you torture saints with a single glance (diwa)

les yeux qui s'écarquillent quand il parle de sa trop grande maison, parce qu'elle est pas sûre d'avoir bien intégrée l'info qui lui semble ahurissante. « attends, attends. t'es en train de me dire que, t'habite tout seul, là-dedans ? dans cette baraque immense ? » elle peut pas s'empêcher d'en rire tellement ça lui semble fou, quand elle pense à chez elle, à comment elle vivait, à baguio, à comment c'est, chez ses cousins aussi, chez les plupart de ses potes. « damn, on vient vraiment pas du même monde. » loin d'être une critique négative, simple constat qui lui traverse l'esprit. elle qui se sentait déjà en décalage depuis son arrivée en europe, elle commence à comprendre pourquoi. hochement de tête de la part du géant en guise de réponse à sa question, et elle ose espérer qu'il ne ment, elle a réellement envie de croire qu'il saura rester sage, si elle le lui demande. une part d'elle en doute sérieusement, mais elle la fait taire, préfère rester optimiste, comme toujours. elle a jamais su faire autrement que de croire au meilleur en chacun, se dire que tout le monde est capable du meilleur plus que du pire. ou presque. elle a bien une exception en tête, préfère chasser ce souvenir désagréable de la poigne autour de sa gorge. surtout quand les doigts de kick glissent sur son menton, qu'il vient capturer ses lèvres à nouveau, avec cette douceur qui la liquéfie sur place, qui vient ébranler toutes ses craintes, gamine qui se sent faiblir à son contact alors que son corps tangue dangereusement vers le sien, sa main toujours sur sa joue quand l'autre vient se poser sur son torse. frisson qui descendent le long de l'échine quand il gronde, légèrement, vibration qui se propage dans ses membres, et elle arrive pas à s'éloigner de lui, le visage qui reste si proche qu'elle peut encore sentir son souffle sur sa peau alors que la peur semble s'apaiser, lentement mais sûrement. il avance la carte de la sécurité, et elle sent chacune de ses resistances disparaître à mesure qu'il avance ses arguments, elle arrive pas à savoir si elle peut lui faire confiance, s'il cherche juste des excuses pour l'avoir pour la nuit, ou s'il est sincère. elle a envie d'y croire, vraiment, mais y a la voix de son frère dans sa tête qui lui ordonne de se méfier et de garder ses distances. sauf qu'il a pas tort, qu'ils sont pas seuls dans la maison, et qu'elle a pas spécialement envie de se retrouver face à un inconnu complètement ivre qui s'inviterait dans son lit pendant qu'elle dort. grognement digne d'un chaton qui résonne dans le fond de sa gorge alors qu'elle se sent sur le point de céder à ses demandes, dernier effort dans une guerre qu'elle sent perdue, alors qu'elle se raccroche à sa peur comme dernier espoir d'obtenir sa fuite. même s'il tente de la chasser en venant glisser ses lèvres sur les siennes. sauf qu'elle ne se laissera pas faire, pas aussi facilement. « honnêtement ?... » les iris qui se perdent un instant dans les siennes, avant qu'elle ne baisse le regard, parce qu'elle arrive pas à avouer ce qui la terrifie quand il la regarde comme ça. « que... ça dérape ? j'ai pas envie de... enfin, j'veux dire... je me sens pas... prête ? et puis... j'ai trop bu, et j'ai pas envie d'avoir trop bu la première fois que... enfin... tu vois ? » les mots qui restent coincés dans la gorge, sujet tellement tabou depuis sa naissance qu'elle arrive même pas à verbaliser la chose. soupir de frustration qui lui échappe, parce qu'elle se trouve ridicule. les yeux qui restent baisser un instant, parce qu'elle peut pas s'empêcher de penser qu'il doit la trouver bien cruche, de se prendre la tête pour ce genre de chose, mais c'est plus fort qu'elle, elle peut pas s'empêcher d'angoisser à ce sujet, ça lui bouffe les entrailles. jusqu'à ce que le mot crêpe résonne à ses oreilles. le visage qui se redresse instantanément, retour des paillettes au fond des yeux. « talaga ? des crêpes ? genre, le truc qu'il font en france ? j'en ai entendu parler, mais j'en ai jamais mangé, y en a pas vraiment chez nous. » et ça la tiraille, vient réveiller sa gourmandise, parce qu'elle a jamais su résister à l'appel de l'estomac. les yeux qui se plissent alors qu'elle sonde son regard, essaie de garder ses positions, sauf que l'argument crêpe, il agit comme un boulet de canon qui vient faire exploser les remparts. « ... fine. je partirais peut-être pas aussi tôt que prévu. mais y a intérêt à vraiment y avoir des crêpes. sinon... » elle sait pas quoi encore, mais elle trouvera un moyen de lui faire payer.

