procuration.
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Diwa Santos
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyDim 6 Déc - 18:31

mention de sa famille qui viendrait presque jeter un voile de nostalgie sur le regard, des images de ses frères et soeurs qui lui passent devant les yeux, le visage de son père. et s'il savait ? s'il était en train de la regarder, de là où il est à présent ? frisson qui lui parcours l'échine alors qu'elle relègue cette idée folle dans une boîte scellée au fond de son cerveau. elle préfère croire qu'il ne la voit pas comme ça, pas quand elle est sur le point de basculer dans un univers dont il a essayé de la protéger de son vivant, mission relayé sans un mot au grand frère, à l'aîné de la famille. protège tes soeurs. mais comment faire quand la petite se trouve à l'autre bout du monde ? le sourire qui ne quitte pas le visage, se teinte cependant d'un semblant de tristesse alors qu'elle détourne le regard un instant. « non, ils sont tous là-bas, j'ai eu une bourse pour les études, je suis arrivée en septembre. c'est pas toujours évident, mais ça va, on s'appelle régulièrement, god bless whatsapp ! » quand le décalage horaire ne vient pas mettre à mal les envies de contact. elle ne compte plus le nombre de fois où elle s'est levée plus tôt le matin pour être sûre et certaine de ne pas les rater, de pouvoir passer assez de temps avec sa soeur à parler de tout et de rien, juste pour retrouver le pays, la culture, ne serait-ce que l'espace de quelques heures. même s'ils s'inquiètent un peu trop et qu'ils se répètent beaucoup, ça a un côté rassurant, de les retrouver, de savoir qu'ils sont là, presque tous les jours. elle se languit de pouvoir les revoir en chair et en os, les trois mois déjà passés qui lui semble s'étirer sans fin. la perspective de devoir passer noël seule, surtout, faute de moyen pour s'acheter un aller-retour. savoir qu'ils ne pourront jamais venir, non plus. ça fait mal, et elle serait presque tenter de s'enfuir, de retourner dans son petit appartement, s'enfouir sous la couette et y passer le reste de sa nuit, prostrée face à l'échec de cette soirée. non. hors de question de se laisser aller à la dépression, pas ce soir. la tentation de boire une nouvelle gorgée pour noyer les pensées un peu trop noire à son goût... chassée par le conseil qui résonne encore dans le creux de l'oreille. doucement. le verre reste à distance raisonnable. bien plus raisonnable que le corps de l'autre alors qu'ils se dirigent vers la table et cette fameuse partie de beerpong dans laquelle elle s'est engagée. elle les aperçoit, les regards surpris des autres de sa promo, de ceux qui la connaisse de vue, qui ne l'ont jamais croisée en soirée, encore moins vue se lâcher. elle essaie de les ignorer, se concentre sur les explications qu'elle tente de comprendre, avec difficulté. « la balle dans le gobelet, compris. » fausse assurance qui s'envole à la remarque des autres, sûrement déjà bien amochés eux-mêmes, et elle ne sait plus où se mettre alors que les yeux s'arrondissent et que les joues se teintent à nouveau. loin d'être une experte en la matière, elle ne peut s'empêcher de penser qu'ils font fausse route, non... ? on a le droit de sympathiser sans forcément entrer dans le jeu de la drague. du moins, c'est ce qu'elle croit. mais le doute s'installe, drôle de sensation qui s'installe un peu plus. ce serait ça, c'est drôle de pressentiment qui l'ont mise mal à l'aise jusque là ? ce pourrait-il que... non. elle préfère refouler cette idée, se dire que ce n'est rien de plus qu'un jeu parfaitement innocent. elle s'ennuyait, il la vue, il a voulu être gentil, point. pourquoi irait-elle chercher plus loin des choses qui ne sont pas ? son attention centrée seulement sur elle, c'est simplement parce qu'il veut s'assurer qu'elle a compris comment on jouait, rien de plus. right ?... elle attrape la balle, se concentre, essaie de bien faire attention à ne pas dépasser la table, lance... droit dans l'un des gobelets adverse. appelons ça la chance du débutant, mais ça lui va. gamine qui sautille sur place. « boom panes ! » qui lui échappe à l'intention de l'équipe adverse, parce qu'elle est comme ça diwa, elle se laisse vite prendre au jeu. la main qui se pose sur le bras de kick alors qu'elle se tourne vers lui, rayonnante, comme pour s'assurer qu'il a bien vu, qu'il n'a rien raté de son exploit qui lui échappe encore. sourire taquin qui vient se glisser sur ses lèvres. « comme ça ? »
