you torture saints with a single glance (diwa)

tu remarques.  le rythme de sa respiration, ses yeux qui glissent sur tes lèvres, qui la trahissent. elle a envie de t'embrasser aussi, hein ? est-ce qu'elle en meurt d'envie ? est-ce que ça lui tord le ventre ? ça te rend barge de la faire frisonner, la faire dérailler en faisant presque rien. bordel que tu t'amuses. son petit soupir qui te fais rigoler, parce qu'il va falloir t'attacher. au fil des gorgées, toi aussi, t'es de moins en moins résistant à la tentation mordante qu'elle est devenue. surtout quand elle dit des mots dont tu comprends pas le sens. ça te chatouilles le prédateur. hochement de tête quand elle s'étonne du prix. oops. tu voulais pas frimer, toi aussi tu trouves ça ridicule. tu hoches de la tête dans l'affirmative. " les gens qui ont de l'argent se rendent plus compte de la valeur de rien. cette baraque vaut plus que nos existences et pourtant je m'en branle tellement. tu sais que si on tuait tous les multi-milliardaires et qu'on redistribuait leurs fortunes, personne ne mourrait plus jamais de faim et tout le monde aurait un semblant de vie confortable ? " puis le sujet change, sur le froid, pour faire oublier tes conneries. sa main attrapée pour ton petit jeu d'idiot, les frissons que t'adores voir naître sur ses bras. tu ris tendrement quand elle s'entête à détester le froid, même si t'es convaincu qu'elle s'y habituera. et ça te donne encore quelques mauvaises idées. y'a son pouce, qui sous l'eau, vient caresser ta main. ça te gonfle un peu le bas du ventre, des envies de gronder, surtout quand elle bouge, t'ouvres sans cesse la porte grande. son épaule qui retrouve la tienne et tes yeux aussi, qui dérivent de siens, à ses lèvres. le souffle qui s'accélère le sang qui bat entre tes jambes et dans ton ventre plutôt que dans ta poitrine trop défoncée pour ça. y'a vos mains sous l'eau qui ne se lâchent pas, son corps trop près du tien, de son plein gré, ou presque. puis y'a tes doigts. ta main libre qui se faufile au travers de ses cheveux ébènes pour venir caresser sa nuque, espérant lui arracher d'autres frissons, avec ton sourire en coin, celui qui s'approche tellement doucement qu'on dirait que tu bouges pas. le bout de ton nez, qui vas taquiner le sien, le sourire faussement timide quand tes lèvres viennent chercher les siennes en les effleurant. tu sais même pas encore si tu veux juste l'avaler toute ronde ou la faire mourir de chaleur d'un baiser qui ne sera qu'esquissé. damn. fuck it. dans cette même fièvre tu l'embrasses, du désir plein la bouche, la langue qui ne se gêne même pas pour aller chercher la sienne et voir comment elle peut danser. il y a même ta main qui se sépare de la sienne, vient se glisse sur sa hanche que les remous ont peut-être un peu découverts. fuck tout. tu perds ta bouche contre elle, l'entraînant dans le vice d'un baiser tendrement ivre. son premier, right ? certainement pas le dernier.

il hoche la tête, et elle pas sûre de pouvoir se remettre du prix de la bouteille. elle a presque envie d'y goûter à nouveau, juste pour voir, vérifier si elle a vraiment trouvé ça médiocre, si d'en connaître le prix aura transformé ses papilles ou non. et quand il parle, elle se rend compte seulement maintenant, qu'en fait, ils sont chez lui. « alors de un, je savais pas, et clairement, j'arrive pas à imaginer des sommes aussi grande. et de deux, c'est ta maison ça, en fait ? genre, vraiment ? » quand elle pense à sa propre maison à baguio, qui doit faire le quart de la sienne, où ils s'entassent à six — enfin, quatre maintenant — elle a du mal à se représenter qu'on puisse vivre dans un palace aussi grand. elle peut pas s'empêcher de se demander s'il y vit avec ses parents, s'il y vit seul, si toutes les chambres sont occupées. gamine qui se demande à quoi ça ressemble, dedans, quand y a pas d'orgies aux quatre coins du salon. se demande ce que ça peut faire, d'avoir assez d'argent pour vivre dans une maison pareille. les réflexions qui s'arrêtent nettes alors que la main s'envole dans le l'air glacial, moment suspendu, hors du temps où elle sait plus très bien si la brûlure qui lui dévore la peau vient du froid ou du feu qui démarre à l'intérieur. les noeuds au cerveau alors que sa main reste dans la sienne, qu'elle sent sa peau sous son pouce, qu'elle vient coller son épaule à la sienne... son frère la tuerait sur place, lui aussi, sans aucun doute. mais pas de grand frère pour la protéger de ce côté du globe, ingénue qui se laisse guider par ce trop plein d'alcool, par ce nouvel instinct qui prend le pas sur l'instinct de survie, elle sait plus si elle contrôle ou pas. impression qu'un double a pris les commandes, qu'elle regarde la scène de l'extérieur. ses yeux qui arrivent plus à se fixer dans ses prunelles, glissent sans son consentement, viennent se poser sur ses lèvres alors qu'elle se demande ce qu'elles peuvent gouter. la bière ? le champagne ? ça la taraude, elle arrive pas à se détacher de cette image. la main qui remonte jusqu'à sa nuque, et elle sait plus si elle rêve ou pas alors que son regard remonte légèrement, voit son visage qui s'approche. elle sait plus si elle doit bouger ou pas, si elle doit le repousser ou le laisser venir, ça tourne à mille à l'heure dans sa tête alors que ça cogne dans la poitrine, si fort qu'elle a l'impression que son coeur va en sortir. son nez qui vient se frotter au sien, le temps qui s'arrête alors qu'elle se demande si vraiment, elle va recevoir son premier baiser, là, dans ce jacuzzi, après quelques verres de trop. on est pas censé être amoureux pour son premier baiser ? les questions qui tourbillonnent, elle sait plus, elle sait pas, panique, mais en même temps, y a sa main qui caresse sa nuque, semble essayer de chasser ses craintes, et puis... les rouages du cerveau qui déraillent quand ses lèvres viennent trouver les siennes, elle a l'impression d'imploser à son contact, tout un monde de sensations nouvelles qui s'offrent à elle alors qu'elle sent sa main remonter sur sa hanche, en oublie un instant de rebaisser le t-shirt. sa langue qui vient trouver la sienne, et elle se laisse faire, ne sait pas comment s'y prendre, se sent soudain maladroite, ridicule. et il doit sûrement le sentir, qu'elle a jamais fait ça avant, non ? elle peut pas s'empêcher de se dire qu'il doit forcément trouver ça pas terrible, qu'il en a sûrement connu d'autre, avant, plus douées, plus sûres d'elles. ce besoin d'être honnête plus fort qu'elle alors qu'elle pose une main sur son torse nu — damn qu'il a la peau chaude — légère pression alors qu'elle se détache de ses lèvres, presque à regret. la gêne jusqu'au fond du rire alors qu'elle peine à trouver ses mots, à retrouver son souffle, à remettre ses idées en place. le regard qui reste baissé, parce que si elle rencontre ses iris, elle arrivera pas à parler, elle en est persuadée. « je... haha, désolée j'ai jamais... enfin... c'est la première fois que... » les mots restent bloqués dans la gorge alors que la honte prend le dessus. il aura compris, non ?