et elle roule sur sa langue, la question sur ta maison, ton nouveau statut d'orphelin, de fucking héritier qui doit dilapider sa fortune dans la déchéance et des films tous plus horribles les uns que les autres, ne rapportant que plus de fric à dépenser dans plus de coke, plus d'horreur, plus de giclée de sang, plus de contrats shady, hourra. tu te contentes d'hocher de la tête. pas envie d'expliquer que y a trois mois, tu trouvais la tête de ton père et ta belle-mère trônant au centre de la table de verre de la cuisine. surtout pas envie d'expliquer ça à elle. un hochement de tête qui suffit, un sourire en coin pour effacer le reste de ses questions. pas le premier soir les aveux gore, non. pas pour elle du moins. new rules. et elle ne pourrait jamais avoir autant raison que quand elle avoue que vous venez de deux mondes, deux planètes complètement à l'opposées l'une de l'autre. et ça te fais doucement rire. parce que t'es doué quand même, pour l'extrême douceur. dans la brûlure intense du trop lentement, de tes lèvres qui s'éternisent dans leurs mouvements, à l'embrasser, à la faire doucement vriller. la sentir fondre sous tes doigts, son souffle, ses frissons qui la font trembler si subtilement que le reste du monde pourrait ne pas le remarquer. toi, ça te fais bander. de savoir que c'est toi. que tu provoques tout ça et que quelque part, elle est complètement à ta merci. que tu pourrais tout faire exploser d'un coup de dent, maintenant. et tu comprends pas comment, elle, elle fait, pour s'ouvrir, pour être tellement dévoilée et vulnérable. est-ce qu'elle a pas peur que tu sois un grand malade qui va la bousiller ? wait. you are. et ta cervelle tordue cherche. peut-être qu'elle aussi, joue, qu'elle a rien de pure et bon, qu'elle est aussi fêlée que toi. et ça te fais autant bander, tant pis. mais tu préfères la version blanche qui se souille un peu plus à chaque baiser. tu pourrais presque t'habituer, aux sourires niais, tant que t'en vois pas le reflet dans ses yeux sombres et pourtant beaucoup trop lumineux. hochement de tête à ce qu'elle dire, peur qu'elle expose. et avant que t'ai pu la rassurer, il y a ses même yeux qui s'excitent à l'idée de crêpes. "hum, peut-être plus comme des pancakes, j'sais pas, on va voir comment ça s'passe. " et elle finit par capituler et t'en souris plus fort encore. bordel, c'est qu'elle te donne mal à la mâchoire, pas habituée d'être aussi expressif. t'y passes même ta main, pour mieux cacher ton sourire, pour masser ta jouer douloureuse aussi. les yeux brillants devant la menace, le ventre qui s'excite et qui oublie que tu ne l'as toujours pas convaincue de passer la nuit à te torturer, son corps contre le tiens sans jamais que t'ai le droit de la posséder jusqu'à ce qu'elle s'en torde de plaisir, sa voix dans les aigus au point où tu saurais plus si elle couine ou elle pleure. fuck. et tu te demandes de ce qu'elle pourrait bien te menacer, la petite colombe. curieux de voir ce que ça fait quand elle trempe ses doigts dans l'encre pour retracer ta gorge à toi. " sinon quoi ? " que tu lui souffles, arrogant, du bout de tes lèvres près de siennes, le sourire de gamin qui n'a que trop envie de se faire punir par la belle enfant. avalera la punition à pleine bouchée en souriant.

des crêpes, des pancakes, elle s'en fout, tout lui va tant qu'elle peut combler sa gourmandise. « tant que y a du chocolat avec, je prends. » ça a toujours été plus fort qu'elle, ce besoin de manger, de se gaver de sucreries, juste pour le plaisir. sûrement une part de sa culture, parce qu'on est pas du genre à se laisser aller, chez elle. la nourriture a place de choix dans la maison santos, et elle même ne sait cuisiner autrement que pour tout un régiment. le frigo rempli de restes qu'elle donne aux peu d'amis qu'elle a, parce que y en a toujours beaucoup trop pour elle. elle menace dans le vide, parce qu'elle a jamais été du genre rancunière, loin d'être de celles qui se vengent quand on leur fait du tort. plutôt à se résigner sagement, passer a autre chose en laissant couler, alors ce sinon, il est vide de sens, elle y a pas réfléchi. sauf que lui, ça a l'air de l'amuser, alors qu'il passe la main sur sa mâchoire avant de s'approcher à nouveau, ses lèvres à quelques millimètres des siennes a peine, le regard de la brune qui s'y perd alors qu'il demande qu'elle sera la punition. elle réfléchit un instant, fini par avoir un trait de génie, ou tout du moins, ce qui s'en approche le plus vu l'état de son cerveau. « sinon... » elle prend son temps, fait mine de réfléchir alors qu'elle arque un sourcil au dessus d'une lueur taquine, passe ses bras derrière son cou, le laisse languir un peu alors qu'elle laisse une main s'aventurer dans ses cheveux. léger sourire qui vient étirer le coin des lèvres. « ... plus de ça. » ça qu'elle vient expliciter en faisant disparaître l'espace encore existant entre leur lèvres, vient capturer les siennes, d'abord avec douceur, puis avec plus d'intensité alors que les bulles de champagne reprenne le contrôle, cette version d'elle même qui avait disparu au placard quand la peur était réapparu. peur ayant maintenant disparu, laissant libre cours à ces pulsions qu'elle se découvre, alors que son corps vient se presser un peu plus contre le sien, dans un soupir à même ses lèvres. elle sait pas combien de temps elle se perd contre lui avant que sa conscience reprenne le dessus, qu'elle se rappelle qu'elle était censée faire ça to make her point. effort surhumain pour se détacher de lui alors qu'elle se redresse légèrement, le coeur qui tambourine dans la poitrine alors que les joues sont encore rouges de son accès d'assurance soudain. ingénue qui se mord la lèvre pour s'empêcher de rire, presque fière de son coup alors qu'elle hausse les sourcils, questionne du regard. « alors ? crêpes ou pas crêpes ? »