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyLun 7 Déc - 0:44

pas avoir de famille, tu connaissais ça. en avoir une construite, grapilliée si et là. rien devant, plus rien derrière non plus. t'avais eu un père presqu'un an. un an à jouer son jeu et te tordre dans tous les sens pour jamais arriver à lui plaire. dans la fond, tant mieux qu'il soit crevé, parce que t'aurais pas supporter. un seul noël à vie, célébrer sur le compteur. bien entendu, toute ton adolescence aussi, mais ça se résumait souvent à ton père qui devait se rendre ci et là, qui t'offrais trop d'argent, parce qu'il avait pas le temps de trouver quelque chose pour te faire vraiment plaisir. ça où les soirées mondaines où il te traînait et t'abandonnais, à ton propre sort, les petites minettes richissimes à souiller avant de les abandonner dans le fond d'une salle de bain ostentatoire par tout son or et son marbre. thanks, i hate it.   l'an passé, c'était une soirée au restaurant avec la bimbo de papa, une soirée à t'irriter, et à tout moment, avoir envie de flipper la table pour mieux te barrer. t'avais brièvement songé à y traîner ksenia avec toi. de son dix-huit ans arrogant tout fraîchement armée. t'aurais voulu la traîner dans sa petite robe trop courte, la faire s'asseoir à même tes cuisses et lui laisser faire son grand n'importe quoi, pour faire chier papa et récupérer ta superbe. c'était pas arrivé. ce serait sûrement arrivé cette année s'ils avaient pas étés assassinés juste à temps pour halloween. shit happens. cette année, serait pire que ce soit, tu veux être tellement défoncé que tu ne verras même pas passer la ligne du vingt-quatre au vingt-cinq et encore moins celle de deux-mille vingt à deux-mille vingt et un. quelque part, t'avais l'impression de la comprendre, même si, en fait non. toi et elle n'aviez que cette fête en commun et rien d'autre. elle a l'air triste un moment quand elle parle d'eux, ça te fascine. tu te demandes comment c'est, quand elle pleure. tu rigoles à sa remarque sur whatsapp. inutile pour toi, whatsapp rejoindra jamais celle que t'as jamais appelé maman. un mot qu'on t'as même pas appris à prononcer. c'est intéressant, parce qu'elle se dévoile si facilement, la langue déliée. t'offres beaucoup plus d'informations qu'elle en a sur toi, et c'est très bien comme ça. tu redoutes le moment où elle te demanderas ''quel genre de film tu fais ?". le pire moment où elle ira googler te nom et ne te parleras plus jamais, ou alors pas sans frisonner. dommage ? t'es pas encore certain. du mal à rester dans le moment présent, dans ta tête, tu l'as déjà retournée mille fois dans un lit. surtout quand les autres taquinent de jalousie et qu'elle rougit. why so innocent ? ça te chatouille le ventre. ça et la joie qui la submerge quand elle réussit direct son premier coup. ta surprise n'est qu'à peine feinte. sa petite main qui vient se glisser sur ton bras, le magnifique sourire que tu lui retournes. " fuck yeah ! gimme five ! " que tu t'excites aussi, lui offrant tes deux mains pour qu'elle vienne taper dedans. " exactement comme ça ! merde là j'ai la pression ! okay... okay ! " que tu lui souffles avant de te concentrer pour lancer. et toi, en fait, t'as mentis, t'es plutôt bon à ce jeu, sauf quand t'as pas envie de l'être. tu vises droit dans l'un de gobelet du fond au plus grand damn de l'équipe adverse. " bouyaaaaah ! " tu nargues l'autre équipe en rigolant alors que chacun des deux doivent boire un verre, que tu reviens vers diwa, passant tout naturellement ton long bras derrière ses épaules pour la serrer brièvement contre toi. " c'est qu'on est une team de feu, diwa ! tu vas devenir ma partenaire officielle de beerpong, si ça continue ! " que tu la menaces, le sourire adorable dévorant ton visage surplombant le sien. oh à quel point tu lui roulerais une sale pelle. juste pour sentir son corps se raidir et ses genoux l'abandonner. tes yeux qui passent des siens à cette foutue bouche avant que ton regard ne balaye ailleurs, la lèvre inférieure dans laquelle tu plantes une canine, dans ton sourire. tu la gardes comme ça, un peu, le bras autour de son épaule et attendant la riposte, espérant que tu ne devras pas te descendre deux verres à toi tout seul, à ton tour. le sort était plus entre tes mains. "notre tour d'en baver... " que tu lui murmures, penchant tes lèvres vers son oreille, son supplice qui s'achève, dès que tu devras boire et te décoller d'elle.