elle a capté que c'était chez-toi. pas que tu voulais pas lui dire, mais un peu. ça changeait rien, non ? que cette fête indécente soit chez-toi ou non. tu n'en étais pas davantage l'organisateur, à peine en étais-tu vraiment l'hôte, tu te préférais en être le fantôme. le gatsby plus creep qui rode et observe du haut de sa mezzanine de verre, décidant parfois de se mélanger à la plebe. ce soir particulièrement, pour aller récupérer une colombe à l'aile tremblotante, celle-là même sous tes doigts, jouant avec ses précieuses ailles, les étirant vers l'arrière pour voir jusqu'où tu pouvais aller avant de les casser. le nez et le bout des lèvres qui aguichent, tâtent le terrain avant de plonger. et tu t'y perds vite, pourrais vite déraper quand les mauvaises, vieilles, vieilles habitudes reviennent au galop pour nous claque en pleine gueule, en plus. c'est qu'elle est délicieuse contre ta langue, le sucré et le pétillant qui s'y mélangent. ça se prolonge pas assez longtemps à ton goût. fuck. ton ventre qui s'excitait et qui semblait s'ouvrir, se fige quand elle pose la main sur ton torse et se reculant pour vous ramener à un semblant de réalité. les lèvres trempées, les siennes trop rosées, et pourtant pas assez, par tes soins. ses joues qui se sont empourprées, inévitablement. elle est intense, ton envie d'elle. ton besoin viscéral de la faire remonter sur tes cuisses. très peu de regrets pour son aveu à demi-mots. c'est la première fois. t'inspires l'air lourd de ton propre désir, mordant le bord de ta lèvre. trop loin pour t'en tirer maintenant. "non..." que tu viens rectifier, te penchant de nouveau pour attraper sa bouche de la tienne, tirer de nouveau sur sa hanche. un baiser plus tendre, plus court tes lèvres qui se séparent à peine des siennes pour lui souffler. " c'est la deuxième... " que tu rigoles tout bas, retrouvant presque inlassablement sa bouche pour un nouveau baiser. "trois..." que tu rigoles avant de retourner t'abreuver à même ses lippes. lui en voler bien d'autres, des positions dans le classement. que sa bouche s'habitue à la tienne, comme le reste de son corps l'as fait. et tu perds le compte, ta main qui descend vers sa cuisse, simplement pour la ramener vers toi, la remonter et l'asseoir contre toi. t'es sage, pour l'instant, tu veux juste l'embrasser jusqu'au bout de la nuit. lui laisser te chauffer le ventre aussi douloureusement que délicieusement. le thrill de chacun de ses baisers contre la bouche vierge que tu t'appropries, sur laquelle tu poses ta marque. tous ses territoires inexplorés, que tu comptes déjà conquérir, même si tu dois faire la guerre pour clamer ta possession.  

elle a les joue en feu, comme tout le reste de son corps, alors qu'elle appréhende, se dit que son aveu suffira peut-être à le faire fuir. pourquoi rester à perdre son temps avec elle quand il y en a sûrement des dizaines à l'intérieur qui n'attendent que ça, de lui offrir ce qu'il veut ? pourquoi rester avec elle, dans ce jacuzzi, elle qui est si hésitante, elle qui découvre, elle qui ne sait pas quoi faire, elle qui ne sait pas comment s'y prendre, elle qui débute complètement ? l'insécurité qui s'insinue dans ses veines, plus que la peur qui devrait s'installer. mais non, la seule peur qui reste, ce n'est pas jusqu'où il va vouloir aller, mais plutôt est-ce qu'il va se lasser et partir ? et elle sait pas quoi faire pour rattraper le coup, se dit que ça y est, elle a tout foutu en l'air, en une tentative de phrase avortée en plein milieu, quand soudain, il s'approche à nouveau, sa main qui tire légèrement sur sa hanche, juste assez pour retrouver à nouveau ses lèvres. le rire qui se mêle au sien, cristallin, léger comme une plume alors qu'elle se laisse aller à ce deuxième baiser, ce troisième, plus doux, plus délicat que le premier, et elle pourrait y prendre goût, à cette décharge que ça envoie dans tout son corps. les yeux qui se ferment alors qu'elle s'abandonne un instant, commence à prendre ses marques contre sa bouche, à trouver son rythme. attention distraite alors que la main glisse sur sa cuisse, qu'il la hisse sur ses genoux, lui arrachant un léger cri de surprise. la main qui se pose à nouveau sur son torse, pause qu'elle impose en silence, sans un mot cette fois. les iris d'ébène qui viennent se confronter à la glace de ses prunelles alors qu'elle hésite, se demande si c'est une bonne idée, d'être là, assise sur lui alors qu'elle est en sous-vêtements, et que lui aussi. et en même temps... les yeux qui dérivent vers ses lèvres alors que son visage s'approche, reste un instant en suspend à quelque centimètres à peine. les inspirations sont profondes alors qu'elle essaie de calmer les battements de son coeur, sa main toujours sur son torse. elle meurt d'envie d'y retourner, ça la brûle, là, juste au creux du ventre. le visage qui s'approche, lentement, sa bouche qui se fait timide alors qu'elle réduit l'espace entre leurs lèvres, petit à petit... finit par venir retrouver ses lèvres, les yeux fermés. goute à ce nouveau plaisir qu'elle découvre, cette sensation qui prend le pas sur tout le reste, son corps qui lui échappe alors que sa main remonte doucement jusqu'à son cou, fini sa course sur sa joue, avec délicatesse. l'autre bras qui passe derrière sa nuque alors que son corps se rapproche dangereusement du sien, elle a plus conscience qu'elle est en juste en t-shirt, qu'ils sont dans l'eau, qu'il fait froid dehors. il n'y a plus que ces baisers échanger et ses mains sur son corps qui comptent.