du chocolat hein ? tu réfléchis. oui, tu dois en avoir quelque part, sûrement. où t'iras en acheter même si t'as le doute que le matin sera probablement bien difficile. que le petit-déjeuner sera sans doutes aussi, le déjeuner, dans les midi peut-être, voir plus tard. puis il y la menace qui vient chauffer ton sang, faire oublier tout le reste. trop d'excitation, fêlé qui renaît sous les menaces à peine tracées en brouillons. elle répète le sinon, passe ses bras autours de ton cou, les doigts dans ta tignasse décolorée. et elle menace de te retirer ce que t'as pas encore pu assez goûter. sa bouche qui vient prendre la tienne. pas la même vibe quand c'est elle qui t'embrasses. fucking hits different. une douceur à te poignarder avant que ça se réchauffe. et tu sais pas comment elle fait ça. passe d'ange à démone pour mieux t'y cramer les neurones et te faire tendre perdre la tête, te confortant dans tes idées paranos qui pourtant afflux moins bien quand elle fait faire des tours à ton sang. sa poitrine qui se serre contre toi et tu sais pas si elle peut sentir l'effet qu'elle te fait, contre le revers de sa cuisse. l'impression que tu pourrais presque en jouir, à force de baisers chaud, comme un putain d'adolescent qui ne connait pas mieux et qui s'excite de ne voir que le dessin de l'auréole d'un sein. surement que tu lui ressemble, les lèvres aussi roses que les joues. pas par gêne, juste qu'elle te donne beaucoup trop chaud pour que le peu de sang qu'il te reste n'aille par doré à tes joues. " damn... tout ce que tu voudras... " que tu lui réponds, pas trop loin de ses mecs transis d'amour pour les nanas. juste toi, c'est ta bite qu'est sous le charme de la chaleur et de la pureté de ses cuisses. une paume qui y glisse doucement, pour mieux caresser son genou, l'autre bras qui s'étire sur le rebord du bain, pour capter de l'air froid. back to buisness ? ton nez se frotte au sien dans un petit rire, tentant de retrouver un semblant de contenance. " et tu dors avec moi ? " que tu remets sur le tapis, même si t'es plus certain que t'as encore envie de la sentir se tendre et devoir lutter encore contre des barrières que tu croyais déjà avoir explosées. le diable était pas de ton côté ? t'avais fait tous ses sacrifices pour rien ? god damned. et avant qu'elle ne puisse s'opposer, tu tentes déjà de la convaincre. " tu sais diwa, t'es pas comme les autres filles. et j'aime ça. " que tu commences, la main qui délaisse son genou pour sortir de l'eau et revenir vers son visage, caresser le trait de sa œsophage du revers de ta phalange en remontant vers son menton, la paume finalement sur sa joue quand tu lui souffles. " puis si un jour ça devait se passer entre nous, j'voudrais pas que ce soit parce que t'étais wasted à une soirée. " y'a l'autre main qui vient rejoindre la première, ton visage délicat entre tes doigts ravageurs, tes lèvres pas moins destructrices qui s'approchent des siennes pour lui souffler tes dernières conneries, ta bouche effleurant la sienne dans tes menaces. " si un jour j'te fais l'amour, j'veux que tu te souviennes de chaque caresse, de chaque souffle, de chaque tremblement, de chaque fois où t'échapperas mon nom et où je gronderais le tiens... " que tu lui susurres comme si c'était pas de bouts d'enfer peints en paradis. parce que quand tu vas la baiser, tu veux qu'elle se rappelle de chaque coup de bassin, de chaque fois où tu t'es enfoncé en elle un peu trop vite, un peu trop fort, un peu trop loin, de chaque frisson entre le plaisir et la douleur, de cette impression que son corps allait s'ouvrir et se déchirer à force de s'empaler sur toi, que son ventre allait exploser à force que tu le remplisses, de cette impression d'être complètement souillée par tes soins et pourtant ramper pour en ravoir, parce que ce serait de l'amour, right ? et tes lèvres la taquine, sans l'embrasser. " donc non, ce ne sera pas ce soir. " que tu termines, ton pouce glissant sur sa bouche à la place de ta langue, pour la caresser là où tu voudrais la mordre trop fort.

le rouge encore au joue de cet accès qui lui a échappé, menace loin d'être désagréable pour elle. pour lui non plus, apparemment, prêt à lui céder ce qu'elle voudra, et elle peut pas s'empêcher de se sentir fière de sa connerie, surprise que ça ait marché aussi bien quand dans le fond, elle est pas sûre qu'elle aurait été capable de mettre sa menace à exécution. parce qu'elle y prend goût, doucement mais sûrement, qu'elle aurait pas envie que ça s'arrête d'un coup, maintenant, alors qu'elle découvre seulement tout ça, cette porte qui s'ouvre après des années à se demander ce que ça ferait, d'embrasser un mec, de sentir ses mains sur son corps. comme sa main qui glisse sur sa cuisse, vient se poser sur son genou, la traverse d'un léger frisson. son rire qui se mêle au sien alors qu'il vient frotter son nez contre le sien, revient à la charge avec ses histoires de lit. elle s'apprête à répondre, à chercher une nouvelle excuse, prête à lui demander si l'un des septs canapés dont il parlait plus tôt se trouve dans sa chambre, parce que là, elle pourrait trouver un terrain d'entente, mais elle a pas le temps de formuler la moindre phrase qu'il reprend déjà. sa main qui vient lui chauffer la joue alors que le sourire s'efface, lèvres légèrement entrouverte alors qu'elle boit ses paroles, se noie dans son regard, parce qu'elle est pas sûre d'avoir bien entendu. elle, pas comme les autres ? pas comme les filles qu'elle a pu croiser à la fac, jusque là on est d'accord. mais quand il commence à parler de ce qui pourrait se passer entre eux, de ce qu'il pourrait lui faire, de tous ces mots qu'elle ne s'imaginerait même pas prononcer à voix haute, tous ces mots qu'il est en train de lui susurrer, qui résonne comme une douce mélodie à ses oreilles alors que son cerveau lui échappe, que des images apparaissent dans sa tête, plus vraies que nature. images qu'elle ne s'était jamais autorisée à inventer, jusqu'à présent. rien que de s'imaginer ses mains sur sa peau, et pas seulement sur son visage, d'imaginer sa voix gronder son nom, elle a le palpitant qui s'affole, la gorge qui s'assèche alors que ça se réchauffe en elle, dans le bas de son ventre, comme jamais auparavant. elle ose plus bouger, le laisse la taquiner de ses lèvres, parce qu'elle a peur que si elle se laisse aller, elle n'arrivera plus à s'arrêter. y a son pouce qui glisse sur sa lèvre, et si elle aimerait qu'il l'embrasse, là, maintenant, tout de suite, elle se retient, presque soulagée qu'il se contente de rester à distance juste ce qu'il faut de raisonnable. soupire de soulagement — ou pour relâcher la pression ? — qui lui échappe alors qu'elle baisse les yeux un instant, vient poser son front contre le sien alors que les neurones s'activent, cherche une échappatoire, une dernière excuse pour ne pas finir dans son lit, parce qu'elle a peur de ce qui pourrait s'y passer. et pas seulement venant de lui. « ... promis ? » tous ses espoirs qui se placent dans ce pas ce soir qu'il vient de lui offrir, avec un peu de chance, il est honnête. « sige. t'as gagné. je dors avec toi. mais juste pour dormir, et juste parce que c'est l'option la plus safe. » the devil must be laughing his ass off down there.