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Diwa Santos
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyLun 7 Déc - 1:51

l'excitation est à son comble alors qu'elle se prend au jeu, réussi son premier coup sans accrochage. ce sera sûrement le seul de la soirée, un coup de chance de débutant, mais pour l'instant elle n'en a que faire, se contente de savourer sa petite victoire, galvanisée par l'ambiance autour d'elle. ceux qui regardent, applaudissent, encensent le geste d'un cri, célèbrent le coup avec elle et pour une fois, elle a l'impression de réellement faire partie du groupe. des paillettes plein les yeux, elle vient claquer ses mains dans celles qui s'offrent à elle, avant de sautiller sur place à nouveau. le rire qui éclate, sincère, alors qu'elle commence enfin à se détendre un peu, relâche cette pression qui lui écrasait les épaules jusqu'à présent. « genre, je suis sûre que t'es nettement plus doué que moi, me fait pas croire que t'as jamais joué. » la taquinerie qui se fait plus facile, le naturel qui finit par revenir sans qu'elle n'y fasse attention, et elle doit admettre que ça fait du bien, de s'amuser un peu. elle s'écarte un petit peu, léger sourire planant encore sur les lèvres alors qu'elle suit la partie avec attention, croise les doigts sans s'en apercevoir alors qu'il se concentre, lance la balle, qui atterrit à son tour dans l'un des gobelets de l'équipe adverse. gamine qui sautille à nouveau, laisse une exclamation lui échapper. « tu vois que tu... » la fin de la phrase qui reste en suspend alors qu'il passe son bras autour de ses épaules, les muscles qui se raidissent alors que le souffle se coince dans la gorge. bien trop consciente des regards qui coulent sur elle après la première remarque lui ayant déjà retourné l'esprit quelques minutes plus tôt, elle ne peut retenir le rire de gêne qui lui échappe alors qu'il lui sourit. la gosse fait un effort surhumain pour rester détacher, ne pas laisser transparaître le malaise dans sa voix alors qu'elle relève les yeux vers lui. « attends c'est que le début, j'aurais peut-être pas la même chance au prochain tour. mais j'avoue que pour un premier coup, on est plutôt doué ! » le regard qui se perd un instant de trop dans les prunelles de glace, alors qu'elle se pose mille et une question sur ses intentions. elle le sait, qu'elle est parfois trop naïve. son frère le lui a répété des milliards de fois, et s'il était là, il aurait sûrement étripé kick pour avoir osé posé son bras sur elle. mais c'est plus fort qu'elle, elle ne peut pas s'empêcher de croire qu'il n'y a rien de tendancieux derrière, qu'il est juste amical. elle-même a tendance à être très — parfois trop — facilement tactile quand elle se sent à l'aise avec quelqu'un. du genre à marcher bras dessus bras dessous avec ses amis, à les saluer d'un câlin, parfois étouffante, elle en a conscience, mais c'est tellement naturel chez elle, et puis c'était souvent comme ça aux philippines, avec ses potes. ici c'est différent, les gens sont presque aussi froid que le climat, de ce qu'elle en connait, et ça lui manque parfois. alors pourquoi ça la dérange tant, ce bras sur ses épaules, ce souffle sur son oreille qui laisse un frisson descendre le long de son échine ? « y a plus qu'à espérer qu'ils soient mauvais ?... » un souffle, rien de plus, l'intonation qui part un peu trop dans les aiguës à son goût alors que la gorge se serre, proximité qui réveille la petite voix au fond du crâne, celle qui lui hurle de fuir depuis le début de cette soirée. parce qu'elle les a vu, descendre leur verre d'une traite, et rien qu'à l'idée de devoir boire une bière à cette vitesse, elle en a la boule au ventre. elle retient son souffle, la main qui joue distraitement avec le bas de sa jupe, sur laquelle elle tire sans s'en rendre compte, comme pour en compenser la longueur loin d'être suffisante à ses yeux maintenant qu'il se tient là, juste à côté. elle essaie de se concentrer sur le jeu, l'équipe adverse qui vise, la balle qui vole... atterrit dans un verre, of course. le regard qui se lève vers le ciel comme pour implorer dieu de faire preuve de pitié, mais il faut croire qu'il l'a abandonnée ce soir. la deuxième balle rate sa cible, et alors qu'elle hésite à faire appelle à sa promesse de boire pour elle si elle le souhaite, cet enfoiré qui l'a invité, celui là même qui lui a menti, lui a fait croire que ce ne serait qu'une petite soirée entre ami, ce petit merdeux donc, se met à gueuler son nom, chant vite reprit par ceux qui suivent la partie. lèvres mordillées alors qu'elle se bat intérieurement entre sa conscience et cette envie de ne pas passer pour une rabat-joie incapable de s'amuser. la pression qui s'abat sur elle alors qu'elle attrape le verre. un dernier regard vers le ciel, forgive me father, avant que le goblet n'atteigne les lèvres. elle manque de s'étouffer sur une gorgée, mais fini par descendre le verre entier, verre qu'elle écrase sur la table en secouant la tête sous les exclamations des autres. la main vient essuyé les lèvres en lançant un regard à kick, l'alcool se répandant déjà dans les veines. « c'est moins bon que ce que tu m'as donné tout à l'heure. le prochain il est pour toi, okay ? »