t'abuses depuis le début, depuis la seconde où t'as posé tes yeux sur elle, que t'as fendue la foule pour venir la récupérer, que t'as glissé ta main dans son dos pour lui arracher le tout premier frisson. ceux que tu dévores encore, chaque fois, les collectionnant pour mieux la faire mourir. les rafales de baisers que tu lui arraches, les uns après les autres. la tactique qui fonctionne toujours, la désensibiliser à coup de baisers, qu'elle s'habitue trop rapidement à avoir ses lèvres contre les tiennes. qu'elle apprenne, contre toi, que tu la forges à ta main, la belle ingénue. putain d'excitation à l'idée de lui prendre tout ça. comme t'avais fait à d'autres. absolument rien de nouveau, sinon dans ta douceur et son innocence, sa retenue. celle qui s'effrite doucement lorsque vous perdez le fil, les lèvres qui s'emmêlent et se découvrent plus librement. t'adores. même sa petite plainte quand tu la remontes contre toi, sa main sur ton torse dans un moment de frousse où elle s'arrête pour te regarder. chercher les démons trop bien cachés dans tes yeux bleus, les anges trop bien dessinés dans les siens, ceux qui se crament déjà les ailles contre toi, la prie d'arrêter, trop tard, beaucoup, beaucoup trop tard. les flammes qui dansent dans tes prunelles achèvent de la convaincre, de l'hypnotiser. l'attirant encore, sans la toucher. et tu crois sincèrement que c'est meilleur, quand c'est elle qui s'avance, elle qui vient capturer tes lèvres, te remuer les entrailles, un soupir effacé contre sa bouche. des baisers si doux et fragiles que tu pourrais les briser en y plantant tes crocs trop acérés. comme dans sa lèvre. celle que tu pourrais bien saisir pour ne plus la relâcher. y'a même sa main, qui remonte ton cou, retrouve ta joue. tu penses pas, qu'on t'as déjà caressé comme ça. tu penses pas que t'as déjà laissé quelqu'un te toucher comme ça. aller au bout de la caresse sans réduire les trop arrogants en purée de chaire et de douleur. ta première fois et t'as déjà eu une copine, une fois, une connerie, une sociopathe. ça te fait l'impression d'une lame chaude qui transperce le ventre de bas en haut, comme l'estomac qui tombe un peu et le bassin qui gronde. toi aussi, tu grognes contre sa tendresse. y'a la main toujours sur sa cuisse qui se glisse derrière. pour l'amener, la tirer toujours plus vers toi. positionner ses jambes de chaque côté de ton bassin. une main là et l'autre dans le creux de ses reins. envie de fusionner vos corps quand tu l'embrasses encore. ton coeur qui bats la chamade contre la montagne qu'elle à fait se levée sous ton nombril, contre laquelle, elle ne s'effleure qu'à peine, pourrait bien venir s'y asseoir ou s'y empaler sans problèmes. ta retenue aussi, qui se désagrège, l'envie de lui retirer ton t-shirt, d'embrasser toute la peau qui peut passer sous ta bouche. tu vas lui faire peur, tu vas la faire fuir. ce serait tellement facile de déraper. et tu sépares tes lèvres des siennes, pour retrouver son front du tien, prendre un souffle, cherche à te calmer, la chaleur de l'eau, sa chaleur à elle. et merde. tu pensais pas que ce serait de la bouche d'un ange, que tu goûterais de si près à l'enfer. " tu m'rends dingue diwa... " que t'avoues la voix raillée par le désir que tu réprimes et réprimes au-delà de tes capacités. tu redoutes le moment où elle va t'arrêter pour de bon, où ce sera aller trop loin pour la soirée. et dans ton vilain plan, cette base était déjà atteinte, peut-être même dépassée. parce que tu pensais pas ce soir, arracher ta bite de la bouche de deux amantes, pour aller crever de chaleur et de désir contre une sainte vierge. but goddamn. amen.