c'est qu'elle sait être cette sauvage quand elle s'y met, diwa, et t'es loin de détester ça, quand elle brûle comme ça, des flammes qui on rien à voir avec le confort de ses nuages paradisiaques. magnifiquement terrible quand elle se met à danser avec le diable, son torse et sa langue. parce que même et probablement, surtout en mensonges, tu fais venir les tenter, ses démons assomés des paroles bibliques, les cornes limées et une auréole de plantée sur la crâne, celle qui doit commencer à rosir comme ses joues, à force des mots que tu lui déballes, te retenant des descriptions aussi vulgaires que brusques. pas le même film que vous avez en tête, probablement pas la même trame sonore non plus. tu sais plus si ça la calme ou si ça le met hors d'elle, sûrement un peu des deux et t'adores ça. il lui reste peut-être un dernier voile d'hésitation quand elle demande si tu promets. un moment de silence quand tu la regardes, la main qui quitte sa pommette pour plier tout tes doigts en un poing, sauf l'auriculaire qui se tient droit et que tu lui présentes. " promis. " que tu mens avec un sourire tendre, attendant qu'elle encercle son doigt du tiens, que le pacte avec l'incube soit scellé, que la charme en devienne une malédiction qui insidieusement se glisse sous sa jolie peau trop douce. puis la capitulation, la victoire qui chauffe ton ventre et transperce tes joues. tu sais pas si c'est parce que tu l'as eue, à force de harcèlements de tendresse, n'étant pas moins toxiques ou si c'est parce qu'elle te considère comme l'option la plus safe. l'option la plus safe pour ce one-night, mais certainement pas pour toute la terrible épopée qui s'ensuivra. parce que le chemin est déjà tracé, à même sa peau, chemin sinueux dans ses jolies entrailles. parce que tu seras le bourreau, le couteau et l'anti-douleur en même temps. tu viens savourer ta victoire à même sa bouche, contre le sucré de sa langue qui se mélange à la tienne, revient jeter de l'huile sur les feux éternels de vos bassins. ceux qui ne seront ni contentés ce soir, ni probablement jamais. et même, ça te ferait rire, qu'elle te dise qu'elle n'en peut plus, de tes coups de bassins et de cet amour violent qui s'apprivoise à chaque contact poison qui lui est arraché pour mieux paraître comme un choix légitime. la bouche qui ne sait pas comment ne plus avoir faim d'elle, ne se sépare que quand la passion s'apprête à devenir brutale. les chiens si habilement retenus au bout de leur laisse sans mordre, que quand ils seront lâchés, pauvre elle. la bouche qui s'éloigne à peine dans un grondement qui se voudrait être un soupir si la bête n'y rodait pas. " donc on va dormir ?" tu rigoles, mais il est probablement temps que vous sortiez de l'eau, les doigts fripés par l'humidité et les joues rosies par la morsure de la chaleur et du froid. et t'as franchement pas envie d'aller ailleurs que dans t'enfermer avec elle dans ta chambre. donc en fait non, c'est pas vraiment qu'une blague.

le petit doigt présenté devant elle, elle hésite, les prunelles plantées dans les siennes, essaie de deviner ce qu'il peut bien cacher derrière ses doux sourires... mais y a trop de bulles pour brouiller sa vision, elle abandonne, vient enrouler son petit autour du sien, espérant ainsi sceller cette promesse qu'il ne se passera rien ce soir. petite voix à l'arrière du crâne qui ricane, comme si une part d'elle avait conscience que ce genre de promesse n'attendait qu'à être brisée, qu'elle serait peut-être même la première à craquer, sous couvert de la nuit, dans l'obscurité, loin des regards indiscrets. elle finit par capituler, cède à ses demandes, se demande si c'est une bonne idée. trop tard pour faire machine arrière. et quand elle y réfléchit, entre ça ou tomber sur un inconnu au milieu de la nuit, elle se dit qu'elle a prit la bonne décision, right ? que y avait pas vraiment d'autre choix possible ? c'est ce qu'il a réussit à lui faire croire en tout cas. pourtant, y a ce semblant de conscience qui revient la titiller, qui se demande ce que son frère et sa soeur dirait, s'ils savaient ce qu'il se passe, s'ils étaient là, semblant de doute qui essaie de tracer son chemin jusqu'aux neurones, essaie de les pousser à se connecter suffisamment longtemps pour qu'elle parvienne à se détacher de ses griffes... mais quand elle est sur le point de s'écouter, enfin, y a ses lèvres qui rejoignent les siennes, sa langue qui vient danser contre la sienne, déclenche une nouvelle vague de sensation qui terrasse le moindre signe de bonne conscience, le bon sens qui se retrouve noyé sous le tsunami d'émotions nouvelles qui la ravage. vient raviver ce feu qui la dévore, qui ravage ses entrailles alors que le coeur s'emballe, que ses mains lui échappent, se perdent l'une dans sa crinière, l'autre dans son dos, suit le tracé des muscles qui s'y dessinent sous la peau fine, si blanche qu'elle en luirait presque. elle sait qu'elle devrait s'éloigner, qu'à trop jouer avec le feu, elle risque de s'y brûler, mais c'est plus fort qu'elle, elle arrive pas à gérer cette envie, ce besoin de son contact, incapable de s'arrêter alors que son corps se colle encore un peu plus au sien. oubliés, les complexes qui la bloquaient jusqu'à présent, le cerveau qui s'est mis en veille, laissant total contrôle au corps et à ces sensations qui lui donnent envie de plus, encore. pas sûre qu'elle aurait su s'arrêter s'il avait pas éloigné ses lèvres lui-même. guess we'll never know... la question qui sort dans un rire, comme s'il n'y croyait pas une seule seconde, à cette histoire de dormir, et si elle essaie de se convaincre que si, ils ne feront rien d'autre que dormir, y a toujours cette même voix qui ricane, se fout royalement de sa gueule à l'arrière de son crâne. « dormir. on est d'accord, dormir. rien d'autre. » elle sait plus si c'est à lui qu'elle s'adresse ou si elle se parle à elle même, essaie de calmer ses propres ardeurs alors qu'elle s'arrache à son corps pour se redresser. le froid qui vient mordre sa peau, beaucoup trop violent pour elle alors que s'est yeux s'ouvrent comme des billes, qu'elle se laisse retomber dans l'eau jusqu'au menton, au chaud, les bras serrés contre sa poitrine. « alors, en fait, problème. il fait beaucoup trop froid là, je peux pas sortir, je vais mourrir. » et elle blague à peine.