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMar 8 Déc - 21:10

l'excitation, les sangs qui pulsent ou se retournent, tu reviens à la vie aussi, pour un moment. par procuration. quelque part dans son sourire, dans ses mains qui viennent claquer les tiennes sans une once de questionnement. celle qui fait que monter quand, d'un deuxième coup, vous vous faites déjà victorieux d'avance. la guerre ne fait que commencer, toi, tu le sais. et avant longtemps la princesse philippine sera bien bourrée. sourire en coin qui lui est dévoilé quand elle te taquines sur tes propres talents. ton bras autour de son épaule, t'es pas certain qu'elle est bien, mais tu sais qu'elle va s'habituer. puis, elle a pas trop le choix. tu la lâches pas autant, la patte bien étirée sur sa frêle épaule, attendant votre sort. "j'compterais pas trop là-dessus, moi." que tu lui avoues, parce qu'ils sont pas redoutables les adversaires, mais il sont pas trop mal non plus. boom. qu'un verre sur deux. vous avez encore l'avantage quand même. c'est l'heure de boire, mais t'es las, t'as pas envie. pas envie de la relâchée alors que ta présence parasitaire et devenue naturelle. c'est sans compter les gens autours qui regardent la partie, qui on décidé que c'était pas toi qui buvait ce verre-là ton regard qui court autour avant de revenir glisser sur elle. juste à ce moment là qu'elle attrape le verre, te glissant d'entre les doigts pour boire le verre. le descendre au complet, et tu clignes des yeux, juste voir si c'est pas ta cervelle détraquée qui hallucine ou quoi. non, c'est bon, elle a encore des vêtements aussi et sa jolie petite croix qui dort contre la poitrine. "damn girl !" que tu rigoles en refaisant le pas vers elle, t'appuyant sur la table, rattrapant la balle du coup qu'ils avaient raté, un petit sourire qui lui est jeté par-dessus ton épaule. "la pression sociale te vas bien." que tu taquines dans un clin d'oeil. faudrait continuer à jouer, tout ça, mais toi tu fais attendre la galerie. parce que t'as trouvé un nouveau jeu que t'apprécies un peu trop pour votre bien à tout les deux. celui des sensations que tu lui arraches chaque fois que tu la touches, que t'envahis son espace, que tu comprends pas les tressauts de sa peau, mais bordel que ça te fascine, que t'as juste envie de plus. de caresses plus profondes, voir si elle ne se décompose pas sous tes doigts ou quoi. la main libre qui glisse sur son épaule, se mélange à quelques mèches noires en glissant doucement dans le haut de son dos. "tu tiens bon ? tu me dis si tu t'sens plus bien, hein ? les deux prochains, c'est pour moi de toute façon t'as pas..." sauf que pendant que tu lui parles trop doucement, ça s'énerve de l'autre côté de la table avec des : "vous vous prenez une chambre et vous abandonnez la partie ou quoi ? ". ça te fait grincer des dents, baisser le regard en soupirant de leur éternelle connerie avant de retrouver le sourire, relever une risette complice vers ta copine de fortune. le regard encré dans le sien, ta main lance la balle sans regarder. et, ouais. elle tombe dans un verre, les dents qui se dévoilent d'avantage, le quittant de yeux qu'une seconde pour cracher à l'autre "shut the fuck up and drink, lil bitch. " clin d'oeil à l'imbécile qui trouve ça drôle de dire des bêtises et de te faire reculer de dix pas, chaque fois, avec mademoiselle. les iris qui reviennent vers ses prunelles sombres où l'arrogance te fais rester beaucoup trop longtemps. attrapant l'autre petite balle pour revenir la glisser entre ses doigts. le eye contact probablement trop intense parce que ton bassin s'y excite doucement d'avoir l'impression qu'elle est aussi prise dans cette œillade que toi. des envies de faire fuck la game et de la remonter sur la table pour lui rouler la pelle qe le public attend que tu lui roules, depuis le tout début. "ton tour..." et t'aimerais bien qu'elle réussisse encore, ça t'impressionnerait vachement. déjà qu'elle t'intrigues plus que tu ne le pensais. parce qu'elle est bonne et qu'elle est pas unidimensionnelle. parce que quelque part elle a de la graine de bad girl et que t'adores ça.