elle pourrait rester des heures à l'embrasser, dans ce jacuzzi. perd complètement la notion du temps, se perd contre son corps, la main sur sa joue, et elle se demande comment elle a fait pour passer à côté de ça toutes ces années, comment elle a pu vivre sans connaître cette sensation qui naît dans ces entrailles, sans ressentir ces frissons qui lui parcours le corps, ces décharges qui réveillent ses muscles un à un. comme un feu d'artifice qui explose son estomac alors que ses sens sont en exergues. y a sa main sur sa cuisse qui remonte, l'incite à se caler différemment sur lui, une jambe de chaque côté, et elle se laisse faire, bien trop docile pour son bien. le t-shirt qui remonte dangereusement le long de ses hanches, s'envole au gré des remous de l'eau, mais elle a les yeux fermés, elle s'en rend pas compte, n'y fait pas attention, trop concentré à faire aller ses lèvres contre les siennes. l'autre main qui vient se caler dans le bas de son dos, et elle se cambre malgré elle, se retient juste à temps. peur de trop s'avancer, peur de venir se coller à lui, et en même temps, elle est bien présente, cette envie lancinante qui lui intime d'en prendre un peu plus. elle serait tentée de céder, se retient pourtant. à croire qu'il lui reste un semblant de conscience, juste ce qu'il faut pour ne pas aller trop loin. parce que si elle consent à lui laisser son premier baiser, elle n'est pas sûre d'être prête à en donner plus. pas ce soir, en tout cas. peur d'aller trop vite, de griller les étapes, de le regretter plus tard. déjà pas sûre d'assumer ses actes le lendemain matin, une fois que le champagne ne pétillera plus dans ses veines. certaine qu'elle n'en parlera pas à sa soeur, encore moins à son frère. protecteur au point d'être prêt à sauter dans le premier avion pour venir l'empêcher de faire ce genre de connerie. sauf qu'elle y prend goût, à cette connerie. soupirs qui lui échappe entre deux baisers, elle sait plus si elle veut laisser cette distance entre leur corps ou si elle veut la faire disparaitre. comme s'il avait lu dans ses pensées, son front qui vient se poser contre le sien, met fin à cet instant oscillant entre rêve et réalité, hors du temps. le souffle court alors qu'elle parvient pas à faire taire le myocarde qui cogne si fort qu'elle en a presque mal. l'envie d'y retourner à peine deux secondes après qu'il se soit arrêté, elle comprend pas d'où ça vient, ce désir, aurait jamais cru que c'était possible, de ressentir ça. et quand sa voix vient combler le silence, elle peut pas s'empêcher de sourire, de venir mordiller sa lèvre, parce que damn, elle aurait jamais cru qu'on puisse ressentir ça pour elle. ça l'effraie un peu, mais la voix du serpent prend le dessus, bien joué, gamine. elle ouvre les yeux alors que sa main libre se glisse dans ses cheveux, vient frotter son nez contre le sien, diwa qui se découvre un penchant pour la taquinerie alors que ses lèvres viennent frôler les siennes, remonte le long de sa mâchoire jusqu'au creux de son oreille pour y murmurer d'une voix qu'elle ne se connaissait pas jusqu'à présent. « je peux partir, si tu préfères... »

elle te donne beaucoup trop chaud, en plus de la température du jac, l'air manque un peu, tes joues crament tranquillement et c'est pas de la timidité. la tête qui tourne pas, mais qui est trop légère pour que ce soit bon signe. tu pourrais passer la soirée, la nuit même, à la laisser te torturer, mais certainement pas ici. t'es trop un bâtard pour mourir cuit dans l'eau chaude. même si dans un film, ce serait cute, les deux idiots qui se font prendre là, leur peau qui fond dans l'eau bouillante. elle va te faire perdre tout ce à quoi tu t'accroches à se cambrer comme elle se cambre jamais pour prier jesus. c'est pire quand elle soupire est que ton érection ne semble plus t'écouter toi, mais bien juste l'écouter, elle. l'animal qui prend le dessus sur le semblant d'homme déguisé en monstre, les chaines de retenue que tu tenais, qui ne sont plus que de fils dentaires qui menace de céder à son prochain roulement de bassin. diwa qui à aucune idée de ce qu'elle fait, de ce qu'elle réveille chez le malade, aka toi. mordant sa fucking lèvre comme si c'était pas assez. sa main dans ta crinière et qu'elle se paye ta tête, même si très peu de sang s'y rend, présentement, que tu souris bêtement, tirant tes lèvres vers les siennes quand elles reviennent s'y frôler. sa bouche qui remonte, contre ta mâchoire, jusqu'à ton oreille où ça devient carrément de la provocation. une main qui remonte pour se glisser sur sa nuque, puis dans ses cheveux, les yeux qui vrillent un peu quand tu ne retiens même pas le grondement qui sort de ta bouche. la voix beaucoup trop basse et granuleuse de désir quand tu lui réponds. "non, tu vas nulle part..." une promesse, une menace les mains qui redescendent, qui trouvent de nouveau ses hanches, pour mieux inverser vos positions. elle assise, toi, la surplombant. et tu jettes un regard par-dessus ton épaule pour t'assurer que personne est là, pour vous mater. et quand tu reviens vers elle, tes mains agrippées au t-shirt lui retire en suivant ses bras, lui laissant très peu de chance de s'en plaindre de pleine voix. le bout de tissus que tu laisses sur le bord du bassin. et la fraction de seconde après, il y a tes lèvres dans son cou, pour l'embrasser, la rendre folle et aussi lui laisser quelques jolies marques violacées contre sa peau tendrement dorée. t'aimerais bien l'entendre râler ou faire la prude, là, avec des lèvres qui tracent leur chemin vers le bas de son œsophage et le début de sa gorge. peut-être qu'à défaut de trouer sa peau, c'est ta bouche qui aspire les parcelles de peau pour écrire ''kick'' sur elle, ta propriété, ton droit de cuissage.