le pacte scellé avec le malin du bout d'un petit doigt inoffensif. les clauses pas claires qu'on peut trop facile tordre par pur plaisir. comme celui qu'elle te procure en acceptant ce qui ne semble plus être que la seule option, prise au piège entre ton charme et tes mensonges. énième baiser pour que le destin aussi soit scellé. baiser desquels tu ne sors pourtant pas indemne non plus. de plus en plus enfoncé dans un mensonge qui devient creux, une tombe que tu creuses, sans savoir encore qui reposera dedans. normalement elle, mais ton masochisme n'ayant aucune limites, rien n'est moins certain. parce qu'elle vient aussi perdre ses mains dans tes cheveux, dans ton dos. que c'est aventureux de sa part, mais qu'elle s'y sent peut-être plus à l'aide, maintenant que t'as promis que ton serpent laisserait sa pomme tranquille. que tu ne croquerais pas le fruit défendu, mais. son corps qui revient contre le tiens, te laissant la terrible tâche de te séparer d'elle alors que de ton bassin à ton encre, tout voulait fusionner avec diwa. et pourtant vous irez dormir. toi, tu vas dormir, avec elle. non, t'y crois pas non plus, t'en rigoles, attrapes la bouteille qui restait, pour la vider, pour voir moins droit. rien d'autre que dormir, qu'elle dit et t'as pas le temps de poser tes propres options qu'elle se redresse pour revenir plonger dans l'eau juste après. et t'en rigoles plus fort, oublie la négociation qui est remise à plus tard quand vous parlerez de nouveau business. t'hoches de la tête, compréhensif, cherchant une solution, même s'il y en a pas milles. t'hoches négativement de la tête, comme découragé de toi-même. " va falloir que j'me sacrifie, hein ? j'aurais quoi comme récompense ? " que tu la taquines, ta bouche qui a trop pris goût à la sienne, trop devenu naturel, parce que tes lèvres la cherchent sans la trouver, ni elle, ni sa réponse. " bouge pas, je reviens. et termine ton verre en attendant, le froid sera moins mordant. " que tu lui suggères un court baiser sur ses lèvres avant de te séparer d'elle pour te relever. les frissons sur ta peau, mais le pire c'est tes pieds dans l'escalier, sur le perron jusqu'à la porte que tu refermes derrière. la fête définitivement sur sa fin, que quelques corps morts sur le canapé, des filles qui se roulent des pelles et un gars qui s'est un peu vomit dessus, cute. tu files rapidement à la salle de bain, enroulant ta taille d'une serviette, glissant tes pieds dans des pantoufles alors que t'attrapes encore mieux pour elle. tu reviens, le froid mordant de nouveau ton torse nu quand tu t'approches d'elle, lui ouvrant grand ta moelleuse robe de chambre toute chaude pour qu'elle vienne s'y glisser. tu lui as même emmenés les pantoufles rouges qui vont avec. attendant qu'elle se glisse rapidement dedans pour que toi, tu fasses pas de l'hypothermie pour que son sublime corps reste au chaud. sacrifice. sacrifices.

bien au chaud dans l'eau dans laquelle elle s'est plongée à peine le froid ayant mordu sa peau, elle lui lance son plus beau sourire, mains jointes sous le menton alors qu'elle papillonne des cils. tout pour ne pas avoir à sortir de l'eau dans cette tenue et le laisser se sacrifier à sa place. elle fait mine de réfléchir alors qu'il la cherche, taquine sans trouver. « hmmm, je sais pas encore, mais je suis sûre qu'on doit pouvoir trouver quelque chose... » trop innocente pour se rendre compte que ce genre de réponse est interprétable de milles et unes façons toutes moins catholiques les unes que les autres, qu'il est sûrement en train de s'imaginer des choses bien moins douces que ce qu'elle a en tête. parce que pour elle, ils n'en sont pas là. pas encore. du tout. le cerveau pas encore capable d'intégrer ce genre de possibilité, parce que cette réalité n'est pas encore la sienne. il finit par se lever, et vraiment, elle ne comprend pas comment il fait pour ne pas mourir sur place, pour réussir à résister malgré le froid, à se mouvoir jusqu'à la porte comme si de rien n'était. le regard qui reste fixé sur lui jusqu'à ce qu'il disparaisse alors qu'elle reprend place contre le bord du bassin, attrape son verre de vin blanc dont elle avait oublié l'existence, la faute à kick et ses lèvres. verre qui vient rencontrer ses lèvres alors qu'elle sirote, pensive, les yeux se perdant sur les remous de l'eau devant elle. si on lui avait dit qu'au cours de cette soirée, elle prendrait ce qui semble être sa première cuite, elle aurait droit à son premier baiser, et qu'elle finirait même par dormir avec dans le même lit qu'un mec, elle aurait largement rigolé avant de sortir un yeah right des plus sceptiques. et pourtant... elle est bien là, le goût de ses lèvres encore sur les siennes alors qu'elle y passe ses doigts, incrédule, comme l'impression d'avoir rêvé les dernières heures. elle ne se serait jamais cru capable d'en arriver là, de réussir à attirer l'attention de qui que ce soit à une soirée de ce genre, encore moins à ce point. tu me rends dingue. ses mots qui résonnent encore au creux de son oreille, comme une douce mélodie dont elle ne se serait jamais crue la cible. profond sentiment, à force de voir les années passées sans qu'il ne lui arrive rien sur le plan sentimental, que tout ça n'était pas pour elle, qu'elle n'y avait pas vraiment le droit. et pourtant, il semble bien décider à lui prouver le contraire, à coup de baisers et de douces paroles susurrer à son oreille. elle arrive à la dernière goutte, presque déçue de ne pas avoir plus de ce doux nectar pour lui ravir les papilles quand il réapparait, serviette autour de la taille, et vraiment elle comprend pas pourquoi il a pas enfilé un pull avant de ressortir. non pas qu'elle se plaigne de la vue, les pupilles qui glissent, fascinées par les dessins qui s'entremêlent sur son torse alors qu'elle se surprend à vouloir les tracer un à un du bout des doigts. la robe de chambre qui l'attend, tellement grande qu'elle tombe jusqu'à ses chevilles alors qu'elle s'y précipite, resserre les pans autour de son corps pour préserver au mieux le peu de chaleur qui lui reste alors qu'elle glisse ses pieds dans les pantoufles. le regard qui remonte vers lui, les lèvres étirées en l'un de ces doux sourires angéliques dont elle a le secret, le vin blanc ayant achevé les moindres pointes de retenues qui lui restaient. gamine qui vient se hisser sur la pointe des pieds alors qu'elle se stabilise de ses deux mains posées sur son torse, rapproche son visage autant qu'elle le peut. « merci. » ses lèvres qui viennent chercher les siennes, brièvement, avec douceur avant qu'elle ne redescende les talons. les mains qui viennent le pousser. « aller hop, on rentre, parce que je commence déjà à me les geler, alors toi, j'ose même pas imaginer. » can the devil really get cold, though ?