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Diwa Santos
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMar 8 Déc - 21:36

elle ne sait pas très bien si c'est la bière descendue trop vite, la foule d'idiots autour qui beugle plus qu'autre chose, où sa présence, la pointe de surprise dans son regarda alors qu'elle vient de de descendre son verre d'une traite, mais une douce sensation d'ivresse commence à l'envahir. la tête se fait plus légère, les membres aussi, son corps qui semble lui échapper alors qu'elle prend pleinement part à la fête, enfin. le rire qui s'échappe des lèvres, rejoint celui d'un kick qui se fait taquin. « pas sûre que ce soit une bonne chose, mais bon... » pression sociale qui lui va bien, pourtant elle a toujours mis un point d'honneur à la fuir. c'est en y succombant qu'on fait des conneries, non ? always stay true to yourself, que trish lui disait sans cesse. on s'en fout du regard des autres, c'est pas son problème. alors pourquoi, ce soir, c'est différent ? pourquoi cède-t-elle avec autant de facilité ? ça lui échappe, mais les neurones commencent à s'embrouiller à force de se faire des noeuds au cerveau, et elle commence à se dire que de toute façon, elle ne trouvera pas la réponse, alors à quoi bon se prendre la tête et chercher en vain ? autant profiter de cette instant de liberté qui s'offre à elle, libre comme jamais elle ne s'est sentie auparavant. mais c'est plus fort qu'elle, ce besoin de comprendre, de reprendre le contrôle, de ne pas se perdre, peur de se brûler les ailes à trop jouer avec le feu. flot de pensées et de questions qui s'arrête net alors que la main vient glisser sur l'épaule, se retrouve dans le haut du dos, et la seule question qui reste c'est glissera-t-elle plus bas ? la tête prie que non, mais une nouvelle petite voix, inconnue au bataillon, se demande si ce serait si grave que ça, si ce serait si désagréable... mouvement de tête pour chasser cette invitée non désirée qui sème encore plus le trouble dans la boite crânienne alors qu'il s'inquiète de savoir si elle s'en sort. lèvres entrouvertes alors qu'elle s'apprête à répondre que ça va, elle tient le coup, elle peut encore assumer sa part, quand l'autre imbécile laisse parler son impatience à coup de remarque graveleuse, et d'un coup les neurones se remettent en place, la gêne gagne à nouveau les veines alors que le sang lui brûle les joues, regard qui glisse vers le sol alors qu'elle aimerait y disparaître. elle entend le soupir, entend l'exclamation, la remarque de kick, comprend que la balle a atterri dans le verre sans qu'elle n'ai remarqué qu'il ait tourné la tête, encore moins fait son lancé. les pupilles se relèvent, surprise, avec un soupçon d'admiration face à l'exploit. reconnaissance d'avoir réussi à faire taire l'autre idiot, aussi. les iris de glace qui plonge dans ses prunelles, et ça l'électrise sans qu'elle ne sache bien pourquoi, prisonnière de ce regard trop intense d'un coup, elle en oublierait presque où elle est alors que la balle se glisse entre ses doigts, la ramène à sa partie. ressaisis-toi bon sang. la gosse s'éclaircit la gorge alors que le charme se romp, un court instant, juste ce qu'il faut pour qu'elle parvienne à se libérer de son emprise, suffisamment longtemps pour que le corps se tourne vers la table. « tu permets, j'ai pas encore ton niveau, faut encore que je regarde où je vise si je veux y arriver. » léger sourire qui plane sur les lèvres alors qu'elle fait taire les palpitations du myocarde qui s'emballe. elle prend son temps, bien décidé à faire payer à l'autre ses remarques qui vienne réveiller ses craintes à chaque fois, viennent lui gâcher sa soirée sans qu'il ne s'en rende compte. la balle part et... nouveau coup de chance alors qu'elle laisse s'exprimer l'excitation en sautant sur place. le sourcil s'arque au dessus du regard lancé à l'adversaire. « who's the boss ? » avant de se tourner vers kick, tout sourire. « c'est vrai qu'on fait plutôt une bonne équipe, en fait. »
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMar 8 Déc - 22:49