elle comprend pas ce qui lui prend, n'a aucune idée d'où ça lui vient, ces pulsions nouvelles qui guident ses gestes. on lui en a jamais parlé, on lui a pas expliqué ce que ça pouvait faire, de se retrouver si proche d'un corps étranger. sujet plus que tabou a la maison, parce que de toute façon, tout ça, c'est censé se passer entre les liens sacrés du mariage, pas en soirée à moitié ivre dans un jacuzzi avec un type rencontré a peine une heure plus tôt. et pourtant... elle peut pas nier ce thrill qui pulse dans ses veines quand il la regarde, cette chaleur quand il lui dit qu'elle le rend dingue. diwa toute en contradiction quand la voix laisse entendre qu'elle peut partir s'il le souhaite, quand les lèvres sur son cou supplie l'inverse. et ça la rend folle, cette main qui remonte dans ses cheveux, elle peut pas se retenir de poser ses lèvres dans son cou, incapable de retenir le frisson qui l'a parcours quand il laisse ses mains glisser sur ses hanches. le cerveau qui vrille alors qu'il inverse leurs positions, se retrouve là, au dessus d'elle, prisonnière. ses mains qui remontent le long de son corps, enlève le t-shirt, et ça réveille les craintes refoulées jusqu'à présent. gamine qui se sent ridicule dans sa brassière et son boxer noir, tout ce qu'il y a de moins sexy. l'inexpérience qui revient en plein fouet, l'assurance à peine gagné quelques minutes plus tôt qui s'envole, elle sait plus où se mettre, vaine tentative de se cacher derrière ses bras placés en croix sur sa poitrine, mais y a des lèvres qui viennent glisser dans son cou, remplissent sa tête d'images bien plus indécentes, pensées qui étaient jusque là inexistantes dans son cerveau. « kick...» ça sort dans un soupir qui sonne comme une supplication, d'arrêter ou de continuer, elle est pas encore fixée sur la question. il a ouvert la boîte de pandore sans le vouloir, sauf que ça tourne trop sa tête, soudain prise de vertige alors qu'elle pose ses mains sur ses épaules, le force à reculer avec ses muscles de moineaux. « masyadong mabilis. » le tagalog qui sort précipitamment avant qu'elle ne s'en rende compte. elle essaie de retrouver sa respiration, s'accorde un moment de répit pour mettre de l'ordre dans sa tête, ou au moins essayer. « je... vite. ça va trop vite. j'veux dire... je... suis pas habituée. désolée... » elle se sent très con tout a coup, persuadée d'avoir ruiné l'instant et qu'il va la planter là. incapable d'enlever ses mains de ses épaules, elle les laisse remonter dans son cou, encadre son visage de ses mains alors qu'elle baisse la tête, vient poser son front là, au sommet de son torse, juste a la base du cou, parce qu'il est beaucoup trop grand pour qu'elle puisse le poser contre son front, et surtout qu'elle a pas envie d'affronter son regard après avoir tout arrêté.

dans ta douce ivresse et ta charmante déchéance, elle n'est que plus délectable, la fragilité de sa gorge. celle désormais marqué de jolis souvenirs prenant la forme fantomatique de ta bouche. les traces qui démons pour mieux souiller la peau de l'ange et faire briller plus fort les flammes des enfers qu'elle fait danser dans ton ventre. tu pensais pas la baiser ce soir, mais là, tu l'envisages. quand elle geint ton nom en supplication et que t'as plus aucune envie d'être sage. sauf que t'auras pas le choix. tu sais pas si t'y arriveras non plus ou si tu vas pas tout bousiller. ses mains sur tes épaules pour te faire reculer, t'abdiques quelques centimètres pour qu'elle ne prenne pas peur, te tords le ventre en frustration pour ses beaux yeux. le rire au fond de la gorge quand tu comprends encore rien à ce qu'elle te dit. juste d'avantage envie de la baiser, là, maintenant, la faire couiner à coup de reins trop brusque sous l'eau et son sang dans vierge dans lequel vous baignerez en sacrifice au dark lord. diwa qui s'accroche à ta nuque, pose sa tête sur ton torse et tu soupires, te poignarde, encore et encore. " ça va, j'comprend. j'voulais juste t'embrasser... " ça va pas. tu comprends pas. tu comprendras jamais, ce truc qu'on fait croire aux filles qu'en laissant les mecs les défoncées, elle deviennent impures, ou sales, ou putes, ou whatever. ça ne faisait que compliquer la tâche aux mômes qui se faisaient dire que le plus tôt ils devenaient des hommes, le mieux c'était. toi, t'avais entre le quatorze et le quinze et t'as jamais regretté ce coup de bite dans cette fille plus vieille que toi. pas encore. c'est pas vrai non plus, que tu voulais juste l'embrasser, tu l'aurais bien défoncée, salement, lui niquant le concept de la virginité un peu plus à chaque coup de reins. liar, liar, liar, pants very much on fire. goddamn. nouveau soupire alors que tu passe tes bras sous ses cuisses pour changer de nouveau vos positions. ton dos retrouvant le coin du jacuzzi et elle, sagement assisse de côté sur tes cuisses, ton érection qui tente de s'y calmer. une main mouillée qui caresse sa joue, déposant un dernier baiser trop tendre pour pas te donner mal au coeur, contre sa joue. la même main qui va rattraper la bouteille de champagne en prend une bonne gorgée avant de lui offrir de nouveau. " t'en veux encore ? " que tu lui proposes, même si t'as bien peur que tous les pêchées soient mort d'un coup, quand elle revient la sainte aux lèvres et à la gorge quand même brulées par l'incube. ça te fais surtout chier, parce que tu sais que vous ne faites que retardez l'inévitable et que ça ne changera absolument rien, ni pour toi ni pour elle.

elle se demande ce qui lui a pris, de parler, de mettre le hola à ses baisers, parce qu'elle peut pas le nier, elle en veut encore, elle en veut plus, elle veut pas que ça s'arrête. mais en même temps, l'alcool commence à moins embrumer son cerveau, les neurones qui recommencent à faire des connexions, et c'est ça, qui la bloque. cette sensation qui s'insinue dans ses veines, ce sentiment d'être en train de faire une grosse connerie qu'elle regrettera sans aucun doute le lendemain. pourtant, elle peut pas s'empêcher de regretter de l'avoir ouverte, parce qu'elle est persuadée que ça va le refroidir, pas sûre qu'il soit prêt à accepter les limites qu'elle lui impose. elle ose même pas relever les yeux vers lui, s'attend à le voir partir dans la seconde pour aller se trouver une fille facile. sauf qu'il part pas. qu'il comprend. elle redresse son visage, incrédule alors qu'elle sonde ses iris, cherche à savoir s'il est sincère ou non. elle se dit que s'il ne l'était pas, il aurait déjà cherché à recommencer, sera déjà en train de laisser à nouveau sa trace dans son cou. mais il reste sage, l'assoit a nouveau sur ses genoux, dans une position bien moins gênante pour elle, et elle apprécie. vraiment. se dit qu'il a peut-être vraiment compris. surtout quand sa main vient trouver sa joue, main contre laquelle elle se laisse aller alors que la sienne vient glisser sur son avant bras. léger sourire qui se dessine sur ses lèvres alors que l'incertitude soudainement réveillée s'apaise, en partie. trame de fond qui ne la quitte pas tout à fait, même si y a ses lèvres qui viennent se poser sur sa joue. ses doigts qui viennent à nouveau jouer avec le crucifix posé contre sa poitrine, elle peut pas s'empêcher de se demander ce qu'il pense de tout ça là haut. god is always watching you. le doute qui s'insinue sournoisement dans ses membres alors qu'il retrouve la bouteille, la lui tend. elle hésite un instant, se dit qu'au point où elle en est, ça ne risque pas de changer grand chose. léger hochement de tête alors qu'elle saisit la bouteille, incline sa tête pour avaler une, deux, trois gorgées. slow down, girl. elle pose la bouteille derrière lui, se rapproche sans s'en rendre compte, son buste qui se colle a son torse un bref instant, juste le temps de tendre le bras assez loin pour que la bouteille soit stable sur le bord. les mains qui viennent glisser sur son torse alors qu'elle sait plus bien si elle a sa place, là, avec lui. autoflagellation alors qu'elle retourne la situation dans tous les sens, se demande ce qu'elle est censée faire, maintenant qu'elle a mis un froid, se voit mal l'allumer a nouveau si c'est pour tout stopper en plein vol quelques minutes plus tard quand la peur la regagnera, s'il va trop loin. rire gêné qui n'atteint pas tout a fait les prunelles. « désolée, j'ai cassé l'ambiance. si tu préfères que je parte, je comprendrais. c'est peut être mieux, d'ailleurs, que je rentre chez moi... » les lèvres qui donnent un message contradictoire a celui du corps alors que les mains restent sur le torse, que son corps tangue dangereusement vers le sien, comme aimanté.