elle est une fraîcheur pire que celle qui mord ton thorax quand tu reviens dans la nuit glaciale pour la retrouver, la traiter comme une princesse, ou apprendre à le faire. tu peux pas t'empêcher de penser que ça doit être fatiguant, à force, de toujours être galant, toujours se plier en vingt-mille pour les demoiselles comme elle. des promesses illusoires, devenant volontairement simp for the sake of it. petit sourire en coin quand tu marches dans les décombres de la fête, qu'on pourrait croire niais si on n'avait pas les sous-titres du plaisir plus que malsain que tu prends à enfiler des ailes d'ange et une auréole croche au-dessus de ta tête. le thrill qu'elle ne voit pas tes petites cornes sous la tignasse blonde et la queue fourchue qu'elle fait frétiller avec toute son innocence. quelque chose dans la façon dont ses yeux te dévorent, parce que t'es le premier sur qui tout ça coule, qui te mets hors de toi-même. ton alien de pureté qui se glisse dans le pourpre de ton peignoir pour s'y enrouler, un merci, ses mains chaudes contre ton torse froid, un énième baiser échangé, parce que c'est devenu normal, même si ça pétille encore à chaque fois. parce que bientôt tu l'embrasserais dans la rue, n'importe où, n'importe quand, devant n'importe qui. grandes ambitions nées de cette soirée, puis de cette nuit de torture. ses mains qui finissent par te repousser, joueuse en déclarant que c'était l'heure de rentrer. t'attrapes ses doigts, les enroulant aux tiens alors que t'ouvres la porte, la laisser pénétrer la première, avant de refermer derrière. c'est étrange parce qu'on dirait que le temps c'était arrêté, pour vous deux, là-bas, suspendu au bout de baisers et d'envies refoulées, mais il a passé quand même à l'intérieur et à fait ses ravages significatifs. tu la traînes vers l'escalier, la laissant monter devant toi. damn, t'es galant. non, c'est juste que la vue est meilleure d'en bas pendant qu'elle monte et que tu la dessines d'une longue œillade qui s'affame. récupérant sa main comme vous arrivez en haut, pour la tirer à ta suite, poussant la porte de ta chambre, la lumière qui y est déjà tamisée, la laissant entrer en premier avant de refermer la porte derrière vous, de t'approcher d'elle. du mal à rester loin, ou à tenir tes promesses. un doigt qui va chercher son menton pour lui faire lever les lèvres vers les tiennes, l'autre qui glisse pour tirer sur la ceinture du peignoir, la faire céder, gentiment l'ouvrir. ta propre serviette qui tombe de tes hanches, tes mains qui glissent sur ses flancs, ton bassin qui vient retrouver le sien, vos ventres qui se pressent. les tissus mouillés qui vous moulent et se moulent aussi ensemble. tu fais rien de mal, tu veux juste la serrer contre toi, ta bouche qui récupère la sienne, serpent qui s'enroule autours de la pomme. pour mieux lui faire perdre la tête, pour la faire crever de chaud, pour te frustrer davantage, de pas pouvoir la prendre, ni férocement, ni même doucement. tu te flagelles, une main qui remonte et l'autre qui descend dans le creux de son dos, l'envie de glisser l'une plus bas, ramener l'autre devant. et tu sais plus, si tu sauras continuer ce petit jeu, pas aussi fort que tu croyais quand c'est le bois qui décide à ta place, que t'as envie de lui retirer lentement son peu de vêtements, de la laisser sécher son corps à même le tiens. tu sais plus, comment tu vas y arriver. oops ?

sa main qui vient glisser dans la sienne alors qu'il l'entraîne à sa suite, la ramène au chaud, à l'intérieur. sourire niais qui ne parvient pas à quitter ses lèvres, parce que les bulles pétillent encore dans le cerveau, que les membres sont engourdis par l'alcool. elle sait pas si elle arriverait à marcher très droit, s'il lui tenait pas la main, s'il ne lui servait pas de guide, de pilier dans cette épopée. porte de la maison franchit, et ses yeux tombes sur l'hécatombes des corps encore présent. il s'est passé quoi, depuis la fin de la partie ? un massacre ? une guerre ? elle sait pas très bien, veut pas vraiment savoir, si elle y pense. elle préfère rester dans son innocence, se complaire dans son ignorance plutôt que d'affronter la réalité trop crue, trop brutale de ceux qui se laissent aller à ces soirées de de décadences. sauf qu'elle y a pris part cette fois, non ? qu'elle a mis le doigt dans l'engrenage, en acceptant de boire un premier verre, en prenant le second d'elle même. elle s'est jetée dans les flammes en le suivant dans ce jacuzzi, et en cédant à sa requête. ça tourne dans sa tête alors qu'elle gravit les marches, mais y a sa main qui vient retrouver la sienne arrivée en haut, et c'est fou ce qu'un simple contact de sa part peut enrayer son cerveau. la machine qui s'arrête alors qu'il l'a conduit jusqu'à sa chambre, qu'elle se laisse guider, agneau docile qui se jette dans la gueule du loup sans s'en rendre compte. parce que le grand méchant loup ne peux pas être aussi doux, right ? elle se laisse faire alors qu'il vient glisser un doigt sur son menton, le souffle suspendu alors qu'elle se perd dans ses iris, qu'elle attend, sans vraiment savoir quoi, mais ça la fascine suffisamment pour la figer sur place, pour pas chercher à se débattre quand il vient défaire le peignoir d'une main, le laisse glisser sur le sol. il vient poser ses mains sur ses hanches et elle sait plus très bien si elle doit fuir ou pas quand il vient se coller à elle. gamine qui hésite, parce qu'elle sent bien que ça dérape, que ça risque d'aller trop loin, mais en même temps, c'est loin d'être désagréable, sa peau glaciale contre la sienne, ça lui arrache un frisson entre douleur et plaisir, elle sait pas trop. il vient chercher ses lèvres et évidemment, ça fout tout en l'air dans la boîte crânienne, parce qu'elle sait pas si elle pourra s'en passer un jour, maintenant qu'elle y a goûté. et puis y a ses mains qui quittent ses hanches pour glisser dans son dos, les doigts encore froid d'avoir trainé dehors, et elle peut pas s'empêcher de se cambrer quand ils glissent au creux de ses reins. vague de chaleur qui l'envahit alors qu'elle soupir à même ses lèvres, elle a l'impression de brûler de l'intérieur. elle a chaud, trop chaud alors qu'elle passe ses bras autour de son cou, et elle sait plus où elle en est, a deux doigts de plonger de plein gré dans ce gouffre qui s'offre devant elle... sauf que ça va vite, trop vite, tellement vite qu'elle en a mal à mal à la poitrine, de sentir son coeur battre si fort qu'il pourrait bien finir par s'arracher de sa cage thoracique. onde de bonne conscience qui reprend le dessus, suffisamment longtemps pour qu'elle vienne glisser ses mains sur ses épaules, pour qu'elle parvienne à ses détacher de ses lèvres, tout en étant incapable de décrocher son bassin du sien. esprit de contradiction, quand tu nous tiens. elle s'éclaircit la gorge alors qu'elle peine a retrouver son souffle, a mettre du clair dans ses idées, le regard baissé alors qu'elle pose son front contre le sien, parce que si elle rencontre ses prunelles, elle est pas sûre de pouvoir y résister. « c'est ça, que t'appelle dormir ? » taquinerie pour sauver la face, qui sort dans un murmure, parce que la voix est trop éraillée par ce je ne sais quoi qu'elle a pas encore identifié.