c'était presque sincère. ew. elle est relax et ça lui va vachement bien. même si elle rigole ne pas en être certaine. tes sales pattes qui retournent inlassablement sur elle, se faisant de moins en moins discrètes, se moquant de plus en plus des accusations, en jouant aussi. ça te fait rire qu'ils croient encore qu'avoir un copine, c'est ton genre. ça avait été l'horreur avec maja et c'était encore le bordel avec une ksenia qui n'avait jamais été rien pour toi, c'était pas près de changer, mais jouer avec le flou, ça te plaisait. toutes les pétasses autour, le front plissé à se le rider, parce que t'avais jamais été aussi doux avec elles. oops. c'est pas ta faute, si diwa te thrill simplement avec sa respiration qui s'accélère et puis se bloque quand elle s'emprisonne dans tes yeux. tu pourrais même pas décrire ce que ça te fais. délectable impression que ta peau et tes os se détachent. incomparable avec ses putes qui, même en se tordaient dans tu les sens possible, à s'en briser la colonne contre tes reins, ne te faisaient ressentir absolument rien. parfois même du genre à y orgasmer, crachant dans le dos d'une petite conne pour faire genre t'avais éjaculé et elle pouvait désormais se barrer. t'étais pourtant pas con, ça passerait. quand t'aurais tout bouffé à diwa, à toutes ses premières fois, elle ne te ferait plus rien et elle fera partie de la même foule qu'eux. sûrement. elle qui se sépare de nouveau, pour lancer son coup, à son tour, l'observant, les bras croisés. le regard sincèrement épaté quand elle réussit encore à faire entre la balle dans un verre. elle leur lance même un ''who's the boss ?" qui te fais absolument éclater de rire. tu clignotes encore des yeux quand elle se retourne vers toi, hochant de la tête parce que t'as l'impression d'halluciner un peu. et le sourire idiot et niais que tu détestes tant, au coin des lèvres, tu la regardes. parce que tu doutes maintenant, que peut-être tu l'as mal jugé. peut-être qu'au fond, c'est une petite serial killer, une petite tarée, et bordel, que ça te ferait kiffer. "wow !" que tu finis par articuler lentement en retournant vers elle. les griffes qui te chatouillent, de pas retourner se planter en elle. tu sais plus si ça te thrill encore, même si t'as envie qu'elle s'accroche encore à ton bras, comme plus tôt. et peut-être aussi que l'obsession nouvelle de son contact, te fais un peu perdre pied. " carrément, c'est qu'on est en avance là ! tu sors d'où en fait ? au fond t'es un professional beerpong player et tu nous as tous bluffés, hein ? " tu rigoles, portant pas très attention au tour des adversaires quand tes yeux sont à leurs tours, prisonniers des siens. ton corps qui malgré toi, tangue vers elle, mauvaises habitudes qui reviennent à la course et que t'essaye de museler, parce que sinon tu vas déconner, parce que t'as déjà envie de déconner. respire, kick, respire. premier coup, raté, la balle que tu viens rattraper de justesse avant qu'elle ne retrouve le sol. le deuxième coup est réussi, retirant la balle trempée du verre avant de regarder les adversaires, arrogant que ce ne soit que le deuxième verre que vous buviez et qu'eux soient déjà à quatre. "c'est tout ce que vous avez ?" rire moqueur, les billes bleues sur diwa, un clin d'œil qui lui est adressé avant que d'une traite tu ne descendes le verre comme un grand garçon. le verre posé à l'envers sur la table, tu lances déjà et la balle tourne, un des joueurs adverse essaye même de la souffler pour la faire sortir, sauf que non, tu l'as quand même eue. merde, en plus, tu avais dit à ta belle que t'étais pas douée, faut dire qu'elle aussi avait dit la même. presque théâtre, tu lui tends l'autre balle. "allez, work your magic again, diwa. si tu l'as, on sera qu'à quatre coups de la victoire !" qu'à quatre coup de l'avoir contre toi dans un canapé, ou mieux dans le jaccuzi, damn, oui. tu l'encourages, ton pouce qui résiste pas, remontes pour pousser doucement son menton du bout du sa pulpe, taquin, incapable de faire autrement. des envies d'elles qui se retiennent de façons surhumaines. blue balls for days. et t'as hâte qu'elle se termine cette partie, parce que diwa t'as plus envie de la partager avec les autres là, tu la veux juste pour toi. ses lèvres trop sucrées par le vin qui est encore là à sommeiller.