peut-être que t'es pas loin de la psychose. parce que ça passe dans ta tête, que c'est mieux qu'elle t'ait arrêté avant que tu n'ailles trop loin, avant que tu sois dans la pente descendante à toute allure, fonçant droit dans le mur, avec ou sans son accord. même si c'est l'un des trucs les plus douloureux des entrailles que t'as probablement ressenties. pas vraiment de peine, juste un espèce de badtrip. pas assez d'égo pour que ça t'atteignes vraiment, juste l'impression que tes couilles se font étrangler et qu'on tabasse ton ventre avec un tapis de fakir défectueux. t'aimes un peu ça, tu pourrais y prendre goût. elle a l'air surprise aussi, que le fuckboy reparte pas comme il est venu, ou plutôt comme il est pas venu. t'es aussi surpris qu'elle, te découvrant une patience, mieux, une endurance. plus avide de l'expérience qu'elle est que de sincèrement conclure avec elle. sa main sur ton bras, ses lèvres sur ta joue. une intimité comme t'en as jamais vraiment cherché. tu te demandes si à force d'être nu comme ça, devant elle, diwa va pas finir par voir ton âme, comme elle est noire, comme tes jeux sont malsains. parce que c'est ce dont t'as l'impression, quand elle caresse ta joue, que vos yeux se mélangent, que t'as jamais été nu comme ça, devant quelqu'un. alors tu préfères fermer ta gueule contre le goulot de la bouteille pour ravaler le trouble avec les bulles pendant qu'elle serre son crucifix, le petit jesus qui malheureusement ne peut plus rien pour l'aider. elle boit, dépose la bouteille sur le rebord, sa poitrine qui te teste, contre laquelle tu ne peux que loucher quand elle se presse à toi. détournant le regard quand ses mains prennent la relève sur ton torse et que t'en profites pour étendre tes bras sur le rebord, pour te rafraichir un peu. il y a ton menton qui vient se poser contre sa tête un moment, pour souffler, comme si c'était naturel, comme si tu savais faire ses trucs, avoir ce genre de contact chaste, juste avant qu'elle ne commence à s'excuser. tu recules la tête pour la regarder, un sourire tendre tordu sur ta bouche. " j'veux pas que tu partes, sauf si tu veux vraiment partir. on est bien là, non ? par contre t'as trop bu pour rentrer chez-toi. et j'ai trop bu pour te ramener aussi. tu dors ici. " que t'imposes parce que tu sais pas trop comment faire autrement. déjà du mal avec le consentement, les politesses dans lesquelles tu te tords pour elle et tout le reste. et ça te thrill un peu, cherches plus à identifier le positif du négatif. ça te thrill de la voir céder à ton ordre ou encore paniquer et ramer à contre-courant. elle n'a aucune idée d'à quel point elle te divertit, empêche que ton down de coke soit catastrophique et que tes envies de mourir soient géantes.

elle a du mal à se sortir de la tête qu'elle vient de tout foutre en l'air. pourtant il est bien là, il bouge pas, la garde sur ses genoux malgré tout. mais ça suffit pas à la rassurer, elle sait pas pourquoi. peut être l'alcool dans ses veines, qui excitait ses passions l'instant d'avant, qui a changé de ligne de mire, s'amuse à la torturer en lui retournant l'esprit, en faisait valser toutes ses certitudes, noyant cette assurance qu'elle s'était découverte. elle a l'impression de n'être rien de plus qu'une gamine complètement perdue, gosse qui comprends pas ce qui lui arrive, qui n'arrive pas à savoir ce qu'elle veut. rester, partir, ça se mélange dans sa tête. et l'espace d'une seconde, quand il écarte ses bras pour les placer sur le rebords du jacuzzi, elle se dit que ça y est, c'est la fin, le signal qu'elle peut aller alors qu'il détourne les yeux. sauf que y a son menton qui vient se poser sur le sommet de son crâne, lui intime de rester en place, et elle bouge pas d'un centimètre, si ce n'est son front qui vient rejoindre ses mains sur son torse alors qu'elle laisse s'échapper un soupire de frustration. et elle se demande où elle va, à ce rythme là. il recule sa tête, baisse son regard vers elle alors qu'elle se décale juste assez pour relever les yeux vers lui alors qu'elle l'écoute, surprise de voir qu'il ne veut pas qu'elle parte, et elle peut pas s'empêcher de se demander si y a pas quelque chose qui cloche chez lui, tout en avouant que ça l'arrange. parce que oui, ils sont bien, là, loin de la foule, loin du regard des autres, de leurs remarques graveleuses. et elle a pas envie de bouger. pas une seule seconde. la tête qui hoche de gauche à droite à l'idée même de devoir se détacher de son corps. not juste yet. sauf que sa dernière remarque relance la panique qui s'emballe après les bulles qu'elle vient d'ingurgiter. « genre... sur le canapé ? » oh the innocence. parce qu'elle peut pas s'imaginer autre chose, pas sûre d'être prête à s'imaginer autre chose tout court. « non mais en vrai, ça va tu sais, j'habite pas si loin que ça, je suis sûre qu'à vélo je mettrai pas longtemps ?... » non pas qu'elle ait spécialement envie de s'engager dans une expédition nocturne, seule, dans son état. mais elle sait pas ce qui serait pire entre ça ou une nuit à ses côtés. pas sûre qu'au coeur de la nuit, il soit aussi enclin à accepter ses barrières. encore moins certaines d'être capable de les garder en place si elle reste trop longtemps a son contact.