tu fais même pas exprès. de fondre contre elle quand la porte est refermée et qu'elle est à ta merci. elle l'était déjà dans l'eau, personne pour venir à sa rescousse pendant que tu lui arrachais chacun de ses baisers, tellement que le premier étant vachement loin, maintenant. parce que tes hanches se pressent aux siennes avec un peu trop d'envie, quand ça gronde de ton torse à ta gorge. pire quand elle se cambre, t'offres de plus belle le contact avec son bassin que tu ne pourras pas visiter ce soir. damn virgin qui veut que ce soit spécial. et toi damn maso qu'a envie d'essayer, de t'y torturer, de t'y étrangler. le froid n'est plus qu'un souvenir et tu pourrais même oublier tes belles promesses quand elle soupire contre ta langue. les bras autours de ta nuque, qui arrivent à te convaincre qu'elle en a probablement autant envie que toi, sans même savoir tout ce que tu pourrais lui faire, tout ce qu'elle pourrait trembler quand tu te forces un petit peu. et tu te perds, à te durcir contre elle et tant pis si elle te sent te dessiner contre elle. vous pouvez compter sur la sainte en elle pour vous ramenez sur le droit chemin. quand elle vient quitter tes lèvres, ses mains sur ton torse, mais le bassin qui vas nulle part. tu lui souris, le regard trop voilé par le désir pour retenir quoi que ce soit. c'est que tu deviendrais un peu con, quand ton bassin parle à ta place, habituellement, tu deviens un peu trop bestial, mais là t'es mou en même temps que t'es putain de dur, pas certain de détester ça, pour l'instant. son front contre le tiens, ton ventre en feu quand elle taquine et que tu rigoles. les mains qui retrouvent de nouveau le creux de ses reins pour la presser davantage à toi, ridicule tissus trempés qui vous séparent. "um... non. ça c'est plus comme, juste... des câlins. " que tu termines en rigolant. des câlins qui menacent de vous faire perdre la tête et basculer tous les deux. mais bon, si vous décidiez de faire un compromis et de jeter les promesses, ça ne regardait que vous deux, non ? tu grondes encore, tu ne sais plus. c'est pas si important, une première fois, non ? oui ? fuck. tu la veux, tu la veux maintenant, à s'empaler pour la première fois sur toi.  " quoi, t'aimes pas ça ? " que tu la questionnes en glissant tes lèvres contre sa gorge, laissant des cadeaux en forme de coeur contre ce côté de gorge pas encore exploré. aucune pitié quand tu la fais basculer vers ton lit. tes lèvres qui viennent dessiner la naissance d'un sein, le bassin contre le sien, qui ne la menace pas moins de la pression, d'un roulement contre le sien. est-ce qu'elle aussi, elle crève de chaud ? et t'avais prévu être plus sage que ça, à la base, mais tu sais plus. plus rien de sacré quand t'as faim. et elle t'as affamé.

elle chancèle, plus aucune équilibre, que ce soit mental ou physique. y a ses mains qui viennent se poser à nouveau dans le creux de ses reins alors qu'il vient la serrer un peu plus contre lui, qu'elle se retrouve sur la pointe des pieds, et elle est pas certaine qu'elle serait capable de tenir debout sur ses pieds, s'il la lâchait là, maintenant. elle garde ses mains sur son torse, n'ose plus les passer autour de son cou alors qu'il trouve des excuses, vient de nouveau poser ses lèvres dans son cou, y laisser sa marque qui la fera sûrement rougir de gêne le matin venu, mais qui pour l'instant lui donne incroyablement chaud. et elle sait plus si elle aime ça ou pas, torturée entre ces nouvelles sensations qui s'offrent à elle, l'envie d'aller toujours plus loin, pour voir comment ça fait, parce qu'elle arrive pas à l'arrêter, qu'elle y a pris goût, aux frissons qu'il vient éveiller à même sa peau... mais y a sa conscience qui se bat pour reprendre le dessus, la peur de regretter, d'aller trop vite, de pas être en capacité de se souvenir de tout le lendemain, de trop donner d'un coup quand elle a envie d'en profiter au maximum. « si, c'est pas ça... » parce qu'elle peut pas dire qu'elle aime pas ça quand son propre corps la trahit, reste collé à lui, immobile. juste des câlins, hein ? elle pourrait presque y croire si elle sentait pas l'effet qu'elle lui fait, appuyer de la sorte contre son bassin, s'il la faisait pas basculer sur le lit l'instant d'après, si ses lèvres ne descendaient pas vers sa poitrine alors qu'il vient se presser un peu plus contre elle. vague de chaleur qui se propage dans chacun de ses membres, vient ébranler toutes ses convictions une a une, l'épicentre nul autre que ce point de fusion entre leur corps à moitié nus, et elle sais plus si elle frissonne à cause de ses sous vêtements encore mouillés ou a cause de son contact contre elle. soupirs un peu trop sonores, tintés d'un léger gémissement qu'il lui arrache à mesure que ses lèvres descendent sur son corps. trop plein d'émotions qui la submerge alors qu'elle à l'impression d'être sur le point d'imploser. sursaut de panique alors que tout s'enchaîne, la tête qui tourne alors qu'elle vient placer ses mains sur son visage, dans une tentative désespérée de l'arrêter, parce que s'il continue comme ça, elle n'est pas sûre d'être capable de résister bien longtemps. « attends, kick... » la voix a peine plus qu'un murmure alors qu'elle essaie de calmer les battements de son coeur et de reprendre le contrôle de son corps. « je... ça va... c'est pas que j'aime pas hein, c'est... agréable mais... ça va trop vite... ? » l'hésitation dans la voix, de pas savoir s'il comprendra, de pas savoir si elle a vraiment envie d'arrêter, mais en même temps soulagée d'avoir réussi a être honnête avant qu'il ne soit trop tard.

la retenue qui s'éffrite, le gentil kick qui se noircit de ses lèvres qui n'en font qu'à sa tête. qui la torture, mais pas autant que toi-même. parce qu'elle, elle sait pas encore comment c'est quand deux corps s'emboîtent. ce serait tellement facile de pas l'écouter, d'aller trop loin, de baisser ton boxer, faire glisser sa culotte sur le côté, juste assez pour t'offrir sa chatte vierge, pour glisser en elle, par accident. oups. la mauvaise idée, toi aussi t'en frisonnes. ses soupirs qui t'encourages dans le vice, des excuses qui se dessinent déjà dans ta tête. toi aussi, t'était trop bourré, toi non plus, tu ne savais plus ce que tu faisais. elle te pardonnerait ? ses mains qui viennent prendre son visage, t'arrêter de nouveau, comme la langue qui se glissait dangereusement pour tenter de trouver l'auréole à l'orée de son soutiens-gorge. une petite marque bleutée qui restera bien sur sa poitrine demain, pour lui rappeler que t'étais passé par là, si sa tête lui faisais défaut. y'a ta main qui retrouve la sienne contre ton visage, ta bouche qui se tourne entre ses doigts pour venir embrasser sa paume. ta tête qui remonte vers la sienne, tes lèvres qui viennent sourire contre les siennes avec des excuses bidons pour abuser, pousser ses limites toujours plus loin. " j'veux juste t'embrasser. j'veux juste t'embrasser partout. j'peux pas ?" que tu demandes, le nez qui glisse déjà vers son épaule pour l'embrasser pour remonter le côté de sa gorge jusqu'à son oreille. " juste mes lèvres. partout sur toi. rien d'autres, j'te promet. " que ta bouche insiste déjà, l'envie de sentir l'ange brûler, l'envie de trouver avant tout le monde, les zones érogènes qu'elle ne connait peut-être pas elle-même. comme un doute qu'il y en a peut-être une sur ses seins, mais c'est pas assez, tu veux découvrir le reste. te préparer pour la prochaine fois. celle où elle ne sera pas bourrée et si tu ne la baises pas cette deuxième fois, le vice sera certainement poussé plus loin. toujours plus loin. parce que c'est pas trop vite, c'est déjà trop tard. son petit jésus a rougi et s'est retourné sur sa croix pour ne pas voir le malin lui voler son âme trop pure pour la faire brûler dans ses délicieux enfers. forgive me father, for i have sinned.

elle sait pas si elle a bien fait de l'arrêter, torturée entre l'envie de le laisser aller plus loin, juste pour voir, et cette intuition que non, c'est pas le bon moment, qu'elle s'en voudrait si elle se précipitait dans les flammes sans réfléchir, sans être tout a fait consciente de ce qu'elle fait, de ces gestes qui lui échappe. pas sûre d'être vraiment en mesure d'apprecier ce qu'il se passe, ce moment qu'ils échangent, et elle est presque rassurée de voir qu'il s'arrête, délaisse sa poitrine pour se tourner à nouveau vers son visage. parce qu'elle a presque eu peur, l'espace d'un instant, qu'il en soit pas capable. parce que si elle ressent tout ça, cette envie brûlante de le laisser faire, de le laisser découvrir son corps en même temps qu'elle, il ne doit pas être en reste de son côté, non ? comme une impression qu'il ressent le même désir qu'elle, ne serait-ce que par la pression qu'il effectuait sur elle quelques secondes juste avant. y a ses lèvres sur sa paume, un instant, avant de venir frôler les siennes, et elle sait pas s'il saura rester sage. comme un doute alors que ses lèvres coulent sur son épaule, glisse le long de son cou pour remonter à son oreille, serpent qui susurre de belles paroles, et elle a envie d'y croire. parce que dans le fond elle veut voir ce que ça fait, elle a envie qu'il l'embrasse, qu'il laisse ses lèvres parcourir son corps, parce qu'elle prend goût à ce foutu frisson qui court a même sa peau a chaque fois qu'il la touche. sauf qu'elle sait pas si elle sera capable de se contenir, si elle saura gérer les vagues qui viennent s'écraser contre ses résistances, l'une après l'autre, attaque ses barrières un petit peu plus a chaque fois. hésitation intense alors qu'elle se mord la lèvre, s'empêcher de parler trop vite, essaie de réfléchir, de trouver une solution pour maintenir un semblant de contrôle quand il lui fait littéralement perdre la tête. « ... sige. mais à une condition. » ses prunelles qui viennent chercher les siennes malgré l'obscurité, pour voir sa réaction, voir si elle va trop loin avec ses limites où s'il saura les respecter. « interdiction de m'enlever mes sous-vêtements. ça te va ?... » parce que même si elle essaie de faire preuve d'aplomb, elle reste dans l'incertitude de ses complexes qui la rattrape.