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Diwa Santos
Diwa Santos
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMer 9 Déc - 10:15

la partie semble gagnée d'avance, et elle n'en revient pas elle-même, d'avoir réussi à mettre deux balles à la suite. elle saute partout comme un gamine, parce qu'elle a toujours adoré ça, gagner. pas forcément mauvaise perdante, mais excellente gagnante, elle ne peut pas s'empêcher d'être extatique à l'idée de remporter ce jeu qu'elle mourrait pourtant d'envie de fuir au départ. nouvelle passion qui se découvre, elle n'a même pas eu à boire tant que ça pour l'instant. elle pourrait finir par se prendre au jeu, si la soirée continue dans cette veines. finir par accepter de se rendre à toutes ces soirées étudiantes qu'elle a fuit jusqu'à présent, car trop à l'écart que pour y prendre réellement part. le rire qui éclate derrière elle, elle ne peut s'empêcher de se tourner vers lui, sourire rayonnant venant étirer ses lèvres alors qu'elle se sent fière d'avoir réussi à l'impressionner. pourquoi ce sentiment, elle n'en a pas la moindre idée. pas vraiment du genre à attendre la validation des autres pour se sentir bien, et pourtant, de sentir son regard sur elle, de voir ce sourire qui lui est destiné, ça fait quelque chose en elle, un je ne sais quoi dont elle n'a pas l'habitude. du tout. mais qui est loin d'être désagréable. elle rit de ses questions, hausse les épaules en lui lançant une oeillade innocente alors qu'elle reprend sagement place à ses côtés. « j'ai peut-être passée quelques repas de famille à envoyer des calamansis dans le verre de mon frère pour l'emmerder... mais la balle de ping pong est vachement plus légère, c'est tricky. » souvenir de l'aîné qui s'invite à nouveau dans son cerveau, comme un jiminy cricket sortie de l'ombre qui chercherait à la remettre dans le droit chemin, posé sur son épaule. mais sa voix se fait lointaine alors que le jeu reprend, une balle au sol, un verre pour kick qu'il descend comme si c'était du petit lait. elle ne sait pas comment ils font pour réussir à boire de la bière aussi vite, quand les bulles essayaient farouchement de remonter son oesophage. clin d'oeil qui lui transperce la rétine alors que les doigts viennent machinalement jouer avec une mèche d'ébène, sans qu'elle ne s'en rende compte. elle a toujours joué avec ses cheveux dans les moments de stress ou d'incertitude, comme une drogue pour calmer ses nerfs. elle ne parvient pas à décrocher son regard des prunelles glaciales, comme incapable de regarder ailleurs alors qu'il lance la balle. une victoire de plus, et elle ne peut s'empêcher d'applaudir en sautant sur place. « on va les éclater à ce rythme ! » et ça ne lui déplairait pas, de mettre une dérouiller à l'autre imbécile qui descend un verre de plus. petite vengeance personnelle qui ne ferait pas de mal à son ego, de pouvoir le faire redescendre sur le plancher des vaches après s'être foutue d'elle plus d'une fois. non pas qu'elle en ressente particulièrement le besoin, mais si l'occasion se présente... prête à attraper la balle, elle est prise de court au contact de sa peau sur son visage. quelques secondes à peine, mais ça suffit à court circuiter le cerveau. les lèvres restent entrouvertes, comme en suspens, en attente d'elle ne sait quoi, ne préfère pas savoir quoi. ses yeux glisse des iris jusqu'à ses lèvres sans qu'elle ne s'en rende compte. signal d'alarme sonner par le criquet qui hurle à son oreille, électrochoc suffisant à la pousser à se détacher de son emprise et à se reconcentrer sur le jeu — pour l'instant. concentration ultime, parce qu'il est hors de question qu'elle s'arrête en si bon chemin. la lèvre vient mordiller la lèvre inférieur alors qu'elle focalise toute son attention sur les gobelets restants, tire, et... « boom panes ! » qui sort à nouveau sans que ça ne la surprenne cette fois, parce que les barrières tombent une à une et que le naturel reprend sa place. la main vient s'accrocher à son bras sans qu'elle ne réfléchisse, sans accès de conscience pour qu'elle s'en décroche alors qu'elle lui lève les yeux vers lui. « ils ont aucune chance, en fait. » la main qui reste en place alors que les autres lance, que son ennemi d'un soir rate le verre. un booo qui lui échappe alors qu'elle prend réellement goût au jeu. l'autre coéquipier semble plus chanceux, et sans la moindre gêne cette fois, galvanisée par l'ambiance, par la victoire qui s'annonce, elle lâche le bras pour aller attraper le verre. légère expression de dégoût alors qu'elle porte le verre à ses lèvres, boit aussi vite qu'elle peut sans recracher. elle retourne le verre sur la table, essuie du pouce une goutte qui s'échappe, tend la balle à kick de sa main libre. « on les achève ? »
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MessageSujet: Re: you torture saints with a single glance (diwa)   you torture saints with a single glance (diwa) EmptyMer 9 Déc - 11:12