t'es dans ce drôle de gris foncé, entre le confortable et le martyr. avec elle contre ton semblant de coeur qui à jamais su battre droit. elle hoche de la tête négativement, elle veut pas partir de tes bras. et t'as l'impression d'avoir gagné quelque chose, même si tu sais pas encore quoi. t'es pas certain si t'es soulagé de l'avoir bien cernée, ou si t'es déçu de l'avoir vu arriver. ça te fais quand même rigoler doucement, sa petite panique qui la raidit. définitivement mignonne quand elle a peur, aussi. même si pour l'instant tu comptes la protéger plutôt que d'être le bourreau, ça viendra bien assez rapidement. le rire doux que tu ne peux retenir quand elle te demande si elle va dormir sur le canapé. c'est vraiment pas ce dont tu rêves, mais tu hausses les épaules, quand elle continue, se cherche une porte de sortie, une défaite. " non. " que tu commences en marquant une pause et fixant ses yeux, juste pour voir si la panique va pas y danser en jolies flammes qui la dévorent par l'intérieur et dont la fumée transparaît. " où tu voudras. j'ai trois chambres d'invités et peut-être... sept canapés ? " que tu viens la rassurer, avançant tes lèvres pour déposer un baiser sur le bout de son nez. don't know why, apparement c'est cute. si ça peut la mettre dans ton lit plus rapidement, c'est pas mal non plus. justement, parlant de ton lit. y'a une de tes mains qui revient, ramener une mèche de cheveux derrière son oreille, laisser tes doigts ou peu froids courir dans le sombre trop doux de sa crinière. " ou tu peux dormir avec moi, peut-être, on verra. j'suis capable d'être un bon garçon, tu sais ? " que tu la taquines, parce que tu sais pas, si t'en es véritablement capable. sauf que ça vaut la peine de l'essayer. au pire tu échoues, oups. les doigts qui se relèvent à défaut de se tracer un chemin jusqu'à son coeur. le démon qui vient chercher la petite croix qui dort contre sa poitrine, pour la prendre entre tes doigts et la caresser à ton tour. " c'est pas interdit dans son livre, de partager un lit. non ? il sera pas fâché, promis. " que tu baratines, tes doigts de pêcheur qui brûlent contre le métal et tu pousses même la farce, venant embrasser la croix avant de la redéposer délicatement contre sa poitrine qui te damne à elle toute seule. la main qui continue, remonte sous son menton. "non. certainement pas à vélo ni à pied. tu vas te planter ou te faire enlever et j'vais avoir ça sur la conscience. nope. " que tu rajoutes, catégorique, menteur. ta conscience déborde ça fait longtemps et t'en dors pas moins à points fermés la nuit. bon, sauf quelques nuits où les démones viennent te sucer les orteils, mais ça compte pas. tu t'es trompé de métier finalement, t'aurais dû être comédien. t'es presque drôle avec tes conneries, en plus. tu pourrais presque te croire toi-même. sike.

elle sait plus très bien où elle en est, y a tout qui se mélange dans sa tête, entre tout cette univers fraîchement découvert qui s'offre à elle, qui va carrément à l'encontre de tout ce qu'on lui a enseigné jusqu'à présent, et elle en sait plus qui elle doit croire, entre ses croyances et son expérience. la boule qui se sert au creux de son ventre alors qu'elle se fige à son non qui semble catégorique. la panique qui la gagne, gosse tétanisée sur ses genoux, parce qu'elle a jamais bien réagit à la peur. cette peur qui est censée donner l'énergie de fuir, mais qui ne fait que la clouer sur place, comme avec l'autre fou du chocolat. elle a bien cru qu'il allait la tuer, celui-là. elle a beau être au chaud dans le jacuzzi, elle a l'impression que son sang se glace dans ses veines quand il la fixe, dans ce court instant qui suit la sentence qui semble irrévocable. jusqu'à ce qu'il se mette à parler de chambre d'amis, et elle peut pas retenir le soupir de soulagement qui s'échappe dans un rire d'où elle ne parvient pas à dissimuler sa gêne. putain ce qu'il a pu lui faire peur. « c'est pas une maison, que t'habite, c'est un château en fait. » trois chambres d'invités, quand elle a toujours du partager sa chambre avec ses soeurs, manque de place, ça dépasse l'entendement. elle essaie de se rassurer, de se convaincre qu'elle peut le faire, dormir là, tant que c'est pas dans la même pièce, y a pas de mal, non ? il vient poser ses lèvres sur son nez, et ça lui arrache un sourire, réussirait presque à la détendre à nouveau. parce que c'est cute, right ? ce qu'il vient de faire. qu'il prendrait pas cette peine s'il n'avait que des mauvaises intentions ? il passe sa main dans ses cheveux, vient remettre une mèche en place, et elle peut pas s'empêcher de sonder ses iris de glace, d'y chercher un signe qu'elle peut lui faire confiance alors qu'elle laisse sa main remonter sur sa joue, laissant son pouce glisser distraitement sur sa peau. le noeud qui se resserre un peu plus dans ses entrailles, parce qu'elle sait pas s'il est sérieux ou pas, que ses radars sont complètement brouillés, inexistants, noyés sous le champagne. « vraiment ? » la question se veut taquine, pourtant l'inquiétude transparait dans la voix, elle peut pas s'empêcher d'attendre sérieusement une réponse, se demande s'il en est vraiment capable, when the lights go out. parce que c'est bien la nuit que les démons se réveillent non ? « faudrait voir à pas tenter le diable. » le rire qui s'échappe, entre la gêne et la plaisanterie, parce qu'elle ne pense pas qu'il soit si mauvais que ça. il a été gentil et compréhensif, jusqu'à présent, non ? pourquoi ça changerait. frisson qui parcours sa peau quand il approche sa main de sa poitrine, qu'elle comprend pas tout de suite ce qu'il fait alors que le sang retrouve les pommettes. presque soulagée quand il se contente d'attraper le crucifix, même si la part d'elle tapis dans l'ombre se demande ce que ça ferait, si... elle reste complètement hypnotisée, comme fascinée alors qu'il laisse ses doigts remonter sous son menton, comme prise au piège à son contact. « ... tant qu'il ne s'y passe rien, il devrait pouvoir s'en remettre, j'imagine... » elle teste, essaie de voir jusqu'où il est capable de tenir, jusqu'où il serait prêt à aller, pour l'avoir dans son lit. pas décidée à céder aussi facilement que ça, parce qu'elle peut pas s'empêcher de se dire que ce serait une erreur. et en même temps, petite voix qui susurre que ça doit pas être désagréable, de dormir avec la chaleur de son corps contre le sien. la conscience qui tente de reprendre le dessus, de lui hurler de partir, là, maintenant, et de ne plus jamais revenir au risque de se brûler les ailes. sauf qu'il a des arguments en béton, finit de l'achever à coup d'enlèvement, et tout de suite, ça ne semble plus si catastrophique de dormir sur place. « okay, tu m'as eu, je dors ici. mais dans la chambre d'ami. et je pars tôt demain. » qu'elle tente de négocier, pas tout à fait certaine de faire le poids face à lui, mais elle refuse de se laisser faire aussi facilement.

elle te sort de tes sales habitudes comme elle ne pourrait même pas sans douter. t'arrache aussi des premières fois que tu ne comptais même pas t'imaginer. classé masochiste parce que c'est toi qui à provoqué tout ça, qui te tord rien que pour elle et qui en souffre comme un grand malade. pendant qu'elle demande pardon à son doux petit jesus, tu implores tes démons de te laisser tranquille, au moins ce soir. de te donner la force de résister. parce que déjà, sa peur, quand tu l'as simplement gratifiée d'un non. fuck. c'est tellement bon. on dirait soudainement qu'elle est prise au piège dans tes bras et t'as envie de la serrer plus fort pour la faire définitivement prisonnière. son petit rire en diagonal quand tu continues, que tu la sens se relâcher de nouveau, que tu pourrais en jouir tellement ça te plaît, déjà, de jouer avec ses cordes trop sensibles. diwa, ton nouveau jouet préféré. et elle n'en a aucune idée. même si tu te dis, que quelque part, au fond d'elle, elle doit le savoir. doit ignorer ce que son instinct lui hurle, parce qu'on sait toujours, quelque part au fond. comme toi, tu savais que contre elle, tu t'amuserais autant que tu pourrais bien te torturer. tes propres afflictions n'étaient pas moins des divertissements. rire quand elle déclare que t'habites dans un château. " juste la trop grande maison que mon père m'as légué. " que t'ajoutes en haussant des épaules. parce que t'es d'accord, même pour lui, elle était beaucoup trop grande. pour ça que t'aimes bien y faire des fêtes et la remplir de gens dont tu ne connais probablement pas la moitié. hochement de tête quand elle te demande si vraiment, tu peux être un bon garçon. en vrai, tu sais pas, mais on verra. ce sera fun de le mettre au test. le sourire grand et les yeux qui brillent de plaisir quand elle ajoute qu'il faudrait pas tenter le diable. tu sais que c'est le contraire, que c'est elle, le diable qui te tente. et en souriant contre son rire, tu te demandes ça voix sonne comment, quand elle jouit. est-ce qu'elle le sait, elle-même ? mhmm. peut-être que non, peut-être que t'arriveras pas à être entièrement sage. ça va dépendre d'elle. le goût de lui faire des conneries que tu fais pas à d'autres filles, dont tu te branles royalement. préliminaires pour lui faire perdre la tête et la mettre complètement hors d'elle-même. yes. yes please. terribles idées de génie pour rendre les règles imposées, bien flexibles. d'ailleurs elle finit par l'être, se plier en partie à ce que tu exiges, avec ses propres conditions. tu hoches doucement de la tête en signe de oui, comme si tu la laissais gagner, ton pouce caressant son menton avant que trop tendrement, tes lèvres reviennent s'emparer des siennes, sans demander, parce qu'elles sont à toi, maintenant, non ? certainement plus à toi qu'à qui que ce soit d'autres. tu l'embrasses juste assez longtemps pour la ramollir, le sentir doucement flancher sous tes doigts. petit grondement alors que ta bouche se sépare de la sienne sans vraiment s'en éloigner, les souffles qui se battent encore l'un contre l'autre. elle est délicieuse, quand elle goûte le champagne. "mhm... avec tout ce peuple dans la maison, je préférais sincèrement que tu dormes en sécurité avec moi. t'as peur de quoi ? " que tu lui demandes, ne lui laissant aucune chance parce que tes lèvres effleurent de nouveau les siennes, tendant de lui brouiller la raison en jouant avec son corps. et même si elle dit non pour l'instant. t'es bien décidé à dormir avec elle. prêt à te retenir de beaucoup de connerie, mais tu veux dormir contre elle. t'aurais jamais pensé, vouloir ça. prendre plus de plaisir à la serrer dans tes bras comme un oreiller plutôt que de faire dormir une petite meuf sur ton plancher parce que tu trouvais ça marrant. "et ce serait bien dommage que tu partes trop tôt. je voulais retenter l'expérience de faire des crêpes. " que tu dévoiles dans un nouveau sourire, abusant totalement, insistant de façons plus ou moins sournoises. ça t'amuses, de mélanger du blanc à ton noir, faire croire à des teintes de gris très foncé, mais c'est qu'un subterfuge.