diwa a pas la moindre idée, de tout ce qu'elle peut te faire comme thrill, des petites poussées d'adrénaline à des endroits où tu pensais pas en trouver. où t'aurais jamais pensé chercher. nouveau jeu que tu jouera jusqu'au bout, jusqu'à la vidée, jusqu'à l'épuisée, jusqu'à avoir aspirer toute l'adrénaline que tu peux lui sucer. petit bout d'humaine qui sautille, t'as jamais vu ça, probablement parce que les meufs comme elles, ont habituellement peur de t'approcher. et tu leur rends bien habituellement, levant les yeux sur leurs manières de saintes emmerdantes. si t'avais su, t'aurais chassé les colombes bien avant. le thrill d'y planter les dents et de répandre le sang dans les plumes immaculées d'un blanc écœurement pur. ta fascination qui devient titanis, plus elle vit devant tes yeux, plus le personnage se dessine et se dévoile en brèches trop lumineuses. ça brûle ta peau de monstre nocturne et la brûlure est des plus agréables. savourant les détails,  de son sourire jusqu'au roulement de la mèche sombre contre son doigt. ils ont l'air doux ses cheveux. du genre trop doux qui fait chier et qui glisse hors des doigts alors que tu tirais sa couette vers l'arrière pendant que ton bassin rêvait de lui briser le dos, dans ce fantasme taciturne perdu en une risette obsessive au bout de tes lippes. t'aimes sa confiance, ou sa naïveté, quand elle s'excite de les éclater et que tu rigoles tendrement, comme ses gens transis dans les débuts, qui s'en donnent des mal de gueules à force de niaiseries buccales. même ce mal là, fait du bien. la bouche experte en bien des choses, mais pas à se tordre aussi souvent en sourire qu'elle t'arrache sans te demander ton avis. et le masochiste en veut encore. qui abusera un peu plus, à chaque coup, à chaque contact, le pouce qui avait noirci son menton. tes veines qui se réveillent quand tu prends ses yeux à descendre sur tes lèvres. ton sang qui fait son petit tour quand ta salive passe plus difficilement dans la gorge, que le souffle est plus court. parce que tu te retiens comme t'as jamais retenue des chiens enragés et affamés et ils sont pas content, ils ont faim, toi aussi. mais t'aime ça. souffrir au bout de ses lèvres que tu ne te permets pas d'attraper alors que la facilité dirait oui. apprécie chacun de tes propres rouages que t'entend péter, badtripper sous le frein sur lequel tu appuies à plein pieds. later demons, later. et juste parce que tu l'as pas eu, qu'elle se sépare pour jouer, tu le veux plus fort encore, comme t'as jamais vraiment voulu un baiser. c'est qu'à un moment, tu vas peut-être exploser, ou imploser, mais ça en aura valut la peine, parce que tu te sens complètement drogué. aussi lourd que léger. t'en veux encore. et ton petit soleil il réussit encore son coup. un nouveau boom panes et ses doigts qui se tachent à se perdre contre tes encrages. le sang qui recommence ses bouillonnements. et à chaque fois, c'est plus difficile de ne pas déconner. elle s'amuse sincèrement et tu sais pas, ça a un truc poétique, que la belle ingénue prenne autant de plaisir à sombrer dans les vices. sourire complice quand elle déclare qu'ils ont aucunes chances, ils vous ont qu'à coup d'un verre par tour. "attention babe. les quatres derniers verres, c'est les plus tricky. " que tu la préviens. le prochain verre à descendre est encore pour toi normalement, mais la belle se détache de ton bras pour l'attraper et le descendre. elle revient vers toi, avec ses yeux brillants et son menton mouillé. le sourire tendre alors que tu pourrais lui faire tellement, tellement, tellement de mal. que tu lui en feras aussi, en temps et lieux. ton doigt qui retourne joueusement vers elle, remontant de sa gorge à son menton où une autre goutte s'était tracée son chemin. il serait beau son œsophage, enlacé de ta paume en guise de collier pour que le jesus entre ses seins, se décroche de sa croix. t'attrapes la balle qu'elle te tend. " yes. let's go. " sauf que les bâtards, évidement, on réorganiser leur verres en formation diamant. tu te concentres, vise et ta balle rebondit sur le rebord d'un verre avant d'être éjecter dans l'autre direction. merde. retournant vers elle avec ton petit haussement d'épaule en guise d'excuses. te glissant derrière elle, te penchant à son oreille pour lui murmurer ton plan d'attaque. pour que ton nez frôle sa crinière aussi. tu sais pas ce que ça sent, mais ça sent bon, te fais doucement tanguer vers elle. les mains qui vont couler sur ses hanches pour s'y poser sans que t'arrives à les retenir. un petit attouchement de trop qui pourrait tout faire foirer. même si, jusqu'à maintenant, elle a su performer chaque fois que tu la touchais. "vise celui devant, fais pas comme moi, j'ai été cocky à vouloir attraper le bitchcup." tu termines ta phrase en rigolant doucement, son souffle qui caresse sa gorge, tellement envie de presser ton bassin à elle, de lâcher les chevaux fous, parce qu'elle est bonne par derrière aussi. surtout avec la vue offerte sur son décolleté.